Sécurité, Terrorisme, accidents du travail, aucun rapport ? !

Deux mois après des opérations de gendarmerie dans des collèges du Gers, on apprend ce mercredi qu’un établissement des Pyrénées-Atlantiques a fait l’objet d’une nouvelle intervention musclée avec chiens et fouille des enfants à la descente de l’autobus.

Comment ne pas s’indigner ?

Mais c’est la répétition de tels faits qui est inquiétante et leur justification toujours identique : circulez, c’est normal, y’a rien à voir !

Nous sommes habitués à mettre nos ceintures, nous faire surveiller par les radars, par les caméras de surveillance, présenter nos papiers sans raison, ne pas protester sous peine d’outrage, laisser fouiller nos bagages, voir des soldats dans les gares et les aéroports (vous êtes surs qu’ils ne feraient pas un carnage ?), ne pas fumer dans les café-tabacs, déposer des préavis de grèves, être gardés à vue, fouillés, humiliés, et j’en oublie sans doute beaucoup.
Les implantations de puces, ce n’est pas très loin, certains y songent déjà pour protéger les enfants.

Nous avons vu les conséquences du 11 septembre sur les politiques sécuritaires et les libertés.
Nous avons eu notre petit 11 septembre (AZF), et nous avons nos "terroristes saboteurs présumés de caténaires de TGV qui n’ont pas de portable et tiennent une épicerie tapie dans l’ombre je ne sais où et lisent des bouquins bizarres "

Qu’est-ce qui justifie cette avalanche de règlements et ces déploiements policiers coûteux en période de restrictions budgétaires ?
Combien de morts et de blessés a fait le terrorisme en France dans les dix dernières années ?

Par comparaison, combien de morts et de blessés ont fait les accidents du travail dans la même période ? Combien de suicidés après harcèlement ou licenciement ? A-t-on accru la surveillance, développé de nouvelles règles ?

Comme c’est étrange !