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[SBFM] "Nous ne céderons ni à la pression ni à la répression"

Publie le dimanche 8 février 2009 par Open-Publishing
2 commentaires

VENEZ NOMBREUX SOUTENIR LA SBFM

LUNDI 9 FEVRIER 2009

13 H 30

PALAIS DES CONGRES LORIENT

 UL CGT Lorient


Ensemble, poursuivons

la mobilisation et la résistance

car rien n’est gagné !

Prochaine réunion du réseau de résistance pour l’emploi à la SBFM le :

REUNION AU VALLON BOISEE A 18H ANNULEE !!!

RDV A 13H
SUR LE SITE DE LA SBFM OU
A 13H45 AU PALAIS DES CONGRES

VENEZ NOMBREUX : LE LUNDI 9 février 2009
A 13H (JOUR DU COMITE D’ENTREPRISE EXTRAORDINAIRE)SUR LE SITE DE LA SBFM A CAUDAN AFIN DE SOUTENIR SES SALARIES ET LEURS FAMILLES OU

A 13H45 DEVANT LE PALAIS DES CONGRES...

 Syndicat CGT / SBFM / RENAULT. Aux membres du réseau de résistance.

SBFM. « Nous ne céderons pas sous la pression »

Ils étaient environ 600 manifestants, hier matin, venus apporter leur soutien aux salariés de la SBFM. La mobilisation ne faiblit pas avant le comité d’entreprise extraordinaire de demain.

Les salariés de SBFM (Société bretonne de fonderie et de mécanique) peuvent compter sur le soutien populaire. Encore une fois hier matin, citoyens et élus du pays de Lorient se sont rassemblés pour épauler les « fondeurs » dans la tourmente. Ils étaient environ 600 réunis sur le parking de l’usine. De quoi rasséréner les ouvriers qui attendent fébrilement le comité d’entreprise extraordinaire de lundi après-midi où le plan social doit être officialisé. Rappelons que le groupe Zen prévoit à Caudan 237licenciements, l’arrêt d’une ligne de production et la délocalisation de l’usinage vers l’usine de New Fabris à Châtellerault (Vienne). Dans le même temps, à Châtellerault, il est également prévu le licenciement de 202 à 226 salariés. Les mesures envisagées par la direction de la SBFM sonnent comme l’arrêt de mort du site.

Fille des forges

Inimaginable pour Gérard Perron, maire d’Hennebont. « La SBFM, fille des forges d’Hennebont, a constitué pendant des décennies une des plus grandes entreprises du pays de Lorient. On ne peut pas la laisser fermer », plaide le maire. « Après les fermetures de la Serf, de la Seremap et les difficultés de Lagrassière, la fermeture de la SBFM serait ressentie comme un séisme grave » poursuit-il.

Inquiétudes

« Déjà, on ressent l’inquiétude de certaines familles dont l’un des membres a été licencié par la Serf, ou qui risque de l’être à la SBFM », commente Myrianne Coché, adjointe au logement à Lanester. La crise à la SBFM a des répercussions jusque dans les écoles. « Les enfants dont l’un des parents travaille à l’usine sont très revendicatifs en ce moment », témoigne cette institutrice venue manifester hier matin.

« Nous n’accepterons aucun licenciement »

Dans les familles SBFM, la vie est actuellement rythmée par les heures d’occupation du site. Les ouvriers ont pris possession du site. Jour et nuit ils veillent sur leur outil de travail. Une détermination sans faille. Pierre Le Ménahès, le leader CGT, prévient : « Nous n’accepterons aucun licenciement sur le site de Kerpont, quel que soit l’actionnaire. Nous ne céderons ni sous la pression, ni sous la répression ». Encore une fois, hier matin il s’en est pris aux pouvoirs publics, « complices ». « Désormais, on exige des actionnaires respectueux. Nous exigeons aussi que Renault et PSA ne se limitent pas à jouer les pompiers de services ». Bref, que les deux constructeurs s’engagent réellement auprès de leur sous-traitant pour le sauver.

Olivier Besancenot demain

Aujourd’hui, les ouvriers font relâche. Ce qui ne veut pas dire qu’ils désertent l’usine. Une journée « off » avant le grand rendez-vous de demain où aucun ne manquera à l’appel. D’autant qu’Olivier Besancenot les a assurés de sa présence.

