Accueil > Sortir du nucléaire demande l’annulation de l’accord nucléaire (…)
Sortir du nucléaire demande l’annulation de l’accord nucléaire Sarkozy-Kadhafi (video)
Publie le lundi 10 décembre 2007 par Open-Publishing4 commentaires

Le dictateur libyen Kadhafi à Paris : le Réseau "Sortir du nucléaire" demande l’annulation de l’accord nucléaire Sarkozy-Kadhafi et de façon générale les accords nucléaires de la France avec les dictatures (Chine, Libye, etc)
Le troc "nucléaire contre otages bulgares", dénoncé par le Réseau "Sortir du nucléaire" dès le 24 juillet, a été confirmé le 6 décembre devant la Commission parlementaire d’enquête par M. Pierini, ancien chef de la délégation de la Commission européenne en Libye.
Le Réseau "Sortir du nucléaire" proteste contre la venue en France lundi 10 décembre du dictateur libyen Kadhafi, sur invitation du Président de la République Nicolas Sarkozy. M. Kadhafi qui reste un des pires dictateurs au monde, et est responsable de nombreux attentats dont les victimes et leurs familles souffrent aujourd’hui encore.
Le Réseau "Sortir du nucléaire" dénonce en particulier l’accord nucléaire Sarkozy-Kadhafi signé le 25 juillet dernier à Tripoli. En signant cet accord, le président français a commis plusieurs fautes graves :
– En signant un tel accord avec M Kadhafi, M Sarkozy lui décerne de fait un certificat de respectabilité qui le dédouane de ses crimes.
– M. Sarkozy a agi avec la plus grande légèreté concernant les risques de prolifération nucléaire : M. Kadhafi prétend depuis 2003 qui (qu’il) ne cherche plus à se procurer l’arme atomique, mais comment lui faire confiance ?
– M. Sarkozy a "oublié" les graves risques environnementaux générés par l’industrie nucléaire. Par exemple, que fera M Kadhafi des déchets nucléaires qui seront produits par le réacteur que M. Sarkozy entend lui fournir ?
Par ailleurs, le Réseau "Sortir du nucléaire" rappelle que l’accord nucléaire Sarkozy-Kadhafi est directement lié aux tractations sur la libération des infirmières bulgares.
Malgré les dénégations de M Sarkozy, il y a bien eu un injustifiable "troc nucléaire" grâce auquel le président français a pu se faire passer pour un "humaniste" soucieux du devenir des otages bulgares.
Ce "troc nucléaire", dénoncé par le Réseau "Sortir du nucléaire" dès le 24 juillet, a été confirmé le 6 décembre devant la Commission parlementaire d’enquête par M. Pierini, ancien chef de la délégation de la Commission européenne en Libye.
La libération de ces otages a eu lieu le 24 juillet et la signature de l’accord nucléaire le 25. Un accord aussi sensible n’a évidemment pas été discuté, négocié et finalisé en un seul jour. Il est donc évident que cet accord a été négocié AVANT la libération des otages bulgares. Et personne ne croira que la question de ces otages n’a pas été évoquée lors de ces négociations.
Le Réseau "Sortir du nucléaire" :
– demande l’annulation de l’accord nucléaire signé le 25 juillet dernier à Tripoli par MM Sarkozy et Kadhafi. Le Réseau "Sortir du nucléaire" rappelle d’ailleurs qu’il a posé par courrier neuf questions précises sur cet accord à M Sarkozy, lequel n’y a pas répondu.
– rappelle qu’il a aussi demandé à être entendu par la Commission parlementaire d’enquête sur la libération des otages bulgares, et il maintient sa demande.
– appelle les citoyens à la vigilance et à signifier publiquement qu’ils ne se sentent pas engagés par M Sarkozy lorsqu’il passe des accords nucléaires avec des pays non démocratiques ou même des dictatures (Chine, Libye, Maroc, Algérie, etc)
SARKOZY ACCUEIL KADHAFI PAR LA GRANDE PORTE
Messages
1. Sortir du nucléaire demande l’annulation de l’accord nucléaire Sarkozy-Kadhafi (video), 11 décembre 2007, 12:56
Je félicite le président Sarkozy pour la promotion du nucléaire dans l’Afrique du nord. Les succès obtenus sont des avancés pour la lutte contre l’effet de serre. Le nucléaire est la seule énergie abondante, susceptible de remplacer les combustibles fossiles.
