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Révolution en Espagne ??

Publie le mercredi 18 mai 2011 par Open-Publishing
23 commentaires

 http://mobile.twitter.com/searches?...

Il y a en plus des sit in organisés devant les ambassades d’Espagne, par exemple à Londres :
- "At 19:00 starts a camp at Spanish embassy at London (UK). #spanishrevolution #europeanrevolution #nonosvamos #acampadasol "

Ou en Italie :
- "Un piccolo gruppo di spagnoli stiamo cercando di organizzare un sitting sia domani sera sia sabato di fronte al Consolato di Spagna a Firenze. Siete invitati a mettervi in contatto con noi e raggiungerci. Vi teniamo informati. "

Quelqu’un a plus d’informations ?

Sur Facebook : "En Espagne nous avons començer des revoltes pacifiques. Nous avons besoin d’aide pour repandre les info. Voir en Twitter #spanishrevolution #europeanrevolution #nonosvamos #acampadasol Vous avez des nouvelles en France ?"

Sur Twitt :
"Es gibt neue Hashtag bei Twitter : #irishrevolution _ #portugueserevolution #italianrevolution #greekrevolution #ukrevolution
Il ya hashtag nouvelles sur Twitter : #irishrevolutio#portugueserevolution #italianrevolution #greekrevolution #ukrevolution"

"‎#spanishrevoution is the #europeanrevolution !! #yeswecamp #nonosvamos"

Messages

  • C’est vrai qu’il y a un mouvement qui prend de l’ampleur , ils occupent les grandes places des grandes villes, dorment et vivent sur place pour certains. Et pas forcément très politisé : il y a de tout dans les manifestants mais surtout des jeunes et très jeunes, le mot d’ordre général est qu’ils en ont marre de la "démocrature".
    C’est assez spontané (appels à des sittings le 15 mai mais ça a bien pris et ça continue donc) et ce n’est pas relayé par beaucoup de syndicats (proche du pouvoir "socialiste" au pouvoir) donc je n’en sais pas grand chose sauf à aller à la pêche soi-même ... Dans ce camping sauvage le meilleur est qu’ils discutent entre tous et toutes de ce qu’il faudrait faire alors ça fait des listes de doléances et ça ébauche des stratégies : à suivre de près !!!!!!!

    Pour ceux qui comprennent la langue, suffit de sauter de liens en liens et vous faites le tour des villes :

    http://www.rebelion.org/noticia.php?id=128642

    http://www.lavanguardia.com/local/barcelona/20110516/54154713003/miles-de-personas-reivindican-un-cambio-de-modelo-politico-y-social.html

    Les cousins du NPA locaux (et d’autres surtout du côté des anarchistes et altermondialistes) poussent aussi au mouvement :

    www.anticapitalistas.org/

    http://anticapitalistes.net/

    http://www.enricduran.cat/

  • En Espagne ou dans "l’État espagnol" ? C’est pas pareil, c’est pas la même vision et si ça démarre sur une globalisation espagnole (un peu équivalente pour les Français au Jacobinisme), on ne changera pas grand chose à la vision mondialisée du capitalisme ambiant...

    exemple : la CGT là-bas, se dit CGT de l’État espagnol et non CGT espagnole, en respectant par là les différentes identités colonisées (Catalans, Basques, etc...). C’est une autre façon de voir et un peu plus respectueuse des peuple de cet état...

    http://www.cgtcatalunya.cat/

    http://www.cgt.org.es/

  • Il se produit ce qui c’est produit en Croatie.

    Des mouvements qui flirtent avec le soulèvement.

    C’est l’effet d’exemple des révolutions en Afrique du Nord, et ça ne fait que commencer.

    Les réponses organisationnelles et en termes de politisation sont un enjeu décisif

    Sont décisives également la capacité de se lier à d’autres couches de travailleurs, de ne pas se faire manipuler contre d’autres couches de la classe populaire, la capacité à développer ses propres organisations sans se laisser abuser par les mirages du système parlementaire, la capacité à résister aux tentations fascistes .

