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SOUTIEN A L’EX PERMANENT HARCELE PAR L’UL CFDT Brestoise.

Publie le mercredi 18 novembre 2009 par Open-Publishing
6 commentaires

Soirée et repas de soutien le 4 décembre

Nous avons, librement et publiquement, choisi de soutenir l’ancien permanent CFDT injustement accusé et poursuivi par des responsables de notre organisation CFDT.

Nous lançons un appel pour poursuivre ce soutien.
Rappelons que la Justice a blanchi le permanent pour 123 000 des 127 000 euros lancés pour le traîner dans la boue et que l’usage sur huit années des 4 000 € restés sans pièces comptables est bien connu, plaignants en tête. Malgré tout, ces responsables CFDT s’acharnent en laissant le permanent sous la menace quotidienne de l’huissier.

Cela semble le pot de terre contre pot de fer … Le rideau de fer, lui, n’est-il pas tombé ?

Avons-nous à avoir honte d’être minoritaires d’un instant, mais sûrs d’être majoritaires d’un idéal.

Bien cordialement et RDV au vendredi 4 décembre, à partir de 19h30, foyer laïque de St Marc (tél : 0673-070-130).

Le Comité de Soutien

Inscriptions également par retour MEL à l’adresse du comité :

comite.soutien.militant.cfdt@gmail.com

Si vous souhaitez être des nôtres, réservez cette date du vendredi 4 décembre.Ou encore, merci alors de diffusez dans vos réseaux cette information.

Pour aller plus loin Le site du comité de soutien :

http://adherents-cfdt-et-democratie...

La genèse de « l’affaire »

Fin 2004 et début 2005, les permanents de l’Union des syndicats CFDT du Pays de Brest exposent au bureau qu’un compte a été géré de façon frauduleuse par un permanent, en poste à la CFDT jusque fin 2004. Ils s’interrogent à haute voix sur une somme de quelque 30 000 francs. Début 2005, la somme litigieuse monte à 700 000 francs. Il s’agit pour eux d’une faute professionnelle grave et une sanction s’impose. Un débat s’instaure au bureau.

Le bureau décide d’enquêter en interne en nommant une commission de contrôle des comptes.

C’est la première fois qu’est évoqué ce compte dit « marins » devant le bureau et les membres du bureau se refusent d’accuser sans preuves. Proposition est faite de demander à 4 ou 5 gros syndicats de désigner chacun une personne pour composer un groupe chargé d’auditer les comptes. Mais les permanents, eux, refusent catégoriquement l’idée même d’une commission de contrôle des comptes : à leurs yeux, le bureau doit les croire sur parole. Un vote leur donne raison.

Malgré tout, réuni de nouveau début 2005, le bureau décide à l’unanimité moins une voix, de désigner les deux « banquiers » du bureau (deux salariés de banques) avec mission de contrôler les comptes. Il n’est pas question de porter plainte tant qu’on n’aura pas leur analyse.

Malheureusement, l’année 2005 avance et jamais ils n’auront les moyens de leur contrôle, jamais ils ne pourront faire la moindre analyse des comptes. Les permanents ne semblent pas rechercher la transparence.

En mai/juin 2005, le congrès de l’Union de pays désigne un nouveau bureau. Beaucoup des nouveaux membres n’ont pas suivi cette affaire et dès leur première réunion, le 15 septembre 2005, ils votent la plainte contre l’ex-permanent. En fait, un mois avant ce vote, en août 2005, les choses sont déjà ficelées puisque un avocat mandaté par la CFDT a déjà écrit à l’ex-permanent, au nom de sa cliente…

Cette simple chronologie des faits démontre amplement que les permanents ont fait fi de la démocratie dont s’honore la CFDT : refus d’une enquête interne dans un premier temps, puis refus de laisser travailler la commission réduite issue d’un vote unanime du bureau.

Et quelles sont les preuves de la fraude ? En réalité, il n’y en a aucune !
En octobre 2005, la plainte est déposée auprès du Tribunal de Grande Instance de Brest. Elle reproche à l’ex-permanent d’avoir mal géré un compte dont il aurait été l’unique gestionnaire. Il aurait aussi disposé, sans en justifier, d’une somme de 112 930 francs, et ceci à son propre bénéfice. L’accusation est grave : elle aurait méritée d’être corroborée avant d’être lancée.

En réalité, trois permanents étaient signataires de l’ouverture du compte incriminé. De plus, l’ex-permanent n’en était pas le gestionnaire, mais qu’importe ! Pour répondre aux accusations, il trouve, après recherche, que la somme qu’il aurait mise en poche correspond au versement qu’il a fait aux 15 marins lettons, lithuaniens et russes du navire « Victor », navire retenu à Brest par les autorités maritimes. Cette somme a été versée devant témoins, devant la presse. La CFDT a salué cet événement en son temps comme une grande victoire du syndicalisme et à juste titre, car c’était le résultat de tractations entre différents partenaires et l’État Français qui en était caution et finalement le payeur.

Quatre ou cinq ans plus tard, il ne reste rien de l’accusation.

Malheureusement, la justice est une machine à broyer. Face à cette plainte, le juge d’instruction a tout mélangé : les comptes privés, familiaux de l’intéressé, les nombreux remboursements de frais émanant de la CFDT, les mouvements du compte « marins » et a conclu à un détournement de 835 000 francs ! Les plaignants eux-mêmes ont eu l’occasion de démontrer au juge que bon nombre d’opérations inclues dans cette somme ne posaient aucun problème : la somme comprend même les 80 000 francs empruntés par un responsable CFDT à l’origine de la plainte !

