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Retour sur le 22°congrés du PCF
Publie le samedi 10 novembre 2007 par Open-Publishing37 commentaires
Jean-Jacques Karman.
membre de la direction nationale du PCF
La gauche est surtout malade d’un Parti communiste malade. Quand le Parti communiste allait bien, la gauche aussi, et quand te PC n’existe pas, la social-démocratie va directement à droite. Ce n’est pas le communisme qui est en cause dans ces difficultés, ce sont ces lignes politiques menées depuis trente ans.
Depuis 1976 au 22e Congrès, un tournant a été pris. Un tournant était nécessaire pour sortir du stalinisme à la française. Seulement nous avons pris la porte de droite au lieu de prendre la porte de gauche. La dictature du prolétariat, d’accord, le mot n’est pas attirant. Mais ça n’a jamais été la négation de la démocratie chez Marx ou chez Lénine. Par contre, chez Staline, oui. On a donc argumenté sur une thèse de Staline pour rejeter une base du marxisme.
La dictature du prolétariat, c’est le contraire de la dictature de la bourgeoisie, et aujourd’hui, nous sommes dans la dictature de la bourgeois. La dictature du prolétariat, c’est pour te peuple la démocratie la plus grande, mais ça empêche le capital de réaliser l’exploitation de l’homme par l’homme.
C’est de cette façon qu’on a renié plusieurs fondements du marxisme, jusqu’à faire du marxisme une théorie parmi d’autres. Je ne suis pour exclure personne. Le monolithisme est une thèse stalinienne, celle-là on la garde.
Moi, je suis personnellement pour l’existence de tendances dans te Parti communiste. C’est un lieu de démocratie. Tous tes partis communistes ne reculent pas dans te monde, ceux qui reculent sont ceux qui sont sur des voies sociales-démocrates.
Il y a de l’avenir pour un parti communiste, ce serait criminel, un cadeau à la bourgeoisie, de le saborder. Je suis pour une évolution : des tendances pour que chacun s’exprime, baser à nouveau notre politique sur te marxisme, reconnaître le rôle de la classe ouvrière. »
Messages
1. Retour sur le 22°congrés du PCF, 10 novembre 2007, 14:18
Sauf qu’à chaque fois, c’est la tendance la plus proche de l’idéologie dominante qui , a la faveur des médias , les moyens économiques , la presse , internet , les finances , les élu(e)s, les emplois et retrouve par miracle les vertues d’un centralisme non démocratique etc.. et qui gagnant forcement à la fin légitime de ce fait sa domination .
Donc, pas de tendances, le debat contradictoire y compris dans l’huma et vote des militants, un adhérent à jour de ses cotises, une voix !
Boris
2. Retour sur le 22°congrés du PCF, 10 novembre 2007, 14:20
Mr Karmann , comment peut-on se référer à Marx et à Lénine et être favorable à l’existence du "droit de tendances" au sein du parti alors qu’il s’agit là de la négation de la théorie du centralisme démocratique chere à Lénine ?
1. Retour sur le 22°congrés du PCF, 10 novembre 2007, 14:59
Voilà un exemple de la déviation stalinienne : contradiction entre tendances et centralisme démocratique. Alors que chez Lénine il s’agit d’obliger la minorité à s’incliner devant la majorité, au nom de ce principe, Staline interdit les tendances, et de brave internautes, 90 ans aprés, font porter le chapeau à..Lénine.
En octobre 17 Lénine fait voter un blâme pour Zinoviev et Kaménev qui ont rendu public, pour s’y opposer, les preparatifs révolutionnaires de Pétrograd, dix ans plus tard, pour beaucoup moins que cela Staline les fera fusiller !
Au demeurant tout les partis sérieux pratiquent, sans le dire, le centralisme démocratique ! Où, à part le PC, a-t-on vu des dirigeants soutenir un autre candidat que celui de son parti ?
CN46400
3. Retour sur le 22°congrés du PCF, 10 novembre 2007, 14:39
Il a raison Karman. Sauf que dans cette manip (parcequ’il y eu manip, voir Juquin dans son dernier livre), qui visait ,déjà, à enrayer notre érosion électorale, tout le dés étaient pipés.
1-on ne disait pas que c’était pour larguer le stalinisme !
2-on ne jouait que sur le mot "dictature"(Et c’est vrai que ce mot, depuis Marx, a bien mal vieilli), laissant entendre que le contenu demeurait.
En définitive, c’est bien plus Marx que Staline qui a fait les frais de l’opération. Et c’est normal, puisque les exactions du moustachu n’étaient, d’aprés ce "lumineux" raisonnement, que les conséquences de la construction du barbu. Sauf que quand la référence à la "dictature du prolétariat" disparait, la "dictature de la bourgeoisie" s’estompe aussi. Plus d’exploiteurs donc plus d’exploités, et c’est parti pour 30 ans de compromissions sans principe, sur l’hôtel de la "gôche".
Au lieu de critiquer l’interprétation stalinienne du concept, on attaque le concept lui-même. même démarche quelques années plus tard sur le "centralisme démocratique". C’est Lénine qui est alors dans le colimateur, et le Joseph qui, une fois encore, s’en sort avec un minimum d’égratignures.
On voulait, chaque fois, élargir la base électorale, et c’est l’inverse qui, chaque fois, est obtenu ! Pourquoi ? parceque ces maneuvres paralysent les militants et leur formation. Les écoles du parti ont disparu, mais comment expliquer le marxisme sans la "dictature du prolétariat" ?
Par contre Karman parle de "reconnaitre le rôle de la classe ouvrière", d’accord mais à condition de la réidentifier, d’en redélimiter les contours et les spécificités. Et le même travail doit être fait sur le prolétariat.
CN46400
4. Retour sur le 22°congrés du PCF, 10 novembre 2007, 16:13
Par exemple, à la libération, les nationalisations sont des actes de la dictature du prolétariat.
5. Retour sur le 22°congrés du PCF, 10 novembre 2007, 16:31
L’exploitation, les salaires insuffisants se trouvent aujourd’hui dans toutes les catégories socio-professionnelles, et pas seulement dans l’industrie et l’agriculture ; c’est ce qui complique la reconnaissance de la lutte des classes. Et pourtant, il y a bien toujours des exploités et des bourgeois.
Des travailleurs exploités il y en a dans l’enseignement, dans les administrations, mais aussi dans le tertiaire du privé. La précarité jointe aux petits revenus fait de ces personnes des pauvres dont la force de travail ne suffit même plus à subvenir aux besoins essentiels.
Les bourgeois sont ceux qui accumulent les richesses bien au-delà de leurs besoins. Et qui nuisent au bien-être des démunis en imposant par ex. un prix de logement exorbitant.
L’Etat ne joue plus le rôle de régulateur indispensable, au contraire, il caracole dans le mauvais sens.
La référence à Marx est donc d’actualité.
Marxien
1. Retour sur le 22°congrés du PCF, 10 novembre 2007, 20:15
Les nationalisations, la dictature du prolétariat ???
On va bientôt nous dire que c’est De Gaule qui était à l’origine des barricades en mai 68 !
Lorsqu’on veut absolument justifier son immobilisme et son refus de penser réellement, pour s’enfermer dans une identité communiste qui importe plus que tout, on finit par dire n’importe quoi.