Laurent Marc

 Le Télégramme du dimanche 08 février 2009

Messages

  • À deux jours du comité d’entreprise extraordinaire qui doit officialiser le plan social à la SBFM, les salariés ont reçu une nouvelle fois le soutien de la population, à Caudan (56), hier. Dans le même temps, la direction appelle au calme.

    Après Hennebont, Caudan. Hier matin, la mobilisation autour de la SBFM a pris une autre forme. Fini les grandes manifs de décembre et janvier qui avaient rassemblé des milliers de personnes. À l’heure où un plan social a été dévoilé c’est devant l’usine, sur le site de Kerpont, que les salariés ont compté leurs soutiens. Ils étaient 600 à avoir répondu à l’appel des salariés qui, depuis mardi, occupent leur usine.

    Bataille pour conserver l’emploi

    Dans la foule, beaucoup d’élus du pays de Lorient. Des anonymes aussi. À l’image d’Eugène, 88 ans, d’Hennebont. « J’ai participé aux combats des forges à Hennebont. J’étais élu à cette époque. La démarche entreprise par la direction de la SBFM ouvre la porte à la fermeture de l’usine. Il faut mener une véritable bataille pour conserver ces emplois. Cette usine travaille pour Renault et Peugeot. On nous annonce un plan pour l’automobile, qu’est-ce qu’on attend pour débloquer les moyens pour aider la SBFM ? Je comprends mal que l’on ne fasse rien ». Comme Eugène, ils sont nombreux à craindre le pire : la mort de la SBFM. Une hypothèse que Pierre Le Ménahès, leader cégétiste n’ose imaginer. « Nous n’accepterons aucun licenciement sur le site de Kerpont. Nous ne céderons ni à la pression ni à la répression ».

    Appel au calme de la direction

    À deux jours de la tenue du comité d’entreprise extraordinaire, demain, on sent très clairement la tension monter. La réunion promet même d’être explosive. Ce qui inquiète d’ailleurs la direction de la SBFM. Par la voie du directeur des ressources humaines du groupe Zen, Luc Brami, elle a appelé au calme. « Nous voulons vraiment tenir la réunion du comité d’entreprise et que cela se passe dans le calme. Mais les avertissements que l’on nous adresse ne sont pas engageants. Personne ne veut que cela explose ».

    « Leur position est naturelle »

    Une nouvelle fois, il explique la démarche du groupe Zen. « Notre proposition porte sur un redressement avec un plan pour assainir la situation, ou alors c’est la liquidation, mais qui peut reprendre ? » Une hypothèse de travail que rejettent la CGT et l’ensemble des salariés. « Leur position est naturelle. Mais ne va-t-elle pas accroître les difficultés. À l’heure actuelle, on essaye tous de se rejeter la faute. Cela ne peut plus durer ». À l’évidence, la direction tente de calmer le jeu. Pas certain que du côté de Kerpont les 550 salariés l’entendent de cette oreille.

    Laurent Marc

     Le Télégramme du dimanche 08 février 2009

  • REUNION AU VALLON BOISEE PREVUE A 18H AVANCEE A 13H SUR LE SITE DE LA SBFM

    VENEZ NOMBREUX : LE LUNDI 9 février 2009 A 13H (JOUR DU COMITE D’ENTREPRISE EXTRAORDINAIRE)SUR LE SITE DE LA SBFM A CAUDAN AFIN DE SOUTENIR SES SALARIES ET LEURS FAMILLES...

    NOUS VOUS INVITONS TOUS ET TOUTES A VENIR TRES NOMBREUX, AFIN DE DEFENDRE L’AVENIR DE LA SBFM ET DE TOUT CES EMPLOIS SANS EXCEPTIONS...

    NOTA : OLIVIER BESANCENOT SERA DE NOUVEAU LA, POUR SOUTENIR LES SALARIES DE LA SBFM ET LEURS FAMILLES POUR QUE CESSE LA CASSE DES EMPLOIS A LA SBFM

    ZERO LICENCIEMENT A LA SBFM

    Modifié le dimanche 08 février 2009 19:01

     Blog de cgt sbfm