    Ce mouvement, après de très nombreux en Europe, prouve encore que ce n’est pas le potentiel de révolte qui manque à la classe populaire mais la faiblesse des outils organisationnels pour triompher sur ses objectifs et l’éclairage de la bataille par la perspective d’une société socialiste.

    Après le Portugal, ce mouvement s’étend .

    Renforcer les capacités d’auto-organisation, de centralisation de cette auto-organisation face au régime, etc

  • les manifestants espagnols qui s appellent eux-mêmes les "indignés" prennent pour cible tout l establisment politique espagnol et dénoncent le bi-partisme du PSOE et du PP qui sont incapables de résoudre la crise quand il ne l ont pas provoqué , mais ils contestent également les organisations syndicales, les commmissoins ouvrières ( CCOO tendance communiste et L UGTT tendance socialiste ) qui négocient avec le pouvoir le blocage des salaires et repoussent l âge de la retraite ....

    seule IZQUIERDA UNIDA( coalition de gauche autour du PCE ) échappe aux critiques , car c est le seul parti qui a voté contre toutes les mesures d ’austérité du gouvernement et c’est le seul parti qui a apporté son soutien aux manifestants et appelé les espagnols a participer à ces manifestations tout en respectant l’ autonomie du mouvement .

    les manifestants déclarent s’inspirer des révoltes des peuples arabes et islandais et exigent notamment que comme en ISLANDE le gouvernement ne renfloue pas les banques par une politique d’austérité uniquement supportée par le peuple .

    Il semble que les manifestations prennent de l ampleur , hier plus de cinquantes grandes villes étaient concernées , les places et les édifices publics étaient occupées par des milliers de manifestants et la police à souvent utilisé la violence pour les déloger .

    Pourquoi ce silence en FRANCE sur cette révolte ? les médias aux ordres d un pouvoir qui se satisfait du bi-partisme sont quasiment muets sur ces manifestations , mais que dire des syndicats et de la gauche prompts à soutenir les révoltes en TUNISIE et en EGYPTE et qui semblent gênés aux entournures pour apporter leur soutien aux indignés espagnols , la révolution est elle interessante seulement lorsqu elle se déroule loin de nos frontières et est -elle jugée Inoportune lorqu elle s approche de nous ?

    • Pourquoi ce silence en FRANCE sur cette révolte ? les médias aux ordres d un pouvoir qui se satisfait du bi-partisme sont quasiment muets sur ces manifestations , mais que dire des syndicats et de la gauche prompts à soutenir les révoltes en TUNISIE et en EGYPTE et qui semblent gênés aux entournures pour apporter leur soutien aux indignés espagnols , la révolution est elle interessante seulement lorsqu elle se déroule loin de nos frontières et est -elle jugée Inoportune lorqu elle s approche de nous ?

      eh... faut pas déconner quand même, le soutien aux révolutions arabes est quand même très léger. A la limite inexistant. Si ce n’est le NPA qui a essayé de faire quelques petits trucs là dessus, à sa façon, + des collectifs locaux.

      Sans parler de ceux qui n’ont jamais cessé de critiquer et d’attaquer les révolutions d’Afrique du Nord...

      De plus, l’histoire fait que l’Algérie, le Maroc et la Tunisie nous sont autant proches que l’Espagne.
      Nous partageons au présent une grande partie de la même histoire et ce n’est pas parce que l’UE divise les peuples entre ceux qui sont dedans et ceux qui sont dehors qu’il convient de rouler des patins à la division.

      Je signalerai qu’également les mouvements qu’il y a eu en Croatie et au Portugal n’ont pas beaucoup intéressé grand monde, il y en a même qui jetaient des quolibets contre les Croates et les Slovènes (qui ont repoussé par référendum à 80% une agression sociale), parce que ces nouilles sont pro-serbes et anti-autres ex-nationalités de l’ex-Yougoslavie.
      Pourtant la Croatie est plus proche du sud de la France que des Baltes ...

      Bien, je rappellerai également qu’il a fallu ramer des semaines et des semaines en parlant de la Tunisie pour que même l’extrême gauche commence à se poser des questions sur ce qui se déroulait.

