"Résistances" 10ème Foix / du 7 au 16 juillet

"Résistances" 10ème Foix
lundi 3 juillet 2006.par Philippe Ladame (citron vert)

Cette année du 7 au 16 juillet, et encore une fois à Foix, se tient le festival "Résistances".
Pour inaugurer sa dixième édition, le festival, qui a repeint son site Web, présentera en avant-première nationale le film de Ken Loach "The wind that shakes the barley", palme d’or à Cannes.

la lettre d’information du festival met le projecteur sur quelques films (parmi lesquels le documentaire de Denis Robert sur Clearstream), mais ce sont au total 105 projections (et nombreux débats et forums) qui sont proposés dans le cadre de "Résistances".

Voici les thèmes retenus cette année, avec l’amorce de présentation qui en est faite sur le site :

L’argent sale :
Paradis fiscaux, corruption, prostitution, drogue mais aussi commerce des armes, fabriquées ici, vendues là-bas, pour qui, pour quelle logique de guerre économique et militaire ? Que pèse une vie face à autant d’argent sale ?

Au piège de la famille :
Refuge, cocon, nœud de vipère et conditionnement social ou formatage psychologique, la famille est comme la langue d’Esope, la meilleure et la pire des choses. Peut-on sortir de son emprise et pour quelles alternatives ? Quand la tradition, le religieux ou la morale s’en mêlent, c’est toujours pour y enfermer les femmes. Drame ou comédie, un sujet qui, en tous cas, inspire les cinéastes.

Voiture contre nature :
La voiture symbole de la marche suicidaire de notre société n’est pas la seule en cause. La construction en Ariège d’un aéroport, qui ne servira qu’à enrichir certains, interroge les citoyens et les contribuables que nous sommes. Nous atteignons les limites de notre petite planète. Nous pouvons peut-être arrêter de la détruire davantage et sauver ce qu’il est encore possible de sauver : les ours par exemple !

L’art d’ignorer les pauvres :
Inexorablement, l’accroissement de la productivité et les délocalisations produisent de plus en plus de chômeurs mais notre société cherche à faire croire que les pauvres sont coupables parce qu’ils refusent les emplois d’esclaves qui leur sont proposés.