On prends un concept, on ne le pense pas, on le triture, on le gonfle, on l’élargi, on le nettoie de manière à lui faire exprimer ce qu’on voudrait qu’il dise : la dictature du prolétariat n’est pas une dictature mais la démocratie, le prolétariat n’est pas le prolétariat mais le peuple !
Et le communisme c’est quoi ? La libre entreprise pour tous ??
Il est symptomatique que de tout le débat sur l’avenir du communisme et du Pcf dans l’huma d’aujourd’hui, on ait choisi de citer la petite intervention de Karman, le point de vue le plus inintéressant de tous, le plus conservateur !
Gilles.
2. Retour sur le 22°congrés du PCF, 10 novembre 2007, 23:56
Nationaliser Renault, sans indemnités, qui a collaboré avec les allemands est une chose, nationaliser les 1000 entreprises électriques, avec indemnités, pour créer EDF est autre chose.
La démocratie est une condition siné qua non de la dictature du prolétariat (immense majorité), par contre, la dictature de la bourgeoisie (infime minorité) peut s’accomoder d’autres régimes, le principal étant que le taux de profit reste correct.
CN46400
3. Retour sur le 22°congrés du PCF, 11 novembre 2007, 11:08
Tu crois que l’intervention de GAYSSOT,c’est mieux ? LE REBOURSIER
6. Retour sur le 22°congrés du PCF, 10 novembre 2007, 19:19
Effectivement la sortie s’est faite sur la droite. Et sans droit de tendance.....
Sans droit de tendance le PCF a participé à des majorités ultra-libérales....
Les réactions contre le droit à des débats équilibrés et de défendre des orientations différentes dans un parti , avec des moyens égaux, ne sont qu’un hymne au concret à la bureaucratisation au meurtre de la vie dans une organisation. Elles sont pour partie les forces de l’échec en ne permettant pas aux militants d’avoir des débats lui permettant d’infléchir une orientation.
Ce n’est pas une question de marotte de Trotskyste , mais de comprendre que si on a une caste qui dirige un parti, celui -ci ne peut se renouveler si les militants sont atomisés face à celle-ci qui va diriger avec le seul mandat implicite d’être au concret la seule faction, fraction autorisée à parler et à manœuvrer collectivement.
Et les contradictions qui ravagent l’organisation vont se loger à la tête du parti (on liquide Tillon, on liquide Marti, on liquide Garaudy, on liquide Juquin, etc), les militants eux quittant un à un par milliers, dizaines de milliers et faut-il le rappeler centaines de milliers le parti.
Là dans la phase ultime de la crise actuelle, la direction et l’appareil amaigris sont des champs de bataille furieux où pratiquement l’essentiel de ceux-là lorgnent vers des vertiges sur la droite, mais se déchirent les uns les autres entre écuries différenciées.
Mais, dans cette phase, la nouveauté c’est que ce qui reste de l’âme de ce parti, la base, les communistes, ne veut pas mourir ainsi.
Là où la direction penche sans arrêt vers la droite et ne va à gauche qu’à coups de pieds au cul, une grande partie des militants, de la base, penche sans arrêt vers la gauche, se révolte en une multitudes de tiraillements contradictoires, et ne va à droite , elle, que par discipline fatiguée mal placée et coups de pieds au cul.
la question des municipales par exemple prend une tournure pathétique et monstrueuse. La route vers la droite de la direction est de plus en plus couteuse et sans issue.
Plus le parti veut aller à droite pour pouvoir faire des alliances sur sa droite et plus il s’affaiblit, plus il s’affaiblit et moins ce qui est à sa droite ne veut faire alliance avec lui....
Les militants sont piégés quand ils veulent au nom du respect du fonctionnement du parti essayer d’endiguer la dérive de dirigeants.
Si ils appellent à un soulèvement de la base on leur oppose que c’est une expression collective non conforme au parti et on les dénonce en fonction. Mieux on fait appel aux habitudes de soumission d’une autre partie des militants pour faire contre-feux.
Si ils ne se réunissent pas pour proposer une autre orientation ils sont individualisés, pulvérisés, morcelés , atomisés, par la seule tendance autorisée au PCF : Ceux qui dirigent.
C’est donc un ré-examen des règles de fonctionnement qu’il faut qui traite la double-question d’être un parti de libertés, créatif et en même temps que d’être un parti sous contrôle réel des militants, d’un parti qui traite méthodiquement la question du contrôle strict de l’appareil , afin que cet appareil n’ait pas tentation permanente de se sauver au prix des militants et de l’espérance communiste.
Le débat sur le droit , dans le cadre de débats, pour les militants (et pas seulement les dirigeants) de se réunir , construire des projets , les défendre devant tous les militants , avec exactement les mêmes moyens que ceux que s’octroient l’appareil dirigeant, est un impératif.
La divergence de fond avec ça et le droit de tendance du PS c’est que ces regroupements dans le cadre de débats aient strictement mêmes moyens garantis par le parti, là où le PS est parsemé de jeux de dupes et de courants construits dans la fureur des moyens des uns et des autres, construits autour de politiciens.
Si on veut, il faut penser à définir des droits à l’expression collective de courants de base qui vont vers le haut, alors que le PS construits des courants d’en haut vers le bas comme des petites armées, autour de bantoustans et de satrapes régionaux.
Alors oui au droit de tendance qui part du bas pour aller horizontalement et vers le haut, mais non au droit de tendance qui va du haut vers le bas, comme un principe hierarchique.
Cop.
1. Retour sur le 22°congrés du PCF, 10 novembre 2007, 22:05
KANAPA revient ! ils sont devenus fous !
2. Retour sur le 22°congrés du PCF, 10 novembre 2007, 23:00
Copas,pour imposer l’horizontalité comme démarche de pouvoir à des gens habitués au verticalisme délégataire nous ne sommes pas au bout de nos peines .Sabrer la dictature du prolètariat qui parle aux prolos,supprimer la faucille et le marteau alors que la LCR arbore ces signes révolutionnaires avec bien des partis communistes dans le monde , se poser la question sur le mot communiste c’est faire une concession au capitalisme sans combattre .Je n’ai jamais été un fan des insignes et des drapeaux,mais je pense qu’une classe sociale à travers sa couleur exprime ses valeurs(le rouge en ce qui nous concerne).La bourgeoisie nous appelle les rouges,les cocos et même ceux ,comme en Italie ou en Pologne, qui ont changé leur appellation en "démocrates" ou "sociaux-démocrates" sont encore appellés ex-communistes.Que voulez-vous l’étiquette nous colle à la peau comme Sarko à Bolloré .
