Robert Ménard, reporter garde frontière

Depuis de nombreuses années, Robert Ménard, journaliste et ancien secrétaire général de l’association Reporters Sans Frontières s’est fait une spécialité de taper sur le régime castriste. Utilisant bien sûr la légitimité de son association, toutes les rumeurs étaient alors bonnes pour alimenter le mythe d’un Cuba dictatorial, classé comme l’avant dernier pays, en matière de liberté de la presse…

Sans entrer dans ce débat, il est néanmoins bon de remarquer que les pays occidentaux ont une situation classée comme “plutôt bonne”, tandis que quasiment l’ensemble de la presse appartient à quelques grands capitalistes.

Mais revenons plutôt à Robert Ménard. Ce grand défenseur des droits de l’homme avait déjà vu son objectivité remise en question par ses rapports avec la CIA. Mais ce point restait controversé, et d’aucuns avaient vus là une tentative des pro castristes de salir le chevalier blanc Ménard.

Hors voici que ce dernier fait beaucoup parler de lui quant à ses opinions politiques qu’il a décidé de rendre publiques. Monsieur Ménard se réjouit du score de Marine Le Pen , et va même jusqu’à publier un essai intitulé “Vive Le Pen“. Cela n’étonnera pourtant pas ceux qui avaient déjà suivi ses frasques journalistiques, avec notamment son soutien à la torture (dans certains cas), la peine de mort, ou le fait qu’il souhaite à ses enfants de ne pas être homosexuels… Le programme du F.N…

Mais l’histoire de cet histrion médiatique ne nous intéresserait pas s’il ne s’agissait pas là d’un véritable fait de société. En effet, après avoir assisté à l’avènement de la “droite décomplexée”, voici l’”extrême droite décomplexée”. Je veux parler bien sûr des Le Pen et Ménard, mais aussi de Zemmour, Hortefeux ou Guéant.

Le temps est fini où les anti communistes utilisaient des associations prétendues apolitiques pour imposer leurs points de vue. Ils le font maintenant à visages découverts… Les positions se radicalisent à droite, la honte de leur passé collaborationniste qui les faisait garder profil bas s’en est allée. Ils sont fascistes et en sont fiers.

Contre ce retour de la réaction, il n’y aura pas cent solutions. Il faudra se radicaliser. Il faudra se battre sur tous les fronts et ne rien lâcher. L’heure est venue de prendre parti ! Comme disait Coluche : “Choisis ton camp camarade !”.

FP pour
le chicaneur http://www2.lechicaneur.info