Comme le martelle Al Gore (... it should be absolutely clear that it is the two largest CO2 emitters — and most of all, my own country — that will need to make the boldest moves, or stand accountable before history for their failure to act," Gore said), il est urgent d’ARRETER les gaz à effet de serre, ou il n’y aura plus personne dans quelques décennies pour nous reprocher de n’avoir rien fait.
1. Sortir du nucléaire demande l’annulation de l’accord nucléaire Sarkozy-Kadhafi (video), 12 décembre 2007, 10:58
« il est urgent d’ARRETER les gaz à effet de serre » en EFFET sans ser----monage !
Du fait de l’augmentation des t°c moyennes sur la planète (effet serre primaire) conjugé par les déperditions thermiques de l’ensemble des structures dans lesquelles nous évoluons et d’après certains scientiques, l’augmentation de ces températures moyennes ont un effet dont peu de citoyens ont été informés.
En effet certaines études mettent en évidence que la saturation en vapeur d’eau (humidité relative) à été modifiée et participe également à l’effet de serre dans une proportion aussi importante (voir plus) que celui généré par le CO 2 lui mème.
Tout le monde comprendra dans ce cas que cette saturation agit de la mème façon a augmenter l’effet primaire lié au CO 2.
D’ou l’extrème urgence a isoler tous les batiments, toutes les structures déperditives.
Ainsi : Les panaches de vapeur d’eau issues des tours de refroidissement des centrales nucléaires, sont de ce fait également des usines à participer a l’effet de serre "global". Les echanges thermiques nécessaires pour refroidir ces usines, participent de cette manière elle aussi à l’effet serre.
Les raisons de ce manque de communication sur ce sujet, qui reste une fois de plus tabou ?
Pas forcément bon, pour AREVA et les promoteurs de ces solutions à ions !
Une seule solution>>> ISOLATION & MODERATION c’est à dire tout l’inverse des concepts de l’Agité >>>>>> travailler plus >>>>>> pour plus d’effet SERRE fatalement, plus d’activité plus d’énergie dépensée>>>>plus de vapeur d’eau saturée>>>> ETc ...
Skapad.
2. Sortir du nucléaire demande l’annulation de l’accord nucléaire Sarkozy-Kadhafi (video), 11 décembre 2007, 17:10
TOUT LE MONDE NE SEMBLE PAS ETRE D’ACCORD AVEC LE 1ER POST ! ALORS QUI DIT VRAI ?
11/12/2007 : Libération
Pour Areva, un réacteur libyen n’arriverait pas à point
Ce projet embarrasse l’entreprise qui veut changer l’image du nucléaire.
Si on en croit la diplomatie sarkoziste, la visite de Kadhafi en France est donc le prix à payer pour aider nos entreprises à exporter. Et donc à « sauver nos emplois », comme le justifiait, hier matin, Bernard Kouchner, le ministre des affaires étrangères sur France Inter. Il en irait ainsi des Airbus, des centrales nucléaires d’Areva ou de tout autre contrat. En clair, l’activisme diplomatique de Nicolas Sarkozy serait au service du « made in France », et de l’ambition commerciale de nos industriels. Pourquoi pas. Mais ce qui peut à la rigueur se justifier pour le Rafale de Dassault (qui n’a toujours pas trouvé de preneur à l’exportation), ne fonctionne pas du tout pour Areva.
Car bizarrement, lorsque vous interrogez plusieurs responsables du groupe français, on vous répète la même chose (sous couvert d’anonymat, bien sûr) : non seulement ce projet de centrale nucléaire pour la Libye n’est pas « une priorité pour l’entreprise », mais c’est une très mauvaise nouvelle pour l’image du nucléaire français. « On ne va surtout pas se précipiter. On va faire traîner ce contrat le plus possible », assure un cadre du groupe. Pourtant, si on en croit les propos du fils du guide libyen, Seil al-Kadhafi, Tripoli espère bien repartir de ces cinq jours de visite avec « un réacteur nucléaire ainsi que de nombreux équipements militaires » sous le bras. En réalité, le contrat de collaboration qui devait être signé hier soir, entre Paris et Tripoli doit s’appuyer sur le réacteur expérimental existant de Tajoura (fourni en 1979 par la Russie) pour réaliser une usine pilote de dessalement de l’eau de mer.