L’indépendance des communistes avec leurs théories marxiennes et leur pratique révolutionnaire doit s’exprimer par l’autogestion militante comme notre projet d’autogestion des entreprises par les salariés .La suppression des secrètaires à tous niveaux au profit de collectifs sur le plan de tous les territoires et entreprises permet de mettre à bas celui qui sait et qui commande.Le centralisme démocratique,encore vivant dans les faits, a fait des ravages dans la créativité des communistes au nom de l’unité et de l’efficacité.On a vu le résultat historique en URSS et ailleurs,y compris au PCF .Le refus d’une primaire de masse pour désigner notre candidat à la dernière présidentielle a été refusé par la direction parce que c’était difficile à réaliser,alors que cette idée circulait dans les comités anti-libèraux .On a vu le résultat encore .Donc le renouvellement de nos pratiques militantes doit s’inspirer de ce qu’organise les étudiants dans les AG avec beaucoup de spontanéité propre à la jeunesse . Copier la pseudo-démocratie bourgeoise de gauche c’est renoncer à l’émancipation citoyenne et favoriser le carrièrisme politique qui fait tant de mal à la vraie démocratie populaire .Le vote à mains levées entraîne peut-être l’efficacité pour une décision rapide,mais crée des frustrations pour la minorité qui voudrait s’exprimer autrement .Comme nous sommes toujours dans l’urgence la délégation de pouvoir poursuit son bonhomme de chemin dans la pratique citoyenne avec Tête de liste,Chef de file,Porte-Parole,Directeur de campagne,CN et Comité éxècutif remplaçant Comité central et Bureau Politique dans les mots. Avec cette manière de faire nous sommes très loin de l’exemplarité révolutionnaire de comités de citoyens et de comités de salariés .La suppression de l’Etat pour aller à l’administration des choses commence dés maintenant et non pas avec l’élection problématique d’un Chavez en France ..........
Bernard Sarton ,section d’Aubagne
3. Retour sur le 22°congrés du PCF, 11 novembre 2007, 08:16
Effectivement, d’aprés Juquin, l’ultra stalinien des années 50 Kanapa est à l’origne de la manip.
CN46400
4. Retour sur le 22°congrés du PCF, 11 novembre 2007, 10:07
Bernard,
Je ne suis pas sur qu’il faille tout mélanger, des coordinations aux règles d’un parti. Tu as peut-être raison car il est indispensable que les plus larges masses s’entrainent et s’aguerrissent à la démocratie et à la décision, mais il n’en faut pas moins oublier que pour l’instant, ces plus larges masses établissent un point d’équilibre majoritaire sur le centre gauche.
En Italie il y a eu une primaire à gauche qui a été finalement un vaste piège à cons, choisir Prodi qui chevauche maintenant l’onda nera.
La délimitation s’impose donc. La question des collectifs a marché, pour moi, la tête en bas dés le départ en se trouvant aspirée vers des calculs électoraux , le programme servant là de remplissage. Aux fins des fins la question essentielle a été de se déchirer pour savoir qui présenter. De se déchirer et de rompre.....
La question donc des bases, de la délimitation d’une structure, est essentielle pour obtenir dedans une démocratie qui ne soit pas manipulatoire (ce qu’on veut c’est bien aguerrir la plus large masse possible à la gestion, au contrôle, à la direction des luttes puis de la société, pas de servir de masses de manœuvre à des petits malins).
Là la question était biaisée dans le sens où se concentrer sur qui on présente était déjà avoir perdu la bataille étant donnée que les désaccords sur les contenus, les alliances, et les pratiques n’ont pas été au fond et tranchés réellement.
En fait sur la question des comités du lendemain du non , on a voulu sauter des étapes, et l’état des divergences ne permettait pas d’avancer suffisamment pour qu’union puisse se faire.
Faire une primaire n’aurait rien changer car ne répondant pas au cœur des problèmes posés.
Copas
7. Retour sur le 22°congrés du PCF, 10 novembre 2007, 22:53
Les tendances c’est la mort du débat c’est figer la dynamique du débat Sur un thème je peux me retrouver avec l’un et de fait pas avec l’autre. Le lendemain sur un autre thème cela sera le contraire En Fait les tendances tuent toute dynamique aux débats, tout au contraire elle le fige et rend très difficille une dynamique de dépassement Bernard TRANNOY PCF Bassin Arcachon
P.S = Je suis même pour le révision des statuts sur ce point. Les Tendances c’est la mort du PCF Reconstruire de nouvelles disciplines comme le propose Alain Badiou Voilà un chemin à explorer
1. Retour sur le 22°congrés du PCF, 11 novembre 2007, 09:37
Sans tendances (au sens où je l’ai exprimé) c’est la dictature d’une tendance de fait qui prévaut, celle de la direction. Les regroupements dans un débat sont essentiels pour qu’émergent des orientations cohérentes et travaillées.
Maintenant il est exact qu’il faille des mécanismes qui permettent que ces regroupements nécessaires aux batailles de fond, au maintien de la vie dans un parti ne s’ossifient pas au point d’empêcher une activité commune.
Mais prévoir moins de démocratie dans un parti que ne le prévoit la démocratie étriquée bourgeoise est pitoyable et suicidaire. Ne pas prévoir des règles d’expression égalitaires dans les débats c’est s’exposer à ce que des clans, des cliques et des factions arrachent ces libertés mais à la façon dont la jungle fonctionne : Les plus forts, ceux qui ont le plus de moyens, dominent et broient les autres.
Si la direction faillit (et c’est le cas pour l’essentiel !), les militants n’ont aucun moyen de corriger l’orientation puisque face à une force collective, la direction, les militants n’ont droit qu’à une expression individuelle.
De fait, dans la situation actuelle, des tendances existent ! Et de la pire des façons, faute d’en avoir codifier les règles avec intelligence. D’abord celle d’une partie de la direction qui agit sans partage. Puis celles de blocs , de fractions, autour de tel ou tel maire ou député, autour de telle ou telle écurie d’anciens présidentiables ou fraction de direction.....
Enfin existent de multiples factions de fait de militants qui essayent de sauver la baraque contre l’essentiel des multiples blocs et morceaux d’appareils qui s’agitent.
La question de la discipline telle que la reconnait Badiou n’a pas même sens que le principe hierarchiste de soumission prévalant. La discipline c’est celle des travailleurs, pas celle qui leur donne des ordres, c’est la libre association des travailleurs, pas celle d’une caste qui dirige administrativement.
Il ne faut pas confondre la liberté de débats la plus large et la question de la discipline. Ce sont deux questions différentes.
Cop.
2. Retour sur le 22°congrés du PCF, 11 novembre 2007, 09:54
Messieurs, dites le clairement et sans plus tarder devant les peuples du monde entier, ils attendent ceci avec l’impatience du désespoir :
Le nouveau parti communiste, le parti communiste tourné vers l’avenir, celui qui va permettre de rassembler largement les peuples parce qu’il est aujourd’hui capable de proposer une alternative innovante à toutes les impasses dans lesquelles s’est fourvoyé le communisme international c’est le Parti communiste français !!
Oyez, oyez, peuples du monde entier, la bonne nouvelle est enfin arrivée, celle que des millions, que dis-je, des milliards d’hommes attendaient depuis des décennies, elle est enfin arrivée et nous vous la livrons sans plus tarder pour que vous la fassiez vôtre et la diffusiez sur le champ partout autour de vous :
"Le commuinsme nouveau arrive de chez nous avec le beaujolais du même nom : On vous le dit, en vérité, l’avenir du monde est à LA DICTATURE DU PROLETARIAT ! Avez-vous bien entendu cette nouvelle inouïe ? L’avenir est enfin dévoilé devant nos yeux incrédules, la nouveauté, que dis-je, l’insondable révolution de pensée produite là devant nous, nous étourdit mais il nous faut la supporter (à tous les sens du terme) : IL FAUT INSTAURER LA DICTATURE DU PROLETARIAT !!!