Mais ils laissent faire et se frottent les mains : plus on chargera et plus il y aura de chance qu’il restera de l’inexpliqué et donc nécessairement du « frauduleux ».

La CFDT a perdu la mémoire et la raison. Les militants ont été trompés par leurs responsables.

Messages

  • cette affaire a déjà été soulevée, si je me souviens bien, à plusieurs reprises sur Bellacio

    C’est extrêmement grave de mettre en cause un militant, pour son action militante qu’il a remplie avec conviction.

    Les instances de la CFDT ont semble-t-il décidé de liquider tout syndicalisme de lutte.

    Ceux qui croient encore dans les "valeurs de la CFDT", tels les initiateurs de ce comité de soutien, devraient l’avoir compris depuis longtemps : combien de couleuvres ont-ils déjà avalé

    Non, il n’y a pas trahison des "valeurs de la CFDT". La roue a simplement....tourné depuis 1979 (rapport Moreau, et congrès). La roue broie les gens en travers du chemin. Ainsi va la roue, sans état d’âme

    Solidarité avec ce camarade !

    La CFDT est un syndicat de droite, qui assume ses positions de droite

    Voici pour éclairer, si c’est encore possible -sans faire injure, j’en doute un peu- , les militants CFDT qui ont posté cet article

    La CFDT dialogue avec l’UMP (copie du blog de François Fillon, premier ministre de Sarkozy)

    Réunion aujourd’hui au carrousel du Louvre des cadres de l’UMP.

    Décidée il y a un mois, cette rencontre avec les 1200 responsables des fédérations départementales de l’UMP était consacrée à la méthode de la Réforme.

    Il s’agissait, après l’échec du CPE de démontrer que la France est réformable pour peu que l’on veuille bien respecter quelques règles simples qui s’imposent d’ailleurs dans toutes les démocraties dignes de ce nom.

    Quelles sont ces règles ?

    Avoir un mandat clair des Français pour engager des transformations profondes de la société. Ce mandat clair ne peut être délivré qu’au moment des élections présidentielles et législatives. Il est donc capital que la campagne qui s’engage pour les élections de 2007 soit l’occasion d’un vrai débat national et que les candidats s’engagent sur des objectifs sans ambiguïté.

    Disposer d’un diagnostic partagé, comme ce fut le cas pour la réforme des retraites, qui rend impossible le recours aux slogans simplificateurs ou la défense du statu quo.

    Donner toute sa place au dialogue social en recherchant toutes les voies d’accords possibles avec les partenaires sociaux quand la réforme entre dans le champ de leurs compétences.

    Respecter les engagements pris à l’égard des partenaires qui acceptent d’entrer dans la voie du dialogue et de l’accord. La fermeté doit aller de pair avec la capacité d’écoute et de compromis.

    Pour débattre de cette question essentielle pour la France qui peine à entrer dans le nouveau siècle, engoncée qu’elle est dans ces habitudes et ses certitudes nous avions invité à s’exprimer un représentant du ministre Danois des affaires sociales et Jean Marie Toulisse, le numéro deux de la CFDT, avec lequel j’ai négocié l’accord sur la réforme des retraites.

    La presse, hypnotisée par l’instant présent, ne retiendra de cette belle réunion que la déclaration de Nicolas Sarkozy annonçant qu’il n’avait pas, pour le moment, l’intention de quitter le gouvernement. Comme d’habitude elle passera à coté de l’essentiel.

    L’essentiel est que 1200 cadres de l’UMP ont fait une ovation à un responsable de la CFDT qui pour la première fois dans l’histoire de cette centrale syndicale a accepté de venir dialoguer sans tabou avec la première formation de droite de notre pays.

    Jean Marie Toulisse a d’ailleurs avoué que c’était la première fois qu’un parti politique faisait cette démarche vis-à-vis de la CFDT.

    Cet évènement est considérable. Il montre que les relations entre les politiques et les syndicalistes peuvent changer du tout au tout pourvu que nous en ayons la volonté et que nous engagions, comme je l’ai maintes fois proposé sur ce blog une révolution dans notre façon de faire de gouverner et simultanément dans l’ordonnancement du paysage syndical.

    Au passage Jean Marie Toulisse a pris en exemple la réforme des retraites qui constitue la preuve qu’il n’y a pas de malédiction qui pèse sur la réforme en France mais seulement une incapacité des responsables politiques de droite comme de gauche à procéder avec méthode.

    Il a cruellement interpellé le parti Socialiste qui s’est engagé lors du congrès du Mans à abroger cette réforme des retraites qu’il a pourtant été incapable d’engager quand il était au pouvoir. Je crois comme la CFDT que cette réforme ne sera remise en cause par personne, quelque soit le résultat des élections. Pourquoi alors prétendre le contraire et tromper les électeurs avec des engagements dont chacun sait rue de Solferino qu’ils ne seront jamais tenus ?

    Cette journée marquera un tournant dans l’histoire de notre formation politique et peut être du dialogue social en France. Elle a d’ailleurs permis à Nicolas Sarkozy de s’engager à débattre avant même les élections présidentielles de notre projet politique avec les partenaires sociaux. Non pas pour le négocier avec eux mais pour jouer carte sur table avec eux et éviter les débats inutiles et les postures convenues qui caractérisent souvent la relation entre la majorité est les organisations syndicales.

  • Avec un dirigeant tel que chérèque,comment assumer le militantisme syndical ? Cet homme signe tous les accords ump/merdef plus vite que son ombre....Soutient aux militants injustement accusés qui ne voulaient qu’assumer leurs tâches.Fraternellement momo11