Accueil > SANS PAPS ET ENFANTS EXPULSABLES ! AVEZ VS SIGNE LA PETITION ? chronique à (…)

SANS PAPS ET ENFANTS EXPULSABLES ! AVEZ VS SIGNE LA PETITION ? chronique à compléter

Publie le mercredi 14 juin 2006 par Open-Publishing
11 commentaires

C’est sans une once de stress que Zineb a passé hier les épreuves écrites du bac français. Les angoisses de cette lycéenne, en première S au lycée Michel-de- Montaigne, sont ailleurs. Le 15 août prochain, l’autorisation provisoire de séjour de cette Bulgare de 18 ans arrivera à expiration. Elle sera alors expulsable. « Après avoir multiplié les demandes, la préfecture a finalement décidé de lui donner une autorisation pour qu’elle puisse passer les épreuves de français du bac », explique son avocat, Jean Trebesses.

Selon la logique administrative, c’est donc en Bulgarie que cette élève exemplaire, qui rêve de devenir interprète, devrait poursuivre son cursus scolaire. Une perspective qu’elle n’envisage pas. « Je suis arrivée à Bordeaux il y a cinq ans, et désormais, mon pays, c’est ici », lance Zineb avec un large sourire. En Bulgarie, sa famille a toujours souffert de discrimination en raison de son appartenance à la minorité turque. C’est donc pour offrir à leurs enfants la chance qu’ils n’ont pas eue que les parents de Zineb ont décidé de venir en France. Son père, qui souffre de problèmes de santé, bénéficie d’une carte de séjour alors que sa mère est sans papiers et que son frère est inexpulsable car mineur. « C’est une situation ubuesque », souligne l’avocat. Personne, dans sa classe, n’est au courant de la situation complexe dans laquelle Zineb se trouve. « Je ne veux pas montrer que je vis des choses difficiles et je pense qu’ils ne me comprendraient pas », reconnaît-elle. Résolument optimiste, elle ne pense qu’à une chose : « Montrer à mes parents et à mon frère, qui sont venus ici pour moi, que je peux réussir. »

Messages

  • Sans papiers scolarisés : circulaires aux préfets

    http://info.france2.fr/france/22000469-fr.php

    La circulaire concernant les enfants sans papiers scolarisés en France sera
    adressée aux préfets dès mercredi matin

    Signée mardi par le ministre de l’Intérieur Nicolas Sarkozy, cette
    circulaire comportera deux options, une aide au retour ou une admission
    exceptionnelle au séjour "dans l’intérêt des enfants". C’est ce qu’a
    indiqué le ministre délégué à l’Aménagement du territoire Christian Estrosi
    au cours de l’examen au Sénat du projet de loi sur l’immigration.

    L’aide au retour sera de 7.000 euros par couple, plus 2.000 euros par enfant
    jusqu’au troisième, et 1.000 à partir du quatrième.

    Cette aide a été doublée par rapport à l’annonce faite par M. Sarkozy le 6
    juin.

    S’agissant de l’admission au séjour, elle concernera les enfants scolarisés
    au moins depuis septembre 2005, nés en France ou arrivés avant l’âge de 13
    ans, et dont la famille "manifeste une réelle volonté d’intégration".

    • MAYOTTE

      Ce week-end une catastrophe : un anjouanais sans papier a assassiné
      un policier municipal maorais qui jouait un rôle précieux dans la
      lutte aux côté des sans papiers. Grâce à lui on avait pu s’enfuir
      avant l’arrivée de la PAF. Du coup les médias montent la chose de
      manière à ce que la haine anti-comorienne trouve un aliment de choix
      et que la police fasse du zèle. Je reviens d’un tour dans la région
      de passamainty, j’ai déjà croisé 8 camions militaires. Nous avons
      organisé une marche silencieuse avec sans papiers pour protester
      contre cet acte complètement imbécile et criminel. Mais je crains
      qu’on ne vienne rafler. C’est compliqué.

      Une info qu’on pourrait faire passer encore :
      une ordonnance d’avril 2000 énonce que l’administration peut renvoyer
      d’office tout étranger en situation irrégulière, pas de recours
      possible. Donc très difficile d’empêcher les expulsions, même quand
      les cas sont particulièrement dramatique et comme l’objectif de la
      préfecture est de virer 12000 personnes en 2006 (c’est énorme : plus
      de 8000 expulsions déjà en 2005, à comparer avec la France
      métropolitaine), l’arbitraire le plus complet est en train de devenir
      la règle.