N’est-il pas RADIEUX L’AVENIR ???
(snif, snif, ça sens le brulé, le cramoisi, le putréfié, l’odeur, comment dire....d’une pensée mainte fois décongelée et recongelée, une pensée qu’on traine derrière soi comme une maman guenon traine pendant des jours son enfant mort jusqu’a ce qu’il ne reste plus qu’un cadavre décomposé à l’odeur pestilentielle !).
Bravo camarades, je suis rassuré l’avenir est en marche : plus qu’une toute petite marche de dégringolade (c’est vrai que de 1,9% à 0%, ça ne fait pas haut) pour que le Pcf définitivement momifié comme Lénine sur la place rouge, nous puissions passer à autre chose (puique vous vous obstinez à conjuguer encore et toujours au passé décomposé le verbe révolutionner) et enfin réinsuffler un peu de vie dans cette grande idée d’émancipation humaine !
Gilles.
3. Retour sur le 22°congrés du PCF, 11 novembre 2007, 09:58
La liberté de parole et la discipline de l’action sont les deux bouts de la chaine. En fait c’est le stalinisme qui doit être élagué, pas Marx ni Lénine. Et pour reconstruire l’unité du parti, qui est gravement atteinte, seul le marxisme, rien que le marxisme, mais tout le marxisme peut fournir le liant indispensable.
CN46400
4. Retour sur le 22°congrés du PCF, 11 novembre 2007, 10:08
Oyez braves prolétaires, Gilles a trouvé la solution à tous vos problèmes. Accourez, venez applaudir le "comité" Sarko qui, exerce, sur votre dos, la dictature de la "bourgeoisie toute entière" !
CN46400
5. Retour sur le 22°congrés du PCF, 11 novembre 2007, 10:34
Bien et afin de ne pas passer pour un mec creux : As-tu des propositions à même de rendre plus libres les humains ?
Parce que là tu n’abordes rien et mélanges tout.
Alors ?
Du vide ou quelque chose ?
Quand certains parlent ici de dictature du prolétariat c’est bien de dictature de la majorité dont ils parlent, pas de dictature au sens d’un système hiérarchique dominant par la contrainte et la peur.
Alors évidemment on peut changer ce mot, en estimant qu’il a été inversé par la caste régnante en URSS, et par bien d’autres régimes.
Ca ne me gène pas de changer de mots, du moment qu’on saisisse que la question du fond :
Comment faire en sorte qu’une classe dominante cesse d’exploiter la majorité ?
Le passé nous aide beaucoup à comprendre le présent. De décortiquer comment les choses se sont passées aide à éviter de répéter les mêmes conneries. Rester à la surface c’est se condamner à les répéter. Ce n’est pas avec des quolibets superficiels qu’on avance d’un millimètre dans le débat .
Quand tu prends le cas des sociétés style URSS, ou maoïstes , ou polpotienne, se contenter de dire qu’elles ont été des dictatures criminelles c’est se condamner à recommencer le même chemin. Les analyser pas le biais des mots qu’elles employaient en se disant que si je n’utilise pas les mêmes mots je ne suis pas comme eux et ne recommencerai pas ce qu’ils ont fait est loufoque et de peu d’utilité.
Comprendre un mécanisme à l’œuvre, l’autonomisation d’une caste au nom de la classe ouvrière (mais sans que celle-ci est le moindre pouvoir , et que ses libertés soient cruellement abattues ), permet, là où cette dernière avait élevé le mensonge au niveau d’un art sacré, de mettre à nu ses rouages et s’interroger sur ce qui limite ceux-ci et qui permette d’empecher l’essentiel de sa nuisance.
La question de la dictature du prolétariat est l’exemple même du faux débat qui évite de traiter au fond les questions.
Copas
6. Retour sur le 22°congrés du PCF, 11 novembre 2007, 11:58
Mais bon sang de bois ( pour rester polis) tout les penseurs des lumières tout les révolutionnaires qui ont fondé les principes de la démocratie qu’on-t-ils fait sinon refuser la dictature de la majorité !
Réfléchit-tu sérieusement à ce que tu dis Copas ??
La majorité du peuple allemand décide que le juif est l’ennemi alors vive l’hollocauste ?
La majorité du peuple Iranien déciderait que les homosexuels sont des malades alors tout les "pédés" pourraient être légitiment internés ?
C’est quoi d’abord les droits de l’homme ? C’est ceci : il y a au dessus de la volonté du peuple, des principes qu’aucun peuple n’est autorisé à bafouer : le respect de la personne humaine !
Tout ce qui est légal n’est pas pour autant légitime, tout ce que veut le peuple n’est pas pour cela acceptable !
Mais il ne m’étonne pas que cela t’échappe parce que c’est précisément pour cela que l’idée de dictature du prolétariat, lorsqu’elle n’est pas circonscrite à des conditions données et un temps limité est une ineptie !
Au dessus de la volonté du peuple il y a l’être du peuple, son humanité ! La première, même majoritaire ne peut en aucun cas être posée au dessus de la deuxième sans qu’on entre dans la définition même d’une pensée totalitaire !! Il y a dans toute démocratie digne de ce nom un cadre de principes aux lois : une constitution qui sert précisément à encadrer la volonté du peuple dans des valeurs jugées essentielles. Plus essentielles que tout système politique : les valeurs de base de l’humanité !
A cela je te mets au défi d’opposer quoi que ce soit !!!!
Gilles.
7. Retour sur le 22°congrés du PCF, 11 novembre 2007, 13:12
Je rajouterais à mon message précédant que la question de la démocratie, les droits de l’homme et les droits dits sociaux et la question du pouvoir de l’argent, le pouvoir réel du peuple de décider de sa vie, des richesses qu’il produit, de leur utilisation, tout cela est fondamental et ne peut être pensé réellement par un communiste sans qu’il se confronte à la question des conditions réelles, de la mise en oeuvre effective d’une alternative donc de son patrimoine idéologique objectif :la dictature du prolétariat !
Qu’est-ce que la voie au communisme si elle ne passe pas par la dictature du prolétariat ?
En quoi celle-ci est-elle le nom même de l’échec historique du communisme ? L’est-elle ?
Voilà qui est fondamental !
Je vous renvoie à ma réaction à l’article d’Alain Badiou pour saisir le sens général de mes propos.
Gilles.
8. Retour sur le 22°congrés du PCF, 11 novembre 2007, 13:46
Il semblerait que dans tes vociférations tu mélanges tout...
Un détail : Hitler n’a jamais été majoritaire pour arriver au pouvoir... Vas te rancarder sur les "élections" dans un climat d’extrême violence contre toutes les autres forces politiques qui ont amené Hitler au pouvoir.
Quand je parle de dictature de la majorité , plutôt que de crier dans tous les sens je t’invite plutôt à lire ce que je pense de Staline, sa construction, et ce pour quoi je suis, en regardant ce que je reprends de Rosa Luxembourg (c’est sur le site).
Ca t’évitera de dire des conneries et de chercher des querelles inutiles.
