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Samedi matin, le chef des armées était occupé...

Publie le dimanche 3 février 2008 par Open-Publishing
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Samedi 2 février, avant midi...

 On a besoin de son ordre, c’est urgent, on fait quoi ? On les arrête ou on les laisse entrer dans N’Djamena ?
 Mon général, le Président est en train de gérer une affaire de la plus haute importance, le débouclage d’une OPA italienne dans lequel ils ‘st fait piéger comme de la bleusaille, il a autre chose à faire que de descendre au PC Jupiter pour une histoire de nègres faméliques.
 Monsieur Martinon, la République n’est pas une affaire de gonades ! Allez chercher le Président par la peau des couilles s’il le faut, si la favorite n’est pas collé dessus, mais amenez-le au téléphone.
 Il n’en est pas question. Vous n’avez pas l’air de vous rendre compte que le 6 mai dernier les priorités ont changé, mon général. La France, la République, toutes ces conneries, c’est du passé. Maintenant, c’est se vider les gonades, comme vous dites, et se remplir le portefeuille.
 Bon, très bien, on laisse entrer les rebelles, je ne vois pas pourquoi on perdrait un seul soldat français pour protéger un dictateur. Mais il ne faudra pas ensuite s’étonner s’il n’y a plus personne pour signer les grâces des Arche de Zoé, comme c’était très "finement" planifié par ce gigantesque stratège de bon Docteur Kouchner... Allo, Monsieur Martinon...?
 Ah oui, ça, le Président n’y avait pas pensé.
 Ca ne m’étonne pas.
 Euh, on pourrait peut-être faire signer tout de suite le dictat… le président élu Déby, ou l’exfiltrer ou quelque chose comme ça... Allo, allo, mon général...?

Clic.

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