      Les grands médias ce fut encore après, il faut pas réviser l’histoire là dessus (A2 a passé un petit truc sur l’Espagne aujourd’hui, ce qui est quand même un immense progrès par rapport à inconsistance totale de la couverture médiatique sur le début des révolutions méditerranéennes)

      Il ne faut pas là dessus reconstruire l’histoire, la Tunisie ramait dans la révolte dans un silence médiatique étourdissant et il a fallu populariser, en parler et en reparler pour que la curiosité se réveille un peu.

      Pareil pour Madison et le Wisconsin, ce n’est pas encore rentré dans la cervelle épaisse de la gauche franchouillarde (car ça heurte son entendement sur l’image qu’elle a du peuple américain) et la bataille a été longue pour qu’"on" en parle. et pas beaucoup encore.

      On a un problème de gauche camembert ensuquée en France, bien franchouillarde et tournée autour de son nombril et de son arrogance.

      On a un problème de médias et de contre-info (c’est pas nouveau) mais il faut re-pilonner sans cesse pour faire passer l’info et ça finira par se faire.

      Il nous faut donc parler, reparler, populariser , passer les vidéos, les news, les lettres de là bas, pour que lentement on se rende compte que ce qui se passe là c’est quand même plus important que de s’astiquer la nouille sur le destin de DSK.

      Les révolutions d’Afrique du Nord sont des particularités plus avancées qu’ailleurs (car dans des maillons faibles) d’un mouvement très vaste qui secoue également l’Europe depuis quelque temps.

      Faire ressortir ce lien important (sans opposer ici et là bas) est un grand enjeu .

    • Espagne : rassemblement interdit à Madrid, où la mobilisation se poursuit

      Des manifestants sont rassemblés à Barcelone à l’appel du mouvement "Démocratie maintenant", le 18 mai 2011

      Plus d’un millier de manifestants, criant leur colère contre la classe politique, le chômage et les retombées de la crise, se sont de nouveau rassemblés mercredi soir à la Puerta del Sol, en plein centre de Madrid, défiant une interdiction des autorités locales.

      Aux cris de "nous avons le droit de nous indigner", les manifestants, répondant à des appels lancés sur les réseaux sociaux, ont envahi depuis le début le début de la semaine les rues des grandes villes d’Espagne dans l’espoir de faire entendre leur voix avant les élections locales de dimanche.

      "Vous prenez l’argent, nous prenons la rue", proclamait l’une des banderoles dépliées à la Puerta del Sol, lieu de rassemblement emblématique au coeur de Madrid, où plus d’un millier de personnes manifestaient mercredi soir en dépit d’une interdiction des autorités.

      "Si vous ne nous laissez pas rêver, nous ne vous laisserons pas dormir", assurait une autre banderole accrochée à l’entrée du métro.

      La commission électorale a interdit ce rassemblement en estimant qu’il risquait "de perturber la campagne électorale et la liberté des citoyens dans leur droit de vote".

      "Nous avons l’intention de rester ici jusqu’aux élections" de dimanche, a rétorqué Juan Rubio, un porte-parole de ce mouvement hétéroclite, rassemblant beaucoup de jeunes, mais aussi des citoyens de toutes origines, chômeurs, fonctionnaires ou retraités, qui réclamant "une vraie démocratie, maintenant".

      "S’ils nous délogent, nous allons nous asseoir, tout se fera de façon pacifique, et s’ils nous délogent définitivement, nous reviendrons demain", a promis Juan Rubio.

      Une quinzaine de voitures de la police anti-émeutes avaient pris position autour de la place.

      Après une manifestation de plus d’un millier de personnes mardi soir, des centaines de jeunes étaient restés pendant la nuit à la Puerta del Sol, dont l’occupation s’est poursuivie mercredi.

      "J’espère que cela servira à quelque chose. Ce qui me réjouit le plus c’est de voir des gens de la jeune génération, qui effacent l’idée selon laquelle la jeunesse espagnole ne sait que faire la fête", assurait Salvador Guerrero, stagiaire non rémunéré de 28 ans, qui vit avec sa grand-mère, sur une pension de 600 euros par mois pour tous les deux.

      Des manifestations semblables ont été organisées dans toutes les grandes villes d’Espagne, et d’autres rassemblements interdits mercredi soir notamment à Séville et Grenade, dans le sud.