évidemment que la dictature du prolétariat n’est qu’un moment très réduit qui permet d’enlever à une classe exploiteuse et oppressive sa domination, son pouvoir d’exploiter et d’opprimer. Le terme est utilisé dans un sens bien précis à l’origine, comme une réponse à la dictature du capital , , dans le sens de l’époque pour décrire un mode de domination d’une classe sur la société. Parler de dictature du prolétariat, c’est à dire de dictature de la majorité n’a de sens que par opposition à la dictature du capital. (Encore une fois ce n’est pas une dictature au sens d’un petit comité qui exerce, ni une violence sans détermination de règles de droit qui l’encadrent et la limite).
Et encore ce moment ne peut exister que si cette expulsion des moyens d’opprimer et d’exploiter se pratique dans des conditions où les libertés individuelles et collectives, les droits d’expression individuels et collectifs sont respectés pour l’essentiel, et que ça soit la majorité qui exerce sa dictature sur la bourgeoisie. C’est une dictature sur une classe ! et par une classe et par des moyens démocratiquement exprimés.
C’est pas pour interdire de parler aux bourgeois, ni d’exercer leurs libertés, c’est pour leur interdire la liberté d’exploiter et d’opprimer.
Les questions des droits de l’homme merci, ça ne sert à rien de faire la leçon là dessus je n’ai attendu personne.
C’est quoi d’abord les droits de l’homme ? C’est ceci : il y a au dessus de la volonté du peuple, des principes qu’aucun peuple n’est autorisé à bafouer : le respect de la personne humaine ! Tout ce qui est légal n’est pas pour autant légitime, tout ce que veut le peuple n’est pas pour cela acceptable !
Et qui décide ces principes, etc hum ?
Ce sont des phrases creuses si on n’explique pas comment on y arrive et comment on les fait respecter.
C’est la leçon de plusieurs centaines d’années de batailles pour le droit et le respects des droits de l’homme (je t’invite à aller chercher la première constitution corse là dessus).
Je suis pour le respect de la personne humaine et pour imposer (ça sera ce que tu trouves épouvantable, la dictature de la majorité) réellement des droits de l’homme et de la femme, mais ce n’est nullement de cela dont je parle, quand on parle de classes on ne parle pas de majorités au sens où on l’entend dans un système étriqué de démocratie. On parle d’une classe qui va expulser du pouvoir une autre classe, c’est un processus sur les mécanismes concrets d’une société et fonctionne sur les endroits où justement toutes les libertés concédées disparaissent et la démocratie n’a pas droit de citer : les entreprises privées ou d’état.
La dictature de la majorité c’est ainsi que je l’entends, à la différence de la dictature d’une caste, d’un bureau, au nom de la majorité et sur la majorité.
La question iranienne ne peut se comprendre sans relativiser les discours à propos d’un régime autoritaire mais qui n’a strictement rien à voir avec des dictatures au sens entier comme l’est l’Arabie Saoudite ou le fut l’Irak de Sadam. Il existe effectivement une démocratie limitée et des libertés très limitées. Il n’est pas dans mon propos de parler de dictature de la majorité si la dite majorité n’a aucun autre pouvoir que d’approuver ceux qui dominent, et aucune liberté.
Copas
9. Retour sur le 22°congrés du PCF, 11 novembre 2007, 13:47
Comment faut-il te l’envelopper ? La dictature du prolétariat, parcequ’elle concerne les exploités, "l’immense majorité" ne peut être que démocratique, celle de la bourgeoisie, une infime minorité, peut s’accomoder de divers systèmes pourvu que le taux de profit de "l’exploitation capitaliste" reste correct.
L’échec du stalinisme est l’échec d’une dictature d’un individu et de son clan ! Le fait que, comme la bourgeoisie dans les pays capitalistes, le clan, la nomenclatura, la bureaucratie aient usurpé l’appui du prolétariat ne change rien au pb qui nous occupe : La dictature du prolétariat, c’est à dire la démocratie de ceux,"immense majorité", qui doivent travailler pour vivre est plus urgente que possible.
CN46400
10. Retour sur le 22°congrés du PCF, 11 novembre 2007, 15:13
Etre tout simplement pour le respect des déçisions majoritaires c’est pas plus façile que de longues élaborations ?et est-ce que ça n’évite pas les cristallisations autours de tendances ?
Jean Claude Goujat
PCF Landes
11. Retour sur le 22°congrés du PCF, 11 novembre 2007, 16:32
A 46400,
Je ne discuterais pas ici ton analyse de l’échec du mouvement communiste que tu attribues au seul accident du stalinisme et qui ne toucherais en rien la théorie et la pratique communiste comme telles.
Cela n’est que le degré zéro de la pensée du problème ! Aucun penseur Marxiste un peu important aujourd’hui ne se contente d’une telle platitude qui est un frein à la pensée, et ne sert que de paravent idéologique pour éviter toute remise en cause trop douloureuse : la seule dénonciation de l’erreur ou l’horreur stalinienne comme opium du peuple archaïquement communiste ! Je te mets au défi de me trouver une pensée actuelle moderne qui s’en tienne à tes explications.
Pour le reste tu te moques non seulement du monde mais de l’élémentaire bon sens lorsque tu dis que la dictature ne peut être que démocratique : tu emplois un oxymore ! Tu fais dire la même chose au mot dictature et au mot démocratie ! C’est une ineptie avec laquelle tout vaut tout et son contraire ! ça n’a pas le moindre sens sinon celui que cet oxymore à toujours eu chez les staliniens à savoir la justification de la dictature du parti !! (ah les démocraties populaires si bien nommées).
A Copas ,
Je te mets au défi de substituer la pensée à l’insulte et de me montrer la moindre connerie dans ce que j’ai dis !!
Quelques remarques s’imposent par ailleurs à l’égard de tes propos.
1) la question n’est pas de savoir si Hitler était majoritaire mais de savoir si, l’ayant été et ayant été soutenu massivement (comme cela à , chaque historien de cette période le dit, été le cas pendant assez longtemps) il eu pu s’autoriser une quelconque dictature parce que majoritaire et démocratiquement élu !!!!
tu peux la touner dand tous les sens, la notion de dictature de la majorité et irrecevable dans son principe sans aucune contestation possible autrement, aujourd’hui que de la part d’un salaud ou d’un imbécile ! Le démocrate le plus minimal ne peux que poser ce principe !
Il s’agit donc bien de faire la différence entre les principes et des circonstances particulières exceptionnelles, différence que j’ai indiqué ! Est-on d’accord pour dire qu’une dictature est une dictature, qu’elle est politiquement un négatif, un mal dans certain cas nécessaire, mais qui ne peut valoir que dans les cas exceptionnels où il s’agit justement de conquérir les conditions de base de la démocratie ?
Est -on d’accord pour dire qu’a l’insuffisance démocratique du capitalisme on ne peut qu’opposer une exigence démocratique plus élevée et jamais une dictature, fut-elle celle du prolétariat (le prolétariat, dans aucun pays ne représente de toute façon la majorité du peuple !). C’est-à-dire qu’à partir du moment où les droits démocratiques fondamentaux existent seul l’ensemble du peuple est légitimé à décider et non les seuls prolétaires ?
Allons plus loin : quelle doit être la moralité des communistes ? Une morale universelle ou bien une morale partisanne ? Un prolétaire a-t-il plus de valeur qu’un bourgeois ?
Dépasser le capitalisme peut-il se faire sans le respect des hommes, de tous les hommes ?
