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SY KASSOUM DOIT ETRE LIBERE IMMEDIATEMENT

Publie le jeudi 26 juin 2008 par Open-Publishing
2 commentaires

DE LA PART D’UNE SYNDIQUE TEXTE REMIS A BABEUF : PRENONS NOTRE TELEPHONE ET APPELONS LA PREFECTURE DE L’OISE POUR EXIGER SA LIBERATION

Mardi 24 juin 2008

Nous venons d’apprendre une mauvaise nouvelle qui concerne un de nos jeunes camarades syndiqué, salarié sans papiers.

Ce matin, SY Kassoum, né le 31/12/72 en Mauritanie, a été arrêté sur son lieu de travail à l’Usine Montupet de Laigneville où il y exerce le métier de fondeur comme intérimaire depuis longtemps après avoir travaillé sans discontinuer dans tous les métiers qui réclament de la main d’œuvre en restauration, hôtellerie et comme saisonnier.

Sur les très nombreuses fiches de paye qu’il a déposées au syndicat pour la constitution de son dossier de demande de régularisation on voit qu’il a travaillé depuis 2004 dans cette usine où il a exercé les métiers de noyauteur, moulage de pièces, dessablage et parachèvement, opérateur, manutentionnaire, agent de nettoyage et d’entretien.

Il est titulaire d’un CAP de mécanicien qu’il a obtenu en Mauritanie où il a été en apprentissage dans un garage de 1990 à 1998. En France, il a suivi un stage de formation en 2007 (initiation et perfectionnement) comme « agent de production automobile APA ».

Khassoum est arrivé en France le 9 mars 2002 à la suite de la guerre civile qui sévissait en Mauritanie. Il a demandé l’asile politique mais ne l’a pas obtenu. Il est débouté du droit d’asile mais ne peut pas repartir pour la Mauritanie où sa vie est en danger, et où il n’a plus aucune attache familiale. Tous les membres de sa famille résident maintenant en France où ils ont obtenu une carte de séjour ou la nationalité française.

Même sans titre de séjour, Kassoum se comporte comme un citoyen français modèle : il paye ses impôts et les charges sociales depuis 2002. Il travaille pour subvenir à ses besoins.

Il s’est syndiqué à la CGT-FO et a constitué dernièrement un dossier de demande d’admission au séjour au titre de la vie privée et familiale. Son dossier, qui devait être déposé collectivement à la Préfecture de l’Oise est transmis en urgence dès aujourd’hui par le syndicat. Nous en gardons un double.

Nous avons essayé de le joindre sur son portable 06 67 82 90 78 mais en vain. Il serait à Beauvais, d’après ce qu’il a pu dire à un de ses amis qui nous a appelés.

Mardi 24 juin 2008

Messages

  • Dieu nous en garde, il n’y a pas eu de guerre civile en Mauritanie en 2002. Je souhaite que Monsieur Sy soit libéré et qu’il aie tous les papiers qu’il lui faut pour vivre en France, mais ce n’est pas une raison pour inventer des histoires.

    • EXTRAIT DE WYKIPEDIA
      Le 3 août 2005, l’armée, au travers du Conseil Militaire pour la Justice et la Démocratie (C.M.J.D.), prend le pouvoir pour, officiellement, « mettre fin au régime totalitaire du président Taya et mettre en place de véritables institutions démocratiques ». Cependant, le nouvel homme fort du pays, le colonel Ely Ould Mohamed Vall, a précédemment été l’un des plus fidèles compagnons de route du président déchu. En effet, responsable de la Sûreté nationale (police mauritanienne) pendant 18 ans, il est à la base de toutes les politiques de répressions successives. Ce putsch eut lieu alors que le président était sur le chemin du retour de Riyad où il avait assisté la veille aux funérailles du roi Fahd d’Arabie Saoudite. Après un cours séjour au Niger et en Gambie, ce dernier se réfugia au Qatar où il obtint résidence permanente.

      Le 21 avril 2006, le chef de l’État mauritanien Ely Ould Mohamed Vall a autorisé l’ex-président Maaouiya Ould Taya à revenir dans son pays, lui interdisant toutefois de participer aux élections prévues dans le cadre d’une transition démocratique en cours jusqu’en 2007.

      Conformément à ses engagements formulés lors de la prise de pouvoir d’août 2005, Ely Ould Mohamed Vall ne s’est pas présenté aux élections présidentielles de mars 2007, ainsi que tous les militaires qui avaient participé au coup d’Etat.

      Babeuf 42