Sarkozy / Medef : Pouvoir d’achat : Nicolas Sarkozy s’en remet au bon vouloir du patronat

de Olivier Dartigolles

Nicolas Sarkozy a annoncé aujourd’hui la deuxième phase de ses réformes
économiques, lors de l’Université d’été du Medef.

Plutôt que de répondre à la première préoccupation des français, à
savoir le pouvoir d’achat, le Président de la République s’est lancé
dans une nouvelle opération séduction des patrons.

On comprend mieux maintenant, le choix du lieu pour l’annonce de ses
mesures : les cadeaux continuent à s’accumuler pour les plus riches. De
la baisse de la taxe professionnelle, aux allègements des cotisations
sociales en passant par la dépénalisation de la criminalité en col
blanc, Nicolas Sarkozy n’aura pas mis longtemps à exaucer les voeux de
Laurence Parisot.

On ne peut pas en dire autant pour les salariés qui se verront, une
nouvelle fois, présenter l’addition. Réforme de l’indices des prix et
vague incantation aux patrons pour une augmentation des salaires, les
« contreparties » pour les français face aux largesses accordées aux
patrons sont quasi-nulles. Qui peut en effet imaginer que le faible
pouvoir d’achat, les conditions de travail ou même tout simplement le
chômage peuvent être réglés avec de telles mesures ?
Bref, pour les salaires et le pouvoir d’achat, le Président de la
République s’en remet au bon vouloir du patronat.

Au final, « La France d’après » de Nicolas Sarkozy, c’est : « les
cadeaux aux patrons, aux salariés l’addition ».

Olivier Dartigolles, Porte-parole du PCF

Paris, le 30 août 2007.