2) La dictature du capital est-elle scandaleuse parce qu’elle est la dictature d’une minorité, du capital ou bien d’abord parce qu’elle est une dictature ? (Question essentielle à l’aune de laquelle on reconnait un démocrate !).
Il serait scandaleux de le penser ! Que le capitalisme soit un système d’oppression des hommes, qu’est-ce qui t’autorise à le poser comme indiscutable et à en tirer des conséquences pratiques incontestables ? (Qui ne s’autoriseraient que d’elles mêmes puisque la vérité ne relève pas de la démocratie !).
Qu’est-ce qui t’autorise à vouloir casser du bourgeois, peut-on l’être plus qu’a casser du juif ?
Je parle du bourgeois (de l’homme) et non de la bourgeoisie comme classe. Où est la limite et qui la fixe entre l’homme et la classe ? Le parti, la sainte parole de Marx ? Qui ? Qui ?
3) Mettre fin au capitalisme ? Mais le capitalisme c’est l’ordre réel existant ! Qu’est-ce qui donne le droit de changer le réel existant ? J’aimerais que tu t’interroge sur cette question !
Car on n’a pas tous la même représentation du réel, de l’ordre bon, juste !
Il me semble qu’il n’y a qu’une réponse à cela : les gens en exerçant leurs droits (en les respectant) en en conquérant, démocratiquement, de nouveaux !
4) Mais même majoritaire un peuple n’a pas tous les droits : la valeur humaine ne dépend nullement d’un choix démocratique mais d’une conquête de civilisation : les femmes sont, en droit les égales des hommes, les noirs des blanc, et cela s’impose et ne se discute pas : c’est un acquis de civilisation que seule une régression condamnable de civilisation peut remettre en cause !!
Il n’est pas au pouvoir (de droit) des femmes, majoritaires dans un pays de se venger et de faire du sexisme à l’envers !
Et bien de même il n’est pas plus justifiable pour le prolétariat même s’il était majoritaire de remplacer la domination, l’oppression qu’il a subit par une oppression inversée !
(Engels disait que le prolétariat allait libérer le bourgeois de ses limitations bourgeoises).
Ainsi les droits de l’hommes doivent être non seulement respectés pour tout le monde mais en totalité et non pour l’essentiel comme tu le dis pour justifier un petit espace, mais un espace quand même à la dictature. Ce qui implique l’interdiction de toute forme de dictature qu’elle quelle soit et plus encore l’interdiction de faire n’importe quoi qui relève de la pure vengeance !
A-t-on le droit de réduire les bourgeois à la misère, de les dégrader, de les humiler en tant qu’individus ? Le communisme s’il combat pour des valeurs, il doit les faire valoir pour tous !
L’égalité ne pourra se conquérir sans s’attaquer aux privilèges mais dans le cadre du respect des hommes et a condition que l’on puisse encore une fois décider démocratiquement de ce qui est un privilège au lieu d’en décider à l’avance !
Il faut cesser de confondre infantilement autorité de la loi et dictature ! Que la loi doivent s’imposer et parfois par la force il n’y a là aucune dictature mais la réalité du droit !
5) Enfin et surtout ce que ta philosophie politique au fond idéaliste t’empêche de comprendre c’est qu’on n’a jamais mis fin à l’exploitation capitaliste par des interdits ! Pas plus qu’on ne change la société par decret.
Chaque fois qu’on a voulu le faire on a justement abouti au totalitarisme !
Ceci pour la raison qu’il est absolument stupide de vouloir interdire une réalité quelconque !
On peut essayer de la dépasser, dépasser le rapport capital travail en faisant reculer l’emprise du capital sur la société (y compris par certains interdits), mais cela ne peut être fait parce qu’on le veut mais parce qu’on réussit à faire mieux, qu’on le montre et qu’on laisse les gens controler cette expérience dans tous ces moments (la démocratie comme seul moyen légitime et efficace et pas seulement comme fin lointaine) !
Et cela ne dépend d’aucune décision, d’aucun volontarisme mais d’une capacité réelle de faire mieux qui ne peut se prouver que sur le long terme et ne peut donc procéder de la décision préalable de tout changer, sans que quiconque ait le temps de donner à chaque étape son avis !
Là est en toi ce qui persiste de dictature qui s’autorise induement du joli mot de prolétariat : La certitude d’avoir avec soi la vérité qui donne le droit de révolutionner une societé (même démocratique, même limité) de fond en comble au risque d’un échec tout aussi global qui ne trouverait que dans la dictature le moyen de se sauver (et comment ne pas vouloir sauver à tout pris la vérité, ce qui n’a pas de prix : le commnisme ?).
Pour conclure : il faut poser comme indicutable, hors de tout débat possible ton point de vue de classe sur la société pour dire qu’une classe a le droit d’en expulser une autre du pouvoir !
Seuls les hommes pris comme des égaux on le droit de faire certaines choses pas une classe !
Là passe la ligne de démarcation entre nous. Et ton point de vue est insoutenable comme je l’ai montré plus haut ! Les hommes ont des droits, pas les classes !!! Encore un principe de base de la démocratie réelle incontournable !
Les prolétaires ne sont pas plus autorisés à dicter leur loi aux bourgeois que n’importe quelle classe ! C’est bien le point de vue de classe qui apparait ici comme incompatible avec la démocratie dans la mesure ou il prime sur le point de vue démocratique. Si le prolétariat représente les intérêts du peuple il est justifié à faire valoir comme tels ses intérêts, (démocratiquement) et non au nom de certain droit attachés à sa classe, ce qui nous ferait revenir au moyen age ! Les hommes sont égaux en droit, aucun privilège n’est admis en droit, n’est attaché à une appartenence de classe.
Il n’y a pas de classes en droit c’est-à-dire en principe ! Voila pourquoi il faut remplacer la démocratie bourgreoise par la démocratie tout court et non par la démocratie prolétarienne au moyen antinomique de la dictature du prolétariat ! Et si on veut abolir les classes il faut une double autorisation : celle du peuple et celle du réel, ce qui suppose la libre expression et la libre expérience de tout le peuple !
La dictature de la majorité, est pire encore que la dictature du prolétariat puisque le prolétariat est amené à se dépasser lui-même en abolissant toute classe, par contre des majorités et des minorités il y en aura toujours sur tel ou tel problème ! Qu’il y ait dictature est conceptuellement, humainement , communistiquement strictement indéfendable, si on veut bien ne pas se moquer du monde en nommant un mot par son contraire .
Voilà quelques nouvelles conneries à débattre !
12. Retour sur le 22°congrés du PCF, 11 novembre 2007, 17:10
J’ai oublié de signer mon intervention précédente adressée à CN 46400 et Copas.
Gilles.
13. Retour sur le 22°congrés du PCF, 11 novembre 2007, 17:42
Il n’était pas necessaire d’être si long pour nous expliquer que, d’aprés toi, la dictature de la majorité est pire que la dictature de la minorité, ce qui, au pays de Montesquieu, est une nouveauté que tu pourrait faire breveter.
Pourtant il est trés simple de lister les lois "dictées" par le "comité" Sarko depuis son élection pour constater qu’aucune ne correspond aux intérêts du prolétariat (ceux qui doivent vendre leur force de travail pour vivre), et que toutes satisfont les intérêts de la bourgeoisie (ceux qui vivent du travail des autres). L’ensemble de ces "dictées" constituent une dictature des intérêts d’une classe sociale, pourtant minoritaire en effectif, sur une autre, largement majoritaire.
