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Sale nuit pour les Don Quichotte

Publie le mardi 28 avril 2009 par Open-Publishing
4 commentaires

Ils avaient repris le campement quai Sturm jeudi 23 avril, pour dénoncer la fermeture des places en centre d’accueil pendant l’été et aussi parcequ’ils n’ont nulle part ou aller Le CRS ont délogé cette nuit la quarantaine de SDF qui dormait sous les tentes. Nous avons recueilli le témoignage des Don Quichotte à la sortie du commissariat à 3H30 du matin.

Les CRS sont intervenus cette nuit pour déloger des SDF, un comble pour Renaud Engel trésorier des Don Quichotte Strasbourgeois. Nous les avons retrouvéscette nuit à la sortie du commissariat, n’ayant plus de tente n’y d’endroit ou dormir ils se sont réfugiés devant la le centre administratif place de l’étoile et espèrent que la municipalité socialiste fera quelque chose pour eux.

 http://strastv.com//actuequotidienn...

Messages

  • Bonjour,

    L’espoir fait vivre et la "Tante" fait mourir.

    Hyoo

    • L’intervention des forces de l’ordre a été particulièrement violente et humiliante pour les campeurs (coups, insultes...). Alexandre Glardon, le président des EDQ Strasbourg, qui a été largement molesté par la BAC avant l’évacuation du camp, est toujours en garde à vue. Pour une affaire précédente selon les autorités. Sans doute pour avoir "réouvert" un logement à une famille expulsée à Hautepierre à la fin de la trêve hivernale. Visiblement, les autorités ont décidé de faire le ménage. Il y a des chances qu’il aille directement en prison. Il y a quelques jours, lors de la première tentative d’évacuation du camp, il avait menacé de se pendre, faisant avorter l’évacuation. Un des sans abris est toujours à l’hopital après avoir été tazé dans sa tente.

  • Communiqué de la fédération du Bas-Rhin du Parti Communiste Français

    Après la criminalisation du mouvement social et pacifique, la rafle des sans abris comme méthode de gouvernement

    Cette nuit le préfet n’a pas fait dans la dentelle : il est intervenu violement pour évacuer, brutaliser, humilier les sans-abris des enfants de Don Quichotte et envoyer toutes leurs tentes et le peu de leurs affaires à la décharge.
    Frapper des gens déjà fragilisés, les menotter, les garder trois heures au poste, les insulter et les humilier n’est pas digne d’un état républicain. Depuis un mois, nous assistons à une fantastique opération de criminalisation des mouvements sociaux : après la répression des pacifistes, des étudiants et des universitaires, voilà maintenant que l’on s’attaque aux plus démunis.
    Pourquoi l’urgence d’une intervention policière alors qu’on ne reconnait pas dans le même temps l’urgence de la situation des sans-abris ? Pourquoi intervenir alors qu’il y avait des discussions encore la veille entre les Don Quichotte et la préfecture ? Le mépris cela suffit !
    Les communistes bas-rhinois exigent que des moyens supplémentaires soient mis en œuvre sans attendre par l’état et la ville de Strasbourg pour réquisitionner des logements vacants, et en attendant de rouvrir les places d’hébergement d’urgences pour ceux qui n’ont pas de toit.
    Nous apportons notre solidarité aux manifestants, souhaitons un prompt rétablissement au président des Don Quichotte blessé lors de l’intervention de la police.