    • vénitieux
      Le jeudi 15 juin, grand rassemblement au Parc Louis Dupic (derrière l’Hôtel
      de Ville, à partir de 17h30).
      Départ des écoles à 17h puis regroupement devant la médiathèque.
      Avec la participation de musiciens et de Steve Waring.
      Des milliers d’élèves sans papiers et leurs parents risquent d’être
      interpellés et expulsés de France. Parmi nous, à Vénissieux, plusieurs
      familles sont menacées. Restons à leurs côtés !

      Le « sursis » accordé à ces enfants et à leurs familles par l’actuel
      ministre de l’Intérieur tombera le 30 juin 2006. Ces enfants sont nos
      élèves, les copains de nos élèves ou de nos enfants. Ils ont commencé une
      vie dans ce pays avec nous. Nous aussi, nous voulons continuer de vivre avec
      eux ! Le ministre de l’Intérieur se satisfait du nombre d’expulsions annoncé
      MAIS derrière ces expulsions que se cache-t-il vraiment ?
      séjour en garde à vue...
      séjour en centre de rétention...
      expulsion vers un pays qu’ils ne connaissent pas ou plus...
      pas de logement ou le bidonville...
      pas d’école...
      pas de travail et pas d’espoir d’en trouver pour leurs parents...
      NE CHOISISSONS PAS DE LAISSER FAIRE ! REFUSONS LES EXPULSIONS HONTEUSES !
      Collectif de soutien aux familles des enfants de sans papiers de Vénissieux.
      Si possible se munir d’un haut blanc avec un cœur rouge déchiré...

  • http://liberte-algerie.com/edit.php?id=59381

    Ils sont 36 000 à avoir opté pour le retour définitif depuis 2000
    Ces émigrés qui se réinstallent au pays

    Par : Meziane Rabhi

    5 000 à 6 000 nationaux résidant à l’étranger rentrent en Algérie chaque
    année. Cette tendance au retour s’accompagne d’une forte hausse de
    transferts des devises effectués par les expatriés.
    Contrairement à l’idée très usitée, les transferts de fonds des émigrés
    algériens vers leur pays enregistrent une croissance exceptionnelle après
    une baisse significative observée durant les années 1990. Ils auraient
    atteint 1,5 milliard de dollars en 2004, selon les chiffres avancés par
    Musette Mohamed-Saïb, maître de recher-che au Centre national de recher-ches
    en économie appliquée au développement (Cread), s’appuyant sur des données
    bancaires, lors d’un atelier organisé hier sur le thème “Algérie-Europe : l’après-Barcelone
    II”, par le Réseau intermaghrébin économie et société. L’intervention du
    chercheur du Cread semble démystifier certains postulats qu’on adopte
    souvent à l’égard de la migration algérienne. Le migrant algérien n’est plus
    seulement dans la situation de salarié, il est devenu employeur, de plus en
    plus qualifié, naturalisé pour la plupart dans les pays d’accueil, et
    souvent en famille. Selon les données de l’OCDE de 2003, la population d’origine
    algérienne dans les pays européens s’élève à 1,3 million, dont 35,6%
    déclarent avoir la nationalité algérienne. 64,4% affirment avoir opté pour
    la nationalité du pays d’accueil.
    L’Algérie, explique M. Musette Mohamed-Saïb, “reste un pays d’émigration ;
    elle connaît actuellement une quatrième vague de départ. Ses émigrants à l’étranger
    sont à la troisième génération, autant dire que c’est une émigration très
    ancienne et fortement intégrée dans les pays d’accueil”.
    Pour autant, une baisse relative est observée entre les années 1970 et les
    années 2000. Les statistiques de l’INSEE relèvent que la population migrante
    algérienne est en baisse par rapport aux populations étrangères sur le sol
    français. Elle était estimée à 21,7% en 1982, elle est descendue à 17,1% en
    1990 pour atteindre 14,6% en 1999. M. Musette est convaincu que la tendance
    à la baisse se poursuivra, en dépit de la quatrième génération de départ. Il
    observe même une propension au retour en Algérie. “Une plus grande arrivée
    de travailleurs étrangers n’est pas à écarter”, soutient-il.
    La dynamique actuelle de l’économie algérienne, conjuguée avec la baisse
    démographique et la réduction progressive du taux de chômage, sont, explique
    le chercheur du Cread, autant d’éléments endogènes en Algérie pour la
    réduction du flux migratoire à moyen et long terme. Il faut ajouter aussi
    les facteurs répulsifs endogènes à l’Europe qui font que cette destination
    est moins prisée par les Algériens, ceux de la quatrième génération étant
    attirés par les politiques actives des États-Unis, du Canada et des pays du
    Golfe. Ce qui est paradoxal dans les chiffres avancés par M. Musette, c’est
    qu’en dépit des problèmes qu’a connus notre pays durant les années 1990, il
    y aurait environ 2.000 Algériens, en moyenne annuelle, qui reviendraient s’installer
    au pays. Alors qu’ils étaient nombreux à solliciter des demandes d’asile
    politique. Le chercheur du Cread n’a pas évoqué le profil des personnes qui
    sont revenues en Algérie.
    En 2004, la tendance au retour est plus prononcée. Entre 5 000 et 6 000
    émigrés algériens retournent au pays chaque année, depuis 2000. “Entre 1987
    et 1998, quelque 2 000 émigrés algériens revenaient définitivement chaque
    année en Algérie et la tendance s’est accélérée depuis l’année 2000, se
    situant actuellement entre 5 000 et 6 000”, a encore déclaré M. Saïb.
    Pour M. Musette Mohamed-Saïd, il existe une véritable “crise de gestion” de
    la donne migratoire entre l’Algérie et l’Europe. Il évoque les difficultés,
    dans les années 90, pour un chercheur d’obtenir un visa, alors qu’en
    parallèle, des facilités sont accordées à ceux qui se disent persécutés,
    notamment les islamistes. “La directive européenne sur le risque algérien
    dans l’espace Schengen est encore en vigueur malgré la stabilité politique
    retrouvée”, regrette-t-il. Aujourd’hui encore, face à l’émigration
    subsaharienne, l’Europe demande aux pays de la rive sud de jouer au
    gendarme.
    Meziane Rabhi