Je regrette mais moi, je milite pour que les interêts de la majorité qui doit vendre sa force de travail pour vivre, passent, avant les intérêts de ceux, minoritaires, qui vivent, et se gobergent, du travail des précédents !
Moi, je n’arrive pas à justifier qu’un métallurgiste comme Forgeard ait pu, en quelques mois, encaisser autant d’euros que le nobel De Gennes dans toute sa carrière de chercheur !
CN46400
14. Retour sur le 22°congrés du PCF, 11 novembre 2007, 18:57
S’il te paît CN46400 ne résume pas le sens de mes propos à ce que tu as su semble-t-il en comprendre ! Il y a des objections fondamentales à toute ta logique de pensée ici auxquelles tu te garde bien de répondre.
Je ne vois pas ce que vient faire ici ta tirade sur Sarko ;
Que la bourgeoisie au pouvoir fasse une politique bourgeoise est aussi à breveter !
Tout ce que tu dis par la suite consiste pour le militant le plus basique en une série de lieux communs qui ne justifient ni n’excuse justement au regard de la politique menée par sarko, des conceptions alternatives maintenant moyen-ageuses.
C’est bien la gravité de la situation l’urgence à rassembler massivement le peuple de France bien au delà des prolétaires qui fait qu’il faut en finir avec cette foutaise de dictature du prolétariat et autres archaîsmes, qui explique pourquoi on en est à 1,9% et incapble d’ouvrir une perspective crédible pour une transformation sociale non préformaté mais offrant à des millions de gens un appui politique ouvert pour inventer ensemble du nouveau et non une vieille cuisine de plats congelés qu’il ne resterait qu’à faire réchauffer dans les vielles marmites du communisme historique.
Le peuple français à besoin d’un outil neuf lui permettant de prendre en charge lui-même la création des conditions de son émancipation, non qu’on ne lui propose un outil déjà tout faire, dont l’efficacité historique s’est trouvée tellement déconsidéré !
Si le communisme à encore un sens, qu’il le prouve au lieu de l’affirmer, en créant les conditions d’un large rassemblement autour d’une volonté de transformation profonde sans qu’on en trace par avance les limites et la nature.
Un parti communiste à aujourd’hui comme mission historique d’être le creuset d’une nouvelle forme d’organisation et de construction d’altrnative !
Je ne détiens pas la formule dans la main prête à être offerte au peuple ignorant !
Je peux seulement dire ce qui me paraît archaïque, les vieilles lunes du défun marxisme-léninisme qui sévissent encore ici et là mais qui n’ont plus cours comme telles dans aucune pensée sérieuse même de ceux qui se disent encore marxistes.
Gilles ;
15. Retour sur le 22°congrés du PCF, 11 novembre 2007, 19:09
oui encore une fois tu me prêtes des propos que je n’ai pas et tu as la flemme de lire ce que disent les autres.
Dans une discussion je ne vais pas indiqué tous les sous-tendus, sinon c’est un bouquin... Je ne suis pas un littéraire. Je t’indique simplement plutôt que d’imaginer les positions de l’autre de t’y référer au concret en te signalant où je les ai tenu.
Je suis pour les libertés les plus entières possibles et je l’ai toujours été, sauf quand celles-ci sont des libertés d’opprimer, d’exploiter, d’oppresser de tuer ,...
Je ne vois pas pourquoi je changerai de position, une position que je défends en permanence d’ailleurs, sur la question de la dictature du prolétariat, qui n’est pour moi que la dictature de la majorité, exercée sur ce qui la concerne , à savoir l’appropriation des moyens de production par les travailleurs, leur pouvoir exercé dessus, et leur engagement à défendre cette socialisation contre les actes de ceux qui souhaitent rétablir les zones de non-lieux de la démocratie que sont les entreprises.
Ce n’est pas une dictature de la majorité abstraite comme tu feins de le croire.
Donc sur la question de la dictature du prolétariat je n’ai aucune raison de changer d’avis là dessus, d’être pour, dans ce processus une extension énorme des libertés individuelles et collectives.
Il ne s’agit pas, comme je l’ai exprimé à un grand nombre de fois, de violer les droits de l’homme ou d’essayer de faire croire que je veuille réduire des bourgeois à la misère, les dégrader, les humilier en tant qu’individus.
Au contraire je pense que les bourgeois ont tout à gagner comme êtres humains à aller vers une société d’égalité et de non-exploitation des autres.
Me faire passer pour quelqu’un qui défends cela est ignoble outre que mensonger . Par contre, si les humilier, les réduire à la misère, les dégrader c’est leur enlever les fruits de ce qui relève de l’exploitation des autres, de ce qui relève de considérer normal d’exploiter les autres, de leur enlever le contrôle de la société , alors oui là je suis pour ces limitations de liberté. La liberté d’exploiter n’est pas une liberté. Elle est sœur de lait de la liberté de violer.
Si tu prends la peine une minute de lire ce que disent les autres tu le comprendras.
Je n’ai pas d’autre propos qu’une dictature de la majorité pour en finir avec l’exploitation, l’oppression des êtres humains. Et ce n’est pas humilier d’autres êtres humains les réduire à la misère sauf si on considère qu’être humilié c’est ne plus avoir droit d’exploiter son voisin.
Par contre j’attire l’attention sur des processus de classes et de castes qui, pendant qu’on se saoule à l’idéologie et à la couleur des mots, défont plus vite le tricot de la liberté qu’on ne met de temps à le tricoter.
Ceux-là sont bien sur l’attitude de la bourgeoisie et il y a une abondante littérature et des faits là dessus abondants.
Mais également, ceux-ci sont l’apparition de castes, ou bureaucraties ou nomenclaturas, qui se constituent sur leurs capacités à gerer à la place des autres et cherchent à s’autonomiser en permanence, pour finir par confisquer toutes libertés.
Alors je reprends pour toi les passages de Rosa Luxembourg que j’ai cité en signalant mon émerveillement devant leur précision et leur qualité (entre autres) :
.../....La liberté seulement pour les partisans du gouvernement, pour les membres d’un parti, aussi nombreux soient-ils, ce n’est pas la liberté. La liberté, c’est toujours la liberté de celui qui pense autrement. Non pas par fanatisme de la "justice", mais parce que tout ce qu’il y a d’instructif, de salutaire et de purifiant dans la liberté politique tient à cela et perd de son efficacité quand la"liberté" devient un privilège..../....
.../...Si la vie publique des Etats à liberté limitée est si pauvre, si schématique, si inféconde, c’est précisément parce qu’en excluant la démocratie elle ferme les sources vives de toute richesse et de tout progrès intellectuels. (A preuve les années 1905 et suivantes et les mois de février-octobre 1917.) Ce qui vaut pour le domaine politique vaut également pour le domaine économique et social. Le peuple tout entier doit y prendre part. Autrement le socialisme est décrété, octroyé, par une douzaine d’intellectuels réunis autour d’un tapis vert..../....
Ces avancées sur la liberté, non acquises dans nos sociétés, nécessitent des avancées du droit, lequel consiste à ce que tout ne soit pas sous l’emprise de la dictature de la majorité.
