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Lorsque ce dont l’argent était représentatif n’est plus devenu que symbolique en 1971, la règle du jeu du système avait à ce point été modifiée que toute la construction empirique des relations interhumaines aurait dû en être modifié tout aussi profondément.
Sans cela, c’est comme si on continuait à jouer au monopoly avec un joueur perdant qui imprime ses billets à volonté, et tout le jeu n’est plus qu’une ineptie sans fin.
Quand on change les règles du système il faut le faire bien ou ne pas le faire du tout car ce qui en découle n’est ni plus ni moins que l’horreur et la famine, de véritables meurtres d’échelle.
Et si en ce moment il est question à nouveau, devant la fatalité, et n’ayant fait que rabaisser et rejeter violemment ceux qui le préconisaient, de changer les règles du système social humain, de ce qui lie les gens entre eux, à travers leurs relations professionnelles, dont découlent leurs relations en général, qui aura l’audace et la prétention de dicter ces nouvelles règles ?
Il faut bien observer que dans la vie d’une société si un tel changement est ordonné brutalement et tyranniquement, ou pire, opéré en catimini ce qui n’enlève rien à la brutalité du crime, à chaque fois dans l’histoire que cela a été fait c’était une décision criminelle, et c’est pourquoi fut inventée la démocratie.
En confiant à la sagesse populaire les clefs de telles décision on s’épargnait de véritables massacres.
C’est à dire que c’est pour une raison fonctionnelle et uniquement de bon fonctionnement du système social humain que la démocratie fut créée, ayant (déjà) observé combien les décisions muries dans des cerveaux atrophiés et autoritaires, qui ne devaient rendre de compte à personne, étaient toujours et de façon déterministe des mauvaises décisions.
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Pourtant c’est ce qui se passe en ce moment.
Je lis certains se posant la question de ce qu’il adviendra du système social humain, dans quel monde vivra-t-on dans dix ans, pour peu qu’il y ait encore une trace de vie sur Terre.
Et pourtant je ne lis personne qui ne s’offusque de la non démocratie, du totalitaire des changements appliquées à la va-vite, par des gens reconnaissables en ce qu’ils n’ont de compte à rendre qu’à d’autres hommes de l’ombre, et qui sont à l’origine de tous les malheurs du monde.
Peut-être s’essaient-ils et peut-être croient-ils y arriver cette fois-ci ?
Mais on sait bien que non, que les gens puissants de ce monde ne possèdent aucun intérêt, aucune foi en le sauvetage de leur âme, aucune raison concrète de sauver la vie des gens et d’y perdre leur fortune, leur pouvoir et leur statut, par lequel ils s’identifient depuis leur naissance.
Il faut vraiment être cons et demeurés pour croire qu’une solution ayant un impact positif émergera de cerveaux qui n’ont de compte à rendre personne ; il faut vraiment être plongé dans la berlue pour ne pas voir que tous les remaniements structurels opérés en ce moment le sont de façon totalitaire, en ne faisant aucunement appel à des votes démocratiques, pourtant faciles et rapides à mettre en oeuvre.
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Si on avait confié au vote populaire le soin de désynchroniser l’argent de l’or en 1971 aucun doute que le refus l’aurait emporté. Aujourd’hui on a des moyens beaucoup plus puissant pour convaincre les masses, et si un vote démocratique doit s’opérer, il doit se préparer un an à l’avance, le temps qu’un Jack Bower à la télé sauve le monde en faisant le « bon » choix.
Même puissamment instruits le vote démocratique aurait peut être été insuffisant, si en amont seules des croyances, des craintes irrationnelles, et des idées reçues étaient livrées à se combattre, en lieu et place d’études brillamment menées, d’analyses impartiales et de simulations réalistes.
C’est à dire qu’il nous faudrait en premier avoir les outils scientifiques (et c’est là que seul Chavez, dans le monde et dans l’histoire de la Terre, parla de « politique scientifique ») pour ensuite, si l’évidence n’arrive pas à choisir, confier le changement de paradigme sociétal à un scrutin populaire.
De là il est sensé apparaître que si on avait ces outils scientifiques il ne ferait aucun doute que les changements actuels sont antinomiques avec la vie sur terre, qu’ils sont criminels et aberrants, qu’ils augmentent encore l’injustice et donc l’entropie du système social humain.
En effet si on renfloue des sociétés privées à but lucratif à qui on loue son argent créé ex-nihilo, et qui se sert dans les impôts pour rembourser leur faillite chronique, alors pourquoi les entrepreneurs les citoyens continueraient-ils à payer leurs impôts, si en retour ils ne font que nourrir la machine qui ne vit qu’en leur serrant la gorge ?
Pourquoi à ce moment-là, on n’imprime pas ces billets pour les donner à ces, notez bien SVP, 923 millions d’humains qui sont en danger de mort par famine, soit, notez bien SVP, près de 18% de la population mondiale ?
Dans quel monde vivons-nous ? N’avons-nous aucun moyen de contrecarrer les plans criminels d’irresponsabilité et antiscientifiques de gouverneurs et des « puissants » qui aiment l’idée de se trouver en « maîtres du monde » ?
Savent-ils au moins que la responsabilité qui incombe à leur position dépasse dix mille fois leur propre vie ?
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Messages
1. Revolution, 28 octobre 2008, 11:48
Nous ne paierons pas pour eux !
Nous contribuables, élus ou simples citoyens,
Ayant constaté la déroute du système boursier,
Ayant observé l’incapacité de certains établissements bancaires à y faire face,
Et devant la réponse du gouvernement qui veut sur-endetter l’État pour leur venir en aide,
Nous refusons catégoriquement d’être mis à contribution pour renflouer les caisses d’organismes privés qui doivent assumer leurs prises de risques inconsidérées.
Nous ne voulons pas payer doublement les conséquences de cette crise financière que nous n’avons aucunement provoquée.
Pour dire non au renflouement des banques avec notre argent, Pour demander un coup d’arrêt à la spéculation destructrice,
Venez nombreux vous rassembler place de la Bourse, Métro Bourse. dimanche 2 novembre à 15h
Ne sauvons pas les banquiers !
http://fautpaspayer.free.fr/
27 octobre 2008 - 18:43
La Suisse aussi vulnérable que l’Islande ?
http://www.swissinfo.ch/fre/swissinfo.html?siteSect=105&sid=9897585&ty=st
INTERDICTION DES PARIS SUR LES toutes les formes de DERIVES financiers :
Pour eviter d’avoir a chercher a l’avenir lors de prochaines catastrophes similaires :
"On cherche à savoir quel est le mécanisme de cette fraude et les éventuelles responsabilités pénales",
Une solution simple pourtant abscente partout :
.....l’interdiction des paris sur l’évolution des prix : en éliminant la prime à la fraude, elle introduit une moralisation immédiate des pratiques, et ceci sans l’adjonction de règles accessoires.
http://www.pauljorion.com/blog/?p=890