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Réunion publique avec Gérard Filoche mardi 24 octobre 2006 à 20h15

Publie le jeudi 12 octobre 2006 par Open-Publishing
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L’association " Aux Violons de la Baleine Blanche" vous invite à une réunion publique

avec Gérard Filoche autour de son livre

"La vie, la santé, l’amour sont précaires, pourquoi le travail ne le serait-il pas ?" Faut-il brûler le code du travail ?

Mardi 24 octobre 2006 à 20h15
à la librairie Jonas
14 rue de la Maison Blanche
M°Tolbiac


le mardi 24 octobre 2006 à 20h15

Nous recevons Gérard Filoche

A propos de son ouvrage paru chez Jean Claude Gawsewitch

La vie, la santé, l’amour sont précaires
Pourquoi le travail ne le serait-il pas ?

Faut-il brûler le code du travail ?

Gérard Filoche a emprunté son titre à Laurence Parisot, Présidente du Médef. Le sous-titre du livre : « Faut-il brûler le code du travail ? » donne le ton de l’ouvrage que Gérard Filoche, inspecteur du travail, consacre à une longue déconstruction : celle de 150 ans d’histoire républicaine et sociale.
Aujourd’hui, Laurence Parisot et Nicolas Sarkozy programment une « rupture » avec « le modèle social français » au point de vouloir supprimer l’article 34, ce qui enlèverait aux élus le pouvoir de légiférer sur le droit du travail et la protection sociale.

Gérard Filoche analyse toutes les atteintes successives au droit du travail, toutes les idées reçues, les justifications, les grignotages. Notre intervenant est juriste. Son grand mérite et ce qui le rend passionnant : il envisage le droit comme une émanation des politiques et il le démontre à chaque page. Les droits rognés, en particulier avec les nouveaux contrats, créent la précarité, fragilisent les salariés. La peur de perdre un travail et l’insécurité tuent la combativité et alimentent humiliations et malaises.

Gérard Filoche (nous l’avons déjà entendu) développe dans son discours une vitalité peu commune : en tant qu’inspecteur du travail il a vécu beaucoup d’expériences et il nous les fait partager.

Les Violons vous promettent une soirée très animée

Conviviale sangria en fin de soirée
Participations aux frais : adhérents 1€50 non adhérents 3€

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