      Les manifestants défendent des revendications très disparates, parfois confuses et dénoncent le système politique dominé par deux grands partis, socialiste et conservateur, la "corruption", et réclament plus de justice sociale

      Mais dans un pays peu habitué des manifestations de masse, tous expriment une immense lassitude face aux retombées de la crise et au chômage, qui a continué à grimper au premier trimestre pour atteindre un taux record de 21,19%.

      En février, 44,6% des moins de 25 ans étaient sans emploi.

      Le mouvement, spontané, a surpris les politiques en pleine campagne pour les élections, qui devraient selon tous les sondages se solder par une déroute des socialistes au pouvoir, lourdement sanctionnés pour leur politique d’austérité anti-crise, face à la droite conservatrice du Parti Populaire.

      "Je comprends que ces choses arrivent", assurait mercredi le chef du PP, Mariano Rajoy, en qualifiant de "terrible" le nombre de jeunes "qui veulent travailler et ne peuvent pas". (boursorama)

    • Tu as raison COP : faut pas déconner !!! si tu considères qu’il y a eu retard à" l ’allumage "pour soutenir les insurgés TUNISIENS et EGYPTIENS , cela aurait du servir de leçon et ne pas se renouveler avec les "indignés" espagnols ...

      Mais suis-je bête , j’avais oublié qu’ en FRANCE tout le monde a les yeux fixés sur le présidentielle et que ce n’est pas donc le moment d affoler les bobos en soutenant des révoltes qui se déroulent à nos portes et qui pourraient faire tâche d’huile , dès fois que ces bobs excédés par SARKO SE METTENT A VOTER EXTREME GAUCHE ...

    • dès fois que ces bobs excédés par SARKO SE METTENT A VOTER EXTREME GAUCHE

      C’est à dire, ?

      J’avoue que là je comprends pas, tu penses à quoi, à qui ?

      Je te croyais sur la ligne" abstention révolutionnaire" ?

      Plus fondamental sur le sujet :

      j’essaie d’avoir des infos les plus"objectives "possibles sur ce jasmin espagnol..

      Une copine de Barcelone m’a promis un papier pour B.C.

      Me resterait à le traduire.

      J’attends.

       Il y
      a deux écueils à éviter :

       Se pâmer et"enjoliver" un mouvement qu’il faut voir à la fois dans ce qu’il"porte" et dans ses m"limites".

       "Ricaner" parce que c’es tpas de la manif à millions de voix..et de pieds en marche.

      Il y a aussi à réfléchir :

      La contestation du Capitalisme est une chose excellente.

      Tant qu’avec l’aide d’un Parti révolutionnaire et surtout de la Lutte des classes tous terrains et massive, ça ne te"moouline pas du COMMUNISME " on courra toujours le risque que ça en "reste" à reste à du grattouillage de prurit..

      Cordialement

      A.C

    • c est à dire ALAIN que je pense que ceux qui étaient soit disant les premiers à soutenir les révoltes en AFRIQUE DU NORD , le NPA par exemple, sont un peu plus lents à réagir quand les "indignés espagnols " se révoltent également en se référant aux évènements d EGYPTE de TUNISIE et D ISLANDE .... Ma position est qu étant donné la déliquéscence de l extrême gauche , toutes les voix sont bonnes à prendre mais pour cela il ne faut pas créer trop de "troubles "pour ne pas affoler le bourgeois qui déçu par SARKOZY pourrait voter pour ellle ... parler de la révolution OUI , mais faut quand même pas déconner ce n ’est pas le moment pour jouer aux "indignés" .

      JE SUIS DONC TOUJOURS SUR LA LIGNE DE L ABSTENTION REVOLUTIONNAIRE

      AMICALEMENT

    • Bien que je sois en décalage avec le NPA , tu déconnes encore mon ami

      le NPA a mis à peu près au moins des semaines après le début du mouvement en Tunisie avant de bouger quand il s’est rendu compte que la bataille était significative...

      Comme sur la Croatie d’ailleurs. Pendant que sur ce dernier sujet l’extrême gauche campiste au mieux bavait de haine et plus généralement roupillait.

