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S.N.C.F. embarquement immédiat !

Publie le vendredi 12 décembre 2008 par Open-Publishing
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je suis passée à la gare de Rouen, cet après midi. Un jeune venait de se faire interpeller devant la gare par 6 flics. il était très calme. ils l’ont emmené à l’exterieur de la gare. J’ai commencé à discuter avec un monsieur qui était resté depuis le début et attendait de voir ce qui allait arriver. il m’a dit qu’il estimait que c’était degueulasse, qu’on était plus en démocratie Il m’a dit que ce jeune avait craché par terre dans la gare en sortant de son train.

Un guignol de la police ferroviaire l’a intercepté et a appelé la police ! ils se sont donc ramenés à 6 et l’ont encerclé ! le rambo de la police ferroviaire est venu signer un truc. Manque de bol ile gamin n’avait pas de piece d’identité, ils ont fait venir un véhicule et l’ont embarqué ! un vrai mino avec une main plâtrée, prêt à chialer ! Surement un dangereux anarcho autonome de l’ultra gauche, qui s’était fait un plâtre pour cogner sur les flics !!! Reste à esperer que des papiers il en ait car il était d’origine étrangère.

Ah ça c’est des mecs des vrais, à six contre un !!On ne peut rien faire contre ces brutes ? Ensuite au moment ou il a été embarqué j’ai dit haut et fort ce qui venait de se passer, quelques personnes s’étaient attroupées. Après on va s’étonner que ça finisse comme en Grèce !!! Au secours on étouffe !!!

Parlons de l’arbitraire policier, que ce genre de pratique ne passe pas inaperçu !!!!

Pourquoi sont ils venus à 6, pour toucher leur prime d’arrestation au facies ?

Messages

  • Nul n’est censé ignorer la loi. Lorsqu’il s’est retourné au milieu d’une conversation pour cracher par terre devant son lycée, Madiale n’imaginait pas qu’il se retrouverait au banc des accusés quelques mois plus tard. Ce lycéen de 19 ans a cependant évité la condamnation, jeudi 11 décembre, devant le tribunal de police d’Evry (Essonne), le juge estimant que la citation à comparaître était irrégulière. Il risquait une amende de 3e classe, pouvant aller jusqu’à 450 euros, pour "non-respect d’un règlement sanitaire départemental", en vertu de l’article 7 du décret 2003-462 du 21 mai 2003.
    Madiale s’en est sorti indemne. Mais les amendes pour crachat n’ont rien d’exceptionnel, précise-t-on au tribunal de police d’Evry, même si elles font rarement l’objet d’une citation à comparaître. La dernière affaire de ce type à avoir été médiatisée remonte à janvier 2006 : un lycéen de 16 ans avait été condamné à une amende de 135 euros pour avoir craché à un arrêt de bus à Lyon, en référence à un décret du 22 mars 1942, selon lequel il est interdit de "cracher ailleurs que dans les crachoirs disposés à cet effet" sur les voies ferrées. Un texte hérité de Vichy, à une époque où la tuberculose faisait des ravages et où les crachoirs étaient légion.
    RETOUR EN GRÂCE
    Depuis les travaux de Pasteur à la fin du XIXe siècle, le crachat, accusé de véhiculer la tuberculose et d’autres maladies, est dans la ligne de mire des autorités sanitaires. Mais la loi de 1942 marque un véritable tournant dans l’histoire du glaviot, le début de sa disgrâce. A dater de la seconde guerre mondiale, les progrès de la médecine et de l’éducation vont entraîner une véritable prise de conscience de la part du public, raconte Martin Monestier, auteur d’un ouvrage consacré à la question (Le Crachat. Beautés, techniques et bizarreries des mollards, glaviots et autres gluaux, au Cherche-Midi). Dans les années 60, les panneaux interdisant de cracher disparaîtront même des villes occidentales, signe que la quasi-totalité de la population a alors cessé de cracher. Sous la double férule de la bienséance et de l’hygiène publique, le mollard est alors en sérieux déclin, menacé d’extinction.
    Il va renaître de ses cendres dans le courant des années 70, profitant de deux phénomènes de société majeurs. En premier lieu, l’essor des retransmissions télévisées d’événements sportifs. "Les sportifs sont des cracheurs automatiques, écrit Martin Monestier. Cette famille regroupe les très nombreux cracheurs qui glaviotent inconsciemment, de façon mécanique. (...) Les adolescents, à vouloir trop s’identifier à eux, en adoptent les belles manies." A l’occasion d’un seul match de football de Ligue 1, des comptages ont permis de recenser pas moins de 150 crachats, assure-t-il. Le deuxième facteur expliquant le retour du crachat sur le devant de la scène résiderait dans le brassage de populations qui s’opère depuis quelques décennies. Les migrants, explique-t-il, ont importé dans leur pays d’adoption cette habitude, parfaitement acceptée dans d’autres régions du monde.
    LA MAUVAISE RÉPUTATION
    Le crachat fait donc un retour irrésistible dans le monde occidental. 60 % des jeunes auraient adopté cette habitude condamnable au regard de la loi, précise M. Monestier. Acte des plus ambivalents (il exprime tour à tour le mépris, la sincérité, la haine ou la détermination), il constitue pour certains jeunes un acte d’identification aux idoles du sport, ainsi qu’une affirmation de soi. Contrairement aux autres sécrétions, le crachat n’est pas une nécessité physiologique, explique Martin Monestier. Il est un don, une trace de soi, une façon de s’affirmer dans l’espace, dont les sens sont multiples.
    Mais s’il a été chanté par Léo Ferré qui rendait hommage à ce "pèlerin gélatineux et froid" ("Le Crachat"), le crachat reste un grand tabou des sociétés modernes, indissociable de sa mauvaise réputation : sa résurrection coïncide en effet avec le retour dans les pays développés de la tuberculose, dont plusieurs milliers de nouveaux cas apparaissent chaque année en France.