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Royal n’exclut pas la présence de ministres UDF dans un gouvernement

Publie le mardi 24 avril 2007 par Open-Publishing
12 commentaires

NOUVEL OBS FR

Ségolène Royal n’a pas exclu mardi soir d’intégrer des ministres UDF dans un gouvernement et a précisé son offre de dialogue avec l’UDF, qui pourrait prendre la forme d’une "séance de travail restreinte".

"Il ne faut pas rentrer tout de suite dans ces logiques-là. Moi, je fais les choses sur les convergences des idées et ensuite j’en tirerai toutes les conséquences, y compris dans la construction de la majorité présidentielle", a-t-elle déclaré devant la presse après son meeting de Montpellier (Hérault).

Alors qu’on lui demandait si elle pourrait faire entrer des ministres UDF dans son éventuel gouvernement en cas de victoire le 6 mai, la candidate socialiste a répondu : "bien sûr". "Une majorité présidentielle se construit dans un gouvernement et dans une majorité à l’Assemblée", a-t-elle ajouté.

Ségolène Royal a également précisé son offre de dialogue avec l’UDF. Il s’agirait d’une "séance de travail restreinte pendant laquelle on discute, on regarde ce qui converge" avec "quatre ou cinq" personnes "de chaque côté", a-t-elle détaillé, faisant état de "contacts entre les proches" entourages des deux camps. L’ancien président de la Commission européenne Jacques Delors est "prêt à participer" à cette réunion, a-t-elle indiqué.

Alors que le président de l’UDF pourrait laisser la liberté de vote à ses troupes, Ségolène Royal a dit croire encore en la possibilité d’une réponse positive. "Je pense que ça reste possible. C’est mon intuition politique. Moi, si j’étais à sa place, je le ferais", a-t-elle glissé. "Ce n’est pas évident pour lui, mais je pense que ça reste possible" car "tant que les choses ne sont pas faites, tout est toujours possible. Il y a des moments dans l’histoire où les choses se débloquent".

"C’est une belle façon de voir la politique, ça mérite d’être tenté", a-t-elle relevé. "Ce n’est pas une initiative tactique. Je la prends sans arrière-pensée parce que je la crois possible", a-t-elle poursuivi. "L’histoire s’écrit, on va voir comment ça va s’écrire", a-t-elle temporisé. "Il y a des passages étroits mais on peut les prendre, des crêtes de montagne".

Enfin, la candidate de la gauche a reconnu avoir pris "un risque" en faisant cette proposition et en sortant ainsi "des schémas traditionnels". Elle a affirmé ne pas avoir senti de "réticences" au PS, mais des "questionnements". "Je ne peux pas me permettre de faire d’erreur, mais je dois être en phase avec mon temps", a-t-elle conclu. "C’est autour d’une élection présidentielle qu’une rénovation peut se faire" et "c’est un moment que je ne pouvais pas laisser échapper". AP

Messages

  • Rien de surprenant...

    Le PS n’a plus d’allier à gauche qui peut lui porter des voix...

    Il se tourne à droite.

    Bien qu’il avait déjà un pied dedant. Des courants de pensées : Delors, DSK ne sont pas loin de l’UDF.

    Que reste t’il de Socialiste au PS ?

    Réellement ?

    à Quand un vrai parti de GAUCHE ?

    Après des alliances qui ont fait disparaitre le plus important parti d’après guerre, le PC...

    Après des trahisons, avec des lois qui vont à l’encontre de la classe ouvrière... loi Auroux, Aubry, Gaissot... qui permettent de détruire le temps de travail hedo, et les logements...

    Il faut un vrai parti qui nous représente.

    à nous de le créer !

  • Premier temps : battre Sarko qui représente l’extreme droite.
    c’est accepter, en quelque sorte, que le PS passe quasiment à droite.
    Mais bon..... une droite démocratique.
    Chassons le danger du fascisme sarkosien, pire que la betise haineuse du FN

    Deuxieme temps : reconstruire la gauche.

    difficile ? certainement.
    possible ? Si nous le voulons.