  • rouen
    Les sans-papiers occupent toujours l’église Saint-Sever

    Information publiée le 13 06 2006
    http://raf.apinc.org/infos.php?num=766

    Nous avons reçu ce tract des sans papiers de Rouen. A faire circuler sans
    modération :

    Occupation de l’église Saint-Sever
    Pour la régularisation de tous les sans papiers
    Comme dans de nombreuses villes (Marseille, Paris, Poitiers…), le collectif
    des sans papiers de Rouen et agglomération occupe l’église Saint-Sever
    (salle Galilée) avec le soutien de l’archevêque de Rouen, d’élus, d’associations,
    d’organisations syndicales et politiques depuis le 6 juin 2006.
    Epuisés d’essuyer des refus successifs de régularisation après des examens
    sans fin et toujours plus de demandes d’éléments nouveaux, nous sommes
    déterminés à lutter pour la régularisation globale de tous les sans papiers
    dans un contexte où la répression s’intensifie à notre égard.
    Nous refusons le projet de loi CESEDA qui conduit à une négation radicale
    des droits fondamentaux.
    Nous voulons vivre dans la dignité.
    Malgré le refus de la préfecture, Nous exigeons la régularisation de tous
    les sans papiers de notre collectif.
    Nous vous appelons à participer nombreux à notre manifestation
    Mercredi 14 juin à 18H
    Départ devant l’église Saint-Sever . Rouen gauche
    Collectif des sans papiers de Rouen et agglomération- Tel 06 24 56 06 03
    Premiers soutiens : ACO, Action citoyenne d’Yvetot, Alternative libertaire,
    ASTI de Petit-Quevilly, ATTAC, CCFD, CGT éducation, Cimade, Collectif anti
    raciste d’Elbeuf, Collectif 76 travailleurs sociaux, Collectif solidarité
    Saint- Etienne du Rouvray, CRAM CFDT, Collectif Palestine de Rouen, DAL,
    Fédération anarchiste, FSU, Gauche révolutionnaire, LCR, LDH, Médecins du
    monde, Motivé-es 76, MRAP, Pastorale des migrants, PCF, RESF agglo
    rouennaise, Secours catholique caritas France, Solidarité Vallée du Cailly -
    sans papiers, Solidaires, SUD PTT, SUD santé, SUD éducation, UJFP, UL CGT,
    Les Verts

  • Salut l’ami-e !