Pouffer. Tout depuis le début, dans cette affaire de la centrale nucléaire libyenne, tombée du ciel, est rocambolesque. Et d’abord, la justification donnée à l’occasion de la visite de Nicolas Sarkozy à Tripoli, par le secrétaire général de l’Elysée en personne : « La Libye veut une centrale nucléaire pour dessaliniser l’eau de mer » , avait expliqué Claude Guéant aux journalistes présents. Un argumentaire de vente qui avait fait pouffer de rire les industriels français. Car une telle usine de traitement de l’eau de mer n’a absolument pas besoin d’une centrale nucléaire pour fonctionner. Surtout dans un pays dont le sous-sol regorge de pétrole et de gaz.
Certes, Areva avait bien envoyé à Tripoli quelques semaines auparavant une délégation commerciale pour prendre un premier contact avec les autorités libyennes. Mais pas pour parler gros sous. « Vendre une centrale à un pays qui n’a aucune tradition du nucléaire civil, est un processus très lent qui prend au minimum dix ou quinze ans », assure un industriel français. Tout est à construire : l’expertise technique, l’autorité de sûreté, le cadre législatif... Et cela ne se fait pas en un claquement de doigt. « Contrairement à la Libye, l’Algérie ou les Emirats arabes unis, l’ont compris. Le nucléaire intéresse ces pays mais ils savent que cela demande du temps et nécessite du travail de leur part » , poursuit l’industriel.
Caprice. l’empressement politique de la Libye enquiquine profondément Areva, tout à sa tâche depuis plusieurs mois pour respectabiliser le nucléaire civil, comme une énergie responsable, durable et compétitive. Le plus cocasse, c’est que le groupe français n’a finalement pas besoin de ce contrat. Avec le retour en grâce de l’atome, et la prochaine ouverture du marché américain, Areva anticipe un carnet de commandes plein à craquer d’ici une dizaine d’années. « Notre problème ce ne sera pas de chercher des clients mais de les sélectionner. Alors signer avec la Libye pourrait être dommageable en termes d’image », analyse un cadre du groupe.
Pourquoi, diable, Nicolas Sarkozy s’emploie donc à donner du crédit au caprice nucléaire de son nouvel ami libyen ? Est-ce une contre partie explicite de la libération des infirmières bulgares ? Possible. Des mauvaises langues posent une autre question : et si cette entreprise de banalisation du nucléaire servait aussi les projets de politique industrielle de Nicolas Sarkozy ? L’Elysée réfléchit en effet à l’idée de fusionner Areva avec Alstom et de placer le tout sous le contrôle de Martin Bouygues, intime du président. Or pour justifier cette privatisation, le gouvernement sera, alors, tenté d’expliquer qu’une centrale nucléaire, se vend exactement comme... des petits pains.
L’AGITE EST UN FOU DANGEREUX. FAUT L’ARRETER AVANT QU’IL NE NUCLARISE TOUTE LA PLANETE
3. Sortir du nucléaire demande l’annulation de l’accord nucléaire Sarkozy-Kadhafi (video), 11 décembre 2007, 18:09
Le premier commentaire à l’avantage de laisser libre cours à l’magination de gens qui ne connaissent pas grand chose. D’abord à propos du nucléaire, même avec les technologies dîtes moderne et à priori moins consommatrice de minerai de base, sait-on qu’elles sont à l’heure actuelle les réserves exactes de la planète en uranopylite, pechblende. Des sources avisées et scientifiques commencent à annoncer qu’avec une augmentation du nucléaire les ressources pourraient être d’une cinquantaine d’année. Sarkozy ( même si ça écorche ma plume, j’ai réussi à écrire son nom) en grand technicien et scientifique a affirmé que les recherches en minerai étaient encore incomplètes. Bon, apparemment si cela continu on va voir le rigolo armé d’un petit marteau de mineur pour aller découvrir de nouveaux gisements. Bé oui, l’est partout !
Plus sérieusement, le nucléaire reste une interrogation sociétale. Le danger, les déchets, etc. Et surtout comment nous allons produire l’énergie de demain.
Michel MENGNEAU