    Marc

    • le Ps est au abois, ils font n’importe quoi en allant draguer les centristes ???
      Sarko tire son épingle du jeu. Il suffit de regarder ce qu’il a raconté hier en Normandie. La manière dont il a dragué tous les électorats...en insistant bien sûr sur l’extrême droite, mais en n’oubliant pas les centristes...Son discours était celui d’un homme de droite, d’extrême droite même...avec même des tentatives anti-libérale (protectionnisme, réhabilitation d’un capitalisme français...)Bref, a ce petit jeu il gagnera surement ! face à l’incohérence des socialistes qui récoltent aujourd’hui le fruit de leur politique !

    • marc ok pour battre sarko et surtout dans les luttes !
      mais pour ce qui est de reconstruire "la gauche" si c’est l’union ps ,pcf non merci !!
      Le ps est à DROITE !!!!!
      aDROITE
      a lors rien a faire avec lui,m^me pas sauver un poignée de député.
      Reconstruire une organistaion communiste cela passe apr un dialogue avec la lcr et peut être lo
      Je sais ça fout les boules aux milkitants pcf,mais quand la direction participe à un gouvrenement bourgeois ça fout pas les boules aussi ?
      Alors virage à gauche toute et larguons le ps !
      Et pour faire bonne mesure renversons la direction social democrate de la cgt
      Si elle rest à la tête de la cgt ,les luttes seront envoyées sur une voie de garage
      Déja Thibault refuse d’appeler à voter CONTRE sarko,de maniere claire et nette,dans le but de continuer a se rapprocher de la cfdt
      Je comprends pas les camarades qui critique le ps et qui soutiennent Thiabult et la direction de la cgt.
      Baboeuf

  • Problème mal posé ! il faut dire : Des ministres socialistes dans un gouvernement UDF ?

    Comme jadis le PC pour le PS, celui-ci n’est qu’une force d’appoint pour l’UDF !

    Avec ce genre d’état major, nos anciens, hier, se sont retrouvés dans les rizières d’Indochine et les djebels d’Algérie. Demain nos enfants pourraient visiter l’Iran, Cuba, le Vénézuela...etc

    CN46400

  • Le PS est bien obliger d’aller prendre des voix la ou elles se trouvent. De notre coté le nombres de voix est assez faiblardes (vu les scores de des antilibéraux en général). Même s’il peut paraitre encore plus rebuttant d’aller voter pour des socialistes qui ouvriraient la porte a l’UDF, c’est malheureusement la seul façon d’ecarter le nain de l’ump. Nous avons bien était capable de serrer les fesses et de voter pour Chirac, alors se compromettre avec les socialos et l’udf c’est un peu moins pire. Ce n’est pas un idéal en soi en effet mais 5 ans de plus de cette droite haineuse du peuple nous conduira sans aucun doute à des affrontements violents dans ce pays. Alors même si j’irais voter en trainant les pieds, je voterais quand même pour Royal et pourtant je m’étais bien juré de ne pas le faire. Une fois la menace de l’ump ecarté recommencant a travailler sur cette union des vrais gauche ! Un Bovétistes

  • pourquoi pas ,puiceque seul bayrou qui défendu ASS des chomeurs les rmistes les pauvres,

  • Cela n’a absolument aucune importance, car sur plusieurs dossiers, dont la réhabilitation d’une partie du service public, par exemple la poste, la candidate Royal elle-même était à la droite du candidat Bayrou... sur les droits fondamentaux, idem ; la question est : qui sera premier ministre et laissera-t’il ses ministres réaliser la singularité de leurs engagemens propres dans le consensus ? C’est à-dire chercher à rompre le consensus pour réaliser l’alliance est plus intéressant. La diversité critique à l’oeuvre plutôt que la ligne unitaire paraît plus réaliste et en mêm temps plus contemporain... Et vaincre Sarkozy qui s’ouvre au contraire de toutes parts, n’est pas un mince programme. Ce n’est pas en refondant la ligne rigide que tu vas sauver le parti, ni te donner à voir un autre président que Sarkozy qui avance pour réformer définitivement la France et l’Europe réac de la majorité unanime comme majorité qualifiée pour ne jamais révoquer, camarade ;-)

    L.