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Sarkozy envisage de revoir le droit de grève

Publie le mardi 30 janvier 2007 par Open-Publishing
4 commentaires

Sarkozy envisage de revoir le droit de grève

Mis en ligne le 29/01/2007
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Julien Dray, porte-parole du parti socialiste a qualifié le programme de M. Sarkozy de "véritable offensive anti-sociale, une offensive contre les salariés".

Le candidat favori à droite pour la présidentielle française, Nicolas Sarkozy, envisage de revoir les règles du droit de grève, a affirmé lundi son entourage, suscitant la montée au créneau immédiate du camp de son adversaire socialiste Ségolène Royal.

Selon un des porte-parole de campagne de M. Sarkozy, Xavier Bertrand, le candidat de l’UMP (droite, au pouvoir) souhaite "poser de nouvelles règles" pour le droit de grève et soumettre le droit de poursuivre une grève à l’accord d’une "majorité" de salariés.

"Il est possible de poser de nouvelles règles" pour le droit de grève, bien que ce dernier soit un principe inscrit dans la Constitution du pays, a assuré M. Bertrand au journal économique La Tribune.

M. Bertrand a précisé que ces "nouvelles règles" s’appliqueraient "dans les entreprises en charge d’un service public, dans les universités et dans les administrations", où "la grève se poursuivra si une majorité y est favorable". A moins de trois mois du scrutin présidentiel, cette proposition sur un sujet quasi tabou en France a réactivé le traditionnel clivage droite-gauche.

Julien Dray, porte-parole du parti socialiste et proche de Mme Royal, a ainsi jugé "inacceptable" ce projet, qui reviendrait selon lui à une "remise en cause du droit de grève". "C’est inacceptable parce que le droit de grève fait partie des principes de notre Constitution, il fait partie de l’instrument qui est dans les mains des organisations syndicales des salariés, des syndicats pour se défendre, pour se protéger", a-t-il ajouté.

Il a qualifié le programme de M. Sarkozy de "véritable offensive anti-sociale, une offensive contre les salariés".

Messages

  • Si Sarko faisait sa reforme, cela voudrait dire que dans une entreprise avec, par exemple, 5 cadres et 4 employés non qualifiés, les employés n’aurait plus le droit de faire grève plus de 7 jours (si les cadres son contre la grève). Dans ces conditions, on imagine bien que le patronat n’a que peu d’intérêt à chercher une issu au conflit ; Il pourra laisser pourrir la situation une semaine, puis obliger par la force les employés à reprendre leur travail. C’est ce qu’on appel une sacré régression sociale !
    Les grèves dans les services publiques font chier les usagers, mais on peut améliorer le dialogue social (sur le modèle scandinave cher à Royal) sans mettre à bas un droit fondamental de notre constitution.

  • Le droit de grève est, et doit rester individuel.
    Mes collègues sont de droite, moi pas.
    Ils ont le droit d’être de droite, moi je prends celui d’être de gauche.
    Ils acceptent la dégradation de leurs conditions de travail, pas moi.
    Ils ne veulent pas faire grêve, c’est leur droit.
    Mais, je ne veux pas qu’en leurs noms, on m’enlêve la possibilité de lutter.

    JM.

  • libre belgique il N’ENVISAGE PAS IL VEUT réduire pour le SUPPRIMER DE FACTO

    louis coconuts