Mais ça ne change rien au fait que nous sommes dans des sociétés où, pour l’instant et même dans toute société en transition, des décisions se prennent opposant des intérêts à d’autres. On peut le regretter mais sauf à trouver mieux c’est comme ça.
A partir du moment où il y a des intérêts contradictoires dans une société ceux-ci sont tranchés d’une façon ou d’une autre. Faire comme si le problème n’existe pas n’est pas une solution.
Copas
16. Retour sur le 22°congrés du PCF, 11 novembre 2007, 19:19
Sans droits des minorités il n’y a pas de décisions majoritaires dans un parti, seulement une direction administrative transformant des militants en caisse de résonance et n’ayant plus d’autres droits que de voter contre sans jamais avoir droit d’élaborer et de faire une contre-proposition.
Copas
17. Retour sur le 22°congrés du PCF, 11 novembre 2007, 19:32
Ah ! Au fait !
Ca y est l’argument massu sorti du Hitler majoritaire (33,1%) n’est plus glissé comme une preuve....
Bon, ça aide de savoir qu’un mauvais argument est bien.... mauvais.
Alors l’argument massu on le transforme en "mais si il avait été majoritaire il aurait pu....." , exact il aurait pu . Et d’ailleurs sa montée s’est produite par une série de phénomènes abolissant le principe démocratique : Interdictions de fait par la violence des autres partis (interdictions légales après la prise de pouvoir ) rendant tout à fait discutables l’existence de conditions démocratiques à son ascension.
Copas
18. Retour sur le 22°congrés du PCF, 11 novembre 2007, 20:12
Copas,
tu cite Rosa Luxembourg, mais où est-il question chez elles de dictature de la majorité ?
Je crois avoir fais la démonstration de l’inanité de cette notion. Quel argument fait tu valoir pour la défendre ? Aucun !
Je pense que tu confonds le fait de s’en prendre à la domination de la bourgeoisie et à ses intérêts de classe avec une dictature, alors explique moi donc quelle différence tu fais entre dictature et démocratie. Car si ces deux concepts sont contradictoires on ne peut être pour une quelconque forme de dictature sans dire ce qu’elle est précisément et se qui justifie qu’on la défende et qu’on puisse sacrifier même momentanément, aujourd’hui en France par exemple la démocratie ?
ça consisterait précisément en quoi la dictature de la majorité en France ? Quelles mesures concrètes seraientt symptômatique de cela selon toi ?
Depuis quand empêcher l’exploitation de l’homme par l’homme est-il une privation de liberté ??
Autant dire que toute loi est liberticide parce qu’elle contraint !
Tu confond le droit de contraindre et la dictature ! Ce n’est pas faire justice à la démocratie et être trop proche de justifier ainsi nombre de dictatures qui ne prétendent que maintenir l’ordre.
Une dictature se définit par la contrainte illégitime qu’elle fait subir à un groupe ou une personne, dans ses moyens comme dans ses fins.
Gilles.
19. Retour sur le 22°congrés du PCF, 11 novembre 2007, 21:03
La formule est simple "Prolétaires de tous les pays, unissez-vous !", dans la France de 2007, ça ferait une énorme majorité, bien audelà des 80%.
CN46400
20. Retour sur le 22°congrés du PCF, 12 novembre 2007, 08:59
Désolant !
Un siècle d’histoire , de débats, de pensée politique effacé d’un trait : ceci justifie mon ironie exprimée plus haut !
Voilà donc réitérée la révolution de pensée du XXI e siècle : "prolétaires de tous les pays unissez vous" !
A quoi sert-il d’intervenir sur Bellaciao si c’est pour annoner des slogans !
Cela te fait peut-être plaisir, ça défoule mais c’est surtout réactionnaire ! Une image des communistes pire qu’une caricature !
Les libéraux n’ont pas à se fatiguer, pourvu que leurs ennemis restent ce genre de communiste et le patronat pourra continuer à faire la fête sur le dos de ces prolétaires que tu prétends défendre !!
Gilles.
21. Retour sur le 22°congrés du PCF, 12 novembre 2007, 11:22
Si l’union des prolétaires était si inopérantes que tu le pense, la caisse noire MEDEF-Sauvagnat n’existerait pas !
CN46400
8. Retour sur le 22°congrés du PCF, 11 novembre 2007, 14:34
N’étant que sympathisant communiste, et donc ne connaissant suffisamment pas l’organisation interne du PCF, je ne peux pas discuter du choix pertinent à faire : centralisme démocratique ou reconnaissance des différentes tendances.
Toutefois, il y a un point sur lequel je rejoins M Karmann : le fait que le PCF doit retrouver sa véritable nature marxiste-léniniste, à savoir une base marxiste dans ses propos et ses propositions mis au goût du jour.
Comment peut-on laisser la presse "dominante", au fil des articles d’éditorialistes soutenant la moindre réforme "moderne" qui, de toute façon, ne les touchera pas, affirmer que les positions de gauche sont obsolètes car irréalistes ?
Il faut que le PCF ait le réflexe de redevenir le parti de classe qu’il n’aurait jamais dû cesser d’être : la classe ouvrière doit être sa base, sans oublier les employés, les petits fonctionnaires qui, bien que n’étant pas l’électorat théoriquement "naturel" du PCF, peuvent largement se retrouver dans les propositions communistes.
Pour arriver à cela, le PCF doit effectivement couper les ponts avec le PS, quitte à perdre, malheureusement, des sièges d’élus locaux... et ne pas forcément glisser vers le grand parti anticapitaliste voulue par la LCR, même si cela ne manque pas d’attrait ! L’expérience de la candidature unique pour les présidentielles avec les altermondialistes, et autres forces anticapitalistes, doivent servir de leçon, me semble-t-il.
Le PCF doit faire entendre sa voix, entre un PS qui s’autoproclame avec suffisance le seul parti de gauche, peut-être pour se soigner de sa nature maladivement droitière, et une LCR, qui, sur le fond, selon moi, rejoint le PCF, mais dont les méthodes systématiquement protestaires (je ne leur donne pas toujours tort) bloquent un dialogue qui serait profitable.
Le PCF doit redevenir le parti des travailleurs de tout horizon : l’implantation des cellules du PCF dans les entreprises, comme c’était le cas auparavant, est une bonne idée pour centraliser toutes les doléances des employés. Le parti aurait une base sur laquelle s’appuyer pour faire des propositions concrètes et qui trouverait un écho dans les classes qui se déplacent peu pour aller voter lors des législatives, par exemple.
Le PCF peut s’allier à des projets de gauche, mais tout en restant indépendant et conforme avec les aspirations qui le font exister. Et il doit affirmer avec vigueur sa position sur les sujets qui fâchent à gauche, et doit arrêter de s’atteler à la charrette capitaliste du PS. C’est pourquoi la participation à un gouvernement ou à un conseil de collectivité locale avec les sociaux-libéraux (car le terme "socialiste" était valable jusque dans les années 30, pour être gentil) est à exclure !!! A moins que le PCF trouve des compromis pour faire appliquer son programme, sinon, il doit se retirer de ses responsabilités et militer pour la réalisation des projets au service du citoyen.
Et je pense que les municipales sont le premier rendez-vous pour ce changement !!!
Du moins, je l’espère !!
Boudda