      Les copains espagnols du NPA sont en plein dedans.

      et le NPA en parle, comme d’autres, quelques jours après le début , alors que ça a mis des semaines pour la Tunisie, donc l’inverse de ce que tu prétends.

      Il ne sert donc à rien de s’exciter là dessus

      Et se concentrer sur le début de ce mouvement et ce qu’on peut en comprendre.

      Et comme pour le Portugal il y a beaucoup de choses à dire (et sur les partis également).

      Ce qui est démontré à nouveau c’est une défiance envers les partis existants, une volonté de mobilisation contre la capitalisme.

      C’est à nouveau la démonstration éclatante que de grands potentiels de mobilisation existent mais que ce qui manquent ce sont des partis et outils d’organisation de masse correspondants nouveaux , afin de construire la permanence de la mobilisation, croitre, imposer des reculs à la bourgeoisie, aller vers la révolution.

      Faiblesse des organisations existantes (en matière d’organisation et d’orientation politique) mais fort potentiel de mobilisation = des bas encore plus bas qu’avant mais des hauts encore plus hauts

  • Pour l’instant il semble que ce mouvement interroge certains grands journaux US comme le Washington Post qui a titré là dessus

    sinon il y a le live sur la Puerta del Sol comme au Caire....

    je n’arrive pas à passer le lien mais on peut le voir sur cette page là.

    • Assez difficile de suivre sur la toile.

      Les blogs sont surbookés et parfoi sfragiles de"constitution"

      Dommage que celui ci, qui serait un des plus complets soit rarement accessible la journée(et tout lemond en’est pas somnambule comme moi)

      http://democraciarealya.es/

      Mais en passant par

      http://democraciarealya.es/?page_id=88

      on peut avoir du live et aussi,le Manifeste

      extrait

      La democracia parte del pueblo (demos=pueblo ; cracia=gobierno) así que el gobierno debe ser del pueblo.

      Sin embargo, en este país la mayor parte de la clase política ni siquiera nos escucha.

      Sus funciones deberían ser la de llevar nuestra voz a las instituciones, facilitando la participación política ciudadana mediante cauces directos y procurando el mayor beneficio para el grueso de la sociedad, no la de enriquecerse y medrar a nuestra costa, atendiendo tan sólo a los dictados de los grandes poderes económicos y aferrándose al poder a través de una dictadura partitocrática encabezada por las inamovibles siglas del PPSOE.

      @Richard P.

      je crois que lorsque tu évoques le rejet des Partis(ils parlent de bipartisme PPSOE -commeici certains disent UMPS- terme que j’évite quand je me relis parce que ça pue le slogan FN) dire que Izquierdaunida serait "épargné" n’est pas , hélas, tout àfait juste..

      "I.U-verde"cette espèce hispanique de die linke ou les débris pécéiens sont agglomérésà quelques " écolos"-unis à quelques groupes dits trotskistes,elle est pasfustigée...mais c’est parce quecette "force politique" , la jeunesse en révolte n’a rien à foutre de ces contorsions politiciennes !

      Beaucoup plus que "chez nous", la social-démocratisation quasi totale du PCE date des années 77-80, quand le Parti à couilles de résistance , principale force antifranquiste, intelligente dans l’entrisme des CCOO au sein des syndicats verticaux fachos, très influent au sein des universités , initiataeur d’’unités populaires de masses ..a troqué son costume glorieux de la Résistance au franquisme pour la capitalation devant la "normalisation" de 76-77 ;

      Acceptant , ce qui est impardonnable, le baisemain au roi qui fut le seul memebre du conseil des ministres franquistes à demander àFrancode flinguer GRIMAU, malgré la presion mondiale, y compris papale et alors que le Caudillo hésitait !!

      Du baisemain au baise- peuple à la Moncloa, ce fut un court chemin à genoux comme pour les pèlerins pénitents de St Jacques de Compostelle !

      Je rappelle pas ça pour jouer à l’historien hispanisant.

      On ne peut pas, ni en Espagne, ni en France, se rouler dans la compromission de classe et espérer compter pour quoi que ce soit quand se lève un "nouveau" qui porte des espoirs..

