Solidarité avec Nathalie Ménigon Rassemblement le mercredi 24 mars 2004 à 18h00 , à Paris

Confédération Nationale du Travail
Bureau Confédéral
Secrétariat médias
medias@cnt-f.org

Paris, le 10 mars 2004

Communiqué :

Justice de classe : la prison tue !

Solidarité avec Nathalie Ménigon

Les syndicats de la Confédération Nationale du Travail ne peuvent qu’exprimer leur soutien à la libération de Nathalie Ménigon, comme ils se sont mobilisés pour la libération de Cesare Battisti et comme ils luttent quotidiennement par le biais de leur Commision Nationale contre les prisons.

Pour la CNT, la prison n’est nullement l’_expression de la justice mais un dispositif de répression sociale au service de l’Etat et du patronat. Avec l’application des lois Perben, I et II, le projet de loi sur la prévention de la délinquance et le renforcement des effectifs et pouvoirs policiers, la CNT est plus que jamais convaincue que les peines d’incarcération visent avant tout des intérêts de classe et sont l’instrument du contrôle idéologique sur les personnes qui troublent l’ordre capitaliste. Il n’y a qu’à voir l’inégalité de traitement devant la loi Kouchner, qui libère Maurice Papon pour raison de santé et retient Nathalie Ménigon alors que tous les rapports médicaux la concernant sont alarmants.

La CNT ne saurait taire les atrocités des conditions de détention, dénoncées par tous les détenus et des médecins intervenant dans les prisons.

Le système carcéral va de pair avec le maintien de l’ordre capitaliste !

C’est pourquoi, la CNT se joint à l’appel du collectif "Ne Laissons Pas Faire". En effet, le 26 mars, la Cour d’appel statuera sur la demande de suspension de peine pour raison medicale de Nathalie Menigon, rejetée en première instance.

Rassemblement le mercredi 24 mars 2004 à 18h00
devant la direction de l’Administration pénitentiaire, à Paris.
Métro Hôtel de Ville

(angle rue du Renard / rue de la Verrerie)