    Ce soir à 19h sur FPP, dans les Oreilles loin du front, on parle des centres de rétention.

    Tu as bien dû voir qu’on était légèrement désorganisés ces derniers temps, mais on perd pas le nord, rassure-toi. Et le nord, en ce moment, c’est la menace qui pèse sur les sans-papiers et leurs familles à l’approche de l’été.

    Comme y a pas de hasard, un tout nouveau Centre de Rétention Administrative (CRA) va ouvrir à Vincennes le 19 juin. Les hommes qui étaient retenus au tristement célèbre dépôt du Palais de Justice de Paris, sur l’île de la Cité, sont en train d’y être transférés.

    Alors on revient sur un reportage qu’avait fait Pierre sur les conditions de détention dans ces fameux centres. Ensuite on écoute Michelle, avocate à la Cimade - la Cimade, une organisation de soutien aux sans-papiers, qui est présente dans les centres pour défendre leurs droits.

    Et pour éviter le claquage d’oreilles ce soir, un petit échauffement s’impose :

     avec d’abord le site de la Cimade, qui mettra en place cet été avec d’autres associations un numéro d’urgence | http://www.cimade.org/

     et puis celui du Gisti, Groupe d’Information et de Soutien des Immigrés | http://www.gisti.org/

     et naturellement celui du Réseau Education Sans Frontières (RESF), très mobilisé en cette fin d’année scolaire | http://www.educationsansfrontieres.org/sommaire.php3

     et puis comme il y a des infos qui sont bonnes à avoir l’été, tu peux aller lire le guide du sans-papiers interpellé | http://pajol.eu.org/article23.html

     et tant que tu y es, plonge-toi aussi dans le kit juridique d’urgence | http://pajol.eu.org/article150.html

     et pour finir, un reportage de Fred avec un élève sans-papier menacé d’expulsion | http://loldf.free.fr/sons/06.02.01.fred.RESF.mp3


    Et puis pour t’abonner à notre newsletter révolutionnaire et merveilleuse, c’est par là : http://loldf.free.fr/newsletter. Des milliers de voyages sur la lune à gagner.


    Les Oreilles loin du front est une émission d’actualité sociale,
    politique et culturelle animée par des militant-e-s issu-e-s de
    différents réseaux, en particulier de Ras l’front. On y donne écho
    chaque semaine aux mobilisations, aux luttes sociales et politiques et à
    toutes formes de résistances actives.

    Tous les mercredis de 19h00 à 20h30 sur Fréquences Paris
    Plurielles (106.3 Paname-FM http://rfpp.net ), et en
    permanence sur notre site : http://loldf.free.fr où vous trouverez des
    quantités invraisemblables d’émissions époustouflantes, de reportages extrôrdinaires, de mixs merveilleux et de chroniques sanglantes.

  • Treize étrangers en situation irrégulière ont été relâchés du tout nouveau centre de rétention du Canet (13e) après des problèmes de fonctionnement bafouant leurs droits à la défense, a-t-on appris hier de source judiciaire.

    Ouvert la semaine dernière, le centre de rétention a fonctionné deux jours sans téléphone et a été confronté à des problèmes de verrouillage des portes, selon La Marseillaise, qui a révélé l’affaire. Constatant que les étrangers ne pouvaient contacter leurs avocats, le juge des libertés et de la détention a ordonné la libération de treize d’entre eux.

    « Ce genre de décision est assez exceptionnel, estimait hier la Cimade, une association oecuménique d’aide aux étrangers. Le préfet a ouvert le centre de rétention un peu vite, et plusieurs avocats en ont profité. Mais ce matin [hier], tout fonctionnait, et le juge n’a plus ordonné de remise en liberté. » Hier après-midi, le juge devait se rendre au centre pour effectuer des vérifications.

  • toulouse : Le comité de soutien s’organise autour des 96 Kurdes réfugiés dans la salle paroissiale de La Fourguette. « Des associations nous rejoignent et nous mettons sur pied des permanences pour rester jour et nuit auprès d’eux », indiquait hier soir Omar, un membre du collectif des sans-papiers 31. Il lance un appel aux Toulousains pour apporter « des matelas et des couvertures ». Les demandeurs d’asile ont reçu hier la visite de représentants des autorités, mais la préfecture se refuse toujours à s’exprimer sur le sujet. Les hommes dorment sur place et ont cessé de s’alimenter depuis lundi après-midi. Leurs familles les rejoignent durant la journée.