      Ceci dit, attention attention...

      Je suis un shooté à l’info et je crois suivre la situation autant que d’autres.

      Je répête :

      Le déni "d’HIRONDELLE dans le ciel printanier des LUTTES" serait une connerie ne permettant pas dialectiquement d’analyser des évolutions sur le curseur Capital/travail en Espagne

      Comme ailleurs.

      Mais voir l’Espagne envahie d’hirondelles comme dans le film "les oiseaux" ce serait tout aussi con..et comme d’hab, , cela nourrirait du manichéisme genre "ON a gagné" ou "ON a perdu"

      Copas a raison d’insister.

      c’est l’absence d ’ORGAS de classes qui qui est un terrible handicap.

      Certains de mes copains du PC ne comprennent pas pourquoi je suis tellement "hargneux", plus dur à leur égard qu’envers l’ex LCR ou LO..

      Tout simplement parce que le réservoir de dévouement, de courage, d’’expérience de ldc , au sein du PC et dans sa mouvance aurait été , en ces temps d’aggravation de la Crise systémiquedu K, un drôle de "bouclier révolutionnaire" pour enfoncer les bataillons du K.

      C’est pas hors sujet , selon moi.

      Le monde bouge, le fil rouge de la lutte des classes traverse une Société ou des millions,des centaines de millions e travailleurs, de jeunes, tatonnat dans la révolte, de Tunis à la Puerta del Sol, ménent une lutte dont certains ignorent qu’elle est objectivement anticapitaliste comme jamais !

      Et c’est là que la colère m’étouffe !

      Quand je lis, effaré que çaconduit , partout , à ce que despartis qui osent se réclamer du communisme, regardent , se méfient parfois, donnent des"conseils", essaient d elarécup,’ alors qu’ils sont RESPONSABLES et donc COUPABLES de Non Assistanceà classe en danger..depuis des décennies !

      Faux culs e, inconscientsou non (pour certains)remparts du Capital, ils me font chier avec leur feuilleton traitant des modalités d’enterrement du toute référence au COMMUNISME, de par la tambouille politicarde qui prépare un 2012 de merde !

      Cordialement

      A.C

    • ALAIN je suis d accord avec toi sur "l histoire " de IZQUIERDA UNIDA ; mais il faut aussi reconnaitre que depuis que CAYO LARA est responsable et que la faction la plus communiste du PCE a repris les choses en main ; IZQUIERDA UNIDA adopte une ligne politique qui rejette les compromissions avec le PSOE et a ainsi voté contre toutes les mesures d ’austérité , de plus IZQUIERDA UNIDA ne fricote plus avec la monarchie : la semaine dernière dans un meeting préparatoire aux élections CAYO LARA a réclamé le retour à la république , alors certes IZQUIERDA UNIDA n est pas encore ce que l on pourrait appeler un parti révolutionnaire , mais l évolution est posotive et il faut le reconnaitre .

      les manifestants contestent le bi-partisme mais pas seulement , ils critiquent et le mot est faible les organisations syndicales qui ont trahis les travailleurs et tous les partis de l échiquier politique espagnol qu’ils jugent incapable de faire des propositions et de mobiliser la population ; je te signale quà ALICANTE , les responsables de la manif ont éjecté de celles-ci des militants d ectrême gauche qui voulaient imposer leur propre mot d ordre ...

      IL y a donc une similitude avec la FRANCE , le rejet de tous les partis politiques , les espagnols manifestent en dehors des partis politiques et les français s abstiennent
      massivement aux élections .

      comme toi je me tiens informé par ma famille dont presque tous les membresont au PCE ou à IU deplus étant toalement bilingue , cela me permet de lire la presse espagnole et d écouter la TVE et j ai noté avec surprise que ces médias traditionnels parlent plutôt avec sympathie du mouvement du 15 M à l ’exception de la presse du PP ;

      d accord avec toi également pour dire qu il faut attendre d en savoir plus sur les orientations et les objectifs de ce mouvement du type d organisation dont il veut se doter et vérifier s il est suffisemment fort pour résister à la répression et aux tentatives de récupérations