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SIDA - MORTALITE - ACT UP - INSERM - INVS

Publie le vendredi 9 décembre 2005 par Open-Publishing
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Mourir en silence ?

Le mardi 13 décembre 2005 à 20 heures, Charlotte Lewden (Isped-Inserm-Unité
593) et Caroline Semaille (InVS) présenteront, lors de notre réunion
hebdomadaire à l’Ecole des Beaux-Arts, les chiffres les plus récents sur la
mortalité et les facteurs de survie associée à l’infection à VIH (enquêtes
mortalité 2000 & 2005 en particulier).

Une tendance lourde et inquiétante se dégage des données existantes et de
notre expérience. Avec plus de 1 600 décès par an, on meurt toujours du sida
en France. Si l’essentiel de la prise en charge des personnes vivant avec le
VIH s’est tourné vers le contrôle de la charge virale et a permis de réduire
la mortalité, aujourd’hui les décès concernent de plus en plus des personnes
dont la charge virale est contrôlée.

Or, il n’y a pas forcément une augmentation de l’incidence de ces
phénomènes. Bon nombre d’entre eux existaient déjà. Mais l’urgence des
pathologies directement liées au VIH et à la baisse du système immunitaire
(CMV, pneumocystose, etc.) ainsi que la mort prématurée des malades ont "
masqué " ces problèmes. Ils ne sont donc pas nouveaux, ce sont leurs
conséquences sur la vie, plus longue, des personnes vivant avec leur VIH qui
les rendent aujourd’hui dramatiquement sensibles.

Plusieurs leçons doivent être tirées :

 Cesser de dire que le sida est une maladie chronique.

 Développer la vigilance de touTEs les malades et la prise en charge des
problèmes qui surviennent alors même que le virus semble contrôlé.

 Exiger l’amélioration de la prise en charge des cirrhoses et alerter sur
l’explosion prochaine de la mortalité chez les personnes coinfectées avec
une hépatite virale. Le chiffre de 10 000 mortEs dans les 3 ans a été
récemment avancé lors d’une conférence de l’ANRS.

 Rappeler enfin à quel point nous avons besoin d’une prise en charge
globale de tous ces problèmes, et non d’une segmentation des soins à
laquelle nous conduit la réforme de l’Assurance maladie et du régime de
l’Affection Longue Durée.

Cette présentation aura lieu le mardi 13 décembre 2005, à 20 heures dans le
cadre des réunions hebdomadaires de l’association, à l’Ecole des Beaux-Arts,
Amphi II des Loges, 14 rue Bonaparte, dans le 6ème. Métro :
Saint-Germain-des-Prés. Entrée libre.

Messages

  • Effectivement les personnes atteintes et soignées doivent etre aidées dans leur parcours soit par leur entourage soit par des associations car leur mode de vie hélas ne sera plus le meme et cela peut etre très dur et faire baisser bien des bras

    une association pour l’aide en autre : BASILIADE- 12, rue Béranger 75003 PARIS.
    tele : 01 48 87 77 77

    BASILIADE aide à se loger, à se nourrire ... BREF à vivre tout simplement

    Nicole