  • Raffle à Belleville en ce moment
    pendant qur tout le monde regarde le foot, la police en profite pour faire ses basses besognes.

    4, 5 camionnettes et de nombreux flics (uniformes et civiles) en train de raffler a belleville.
    hier 18h30

  • Non à l’expulsion de Sergelen (et des autres) !
    Opération "collège mort" pour soutenir un jeune Mongol menacé d’expulsion
    Une opération "collège mort" s’est déroulée vendredi dans un collège proche de Rennes en soutien à un jeune Mongol menacé d’expulsion à la fin de l’année scolaire, a-t-on appris auprès de l’établissement et des enseignants. Enseignants, élèves, habitants, ainsi que des élus, dont le président du conseil général d’Ille et Vilaine, Jean-Louis Tourenne (PS), ont pique-niqué vendredi midi devant le collège de Fontenay, qui accueille quelque 700 élèves à Chartres de Bretagne, en soutien à Sergelen Djargal, 12 ans. Sergelen est arrivé en France il y a trois ans avec ses parents. L’asile politique leur a été refusé en avril 2005, mais la famille a été autorisée à prolonger son séjour en raison de l’état de santé de M. Djargal. Ce dernier étant décédé en janvier dernier, Sergelen et sa mère ont été invités à quitter le territoire français où ils souhaitent continuer à vivre. Selon ses professeurs, Sergelen s’est "parfaitement intégré, non seulement scolairement, mais aussi sportivement" en s’illustrant dans plusieurs compétitions de judo. Un dossier en annulation et un référé en suspension ont été déposés auprès du tribunal administratif. Une pétition en leur faveur, toujours en cours, a reçu plus de 4.000 signatures. Rappelant les "rapports accablants" d’Amnesty international sur la situation politique en Mongolie, le comité de soutien demande que "Sergelen et sa maman puissent vivre sereinement dans un pays où ils ont cru sincèrement trouver refuge et où, à présent, reposent les cendres" de M. Djargal.

  • NOUVELOBS.COM | 14.06.06 | 12:32
    http://permanent.nouvelobs.com/societe/20060614.OBS1707.html

    Selon une circulaire, les familles d’enfants sans papiers se verront
    proposer par les préfets une aide au retour ou une admission exceptionnelle
    au séjour.

    La circulaire concernant les enfants sans papiers scolarisés en France doit
    être adressée aux préfets mercredi matin 14 juin, a annoncé le ministre
    délégué à l’Aménagement du territoire, Christian Estrosi.
    Cette circulaire, signée mardi par le ministre de l’Intérieur, comporte deux
    options : une aide au retour ou une admission exceptionnelle au séjour, "dans
    l’intérêt des enfants".
    L’aide au retour est de 7.000 euros par couple, plus 2.000 euros par enfant
    jusqu’au troisième, puis 1.000 euros par enfant supplémentaire.
    L’admission au séjour concerne quant à elle les enfants scolarisés au moins
    depuis septembre 2005, nés en France ou arrivés avant l’âge de 13 ans, et
    dont la famille "manifeste une réelle volonté d’intégration".

    Critères stricts

    Christian Estrosi a invité les familles ayant un enfant solarisé depuis
    l’année 2005-2006 à se présenter dans les préfectures dans les deux mois
    pour se voir proposer une "aide au retour volontaire exceptionnelle".
    Certaines de ces familles pourront être admises au séjour "dans l’intérêts
    des enfants".

    Les critères pour obtenir une régularisation sont les suivants : l’enfant
    doit être scolarisé au moins depuis septembre 2005, être né en France ou
    être arrivé en France à l’âge de 13 ans au plus ; la famille doit quant à
    elle manifester " une réelle volonté d’intégration, caractérisée notamment
    par la scolarisation des enfants, leur maîtrise du français, le suivi
    éducatif des enfants, le sérieux de leurs études et l’absence de trouble à
    l’ordre public", précise la circulaire.
    "A partir du moment où les critères sont remplis, on régularise les parents
    ce qui règle automatiquement la situation des enfants", a souligné Christian
    Estrosi. Selon lui, cette circulaire est une "position juste, ferme,
    équilibrée, et respecte une véritable dimension humaine pour les enfants et
    pour leur famille".