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Soutien aux mal logés - rassemblement à Saint-Ouen (93) le 24 janvier à 11 h

Publie le mercredi 21 janvier 2015 par Open-Publishing
6 commentaires

RASSEMBLEMENT SAMEDI 24 JANVIER 2015
A 11H DEVANT LA MAIRIE DE SAINT-OUEN (93)

LOGEMENTS DECENTS POUR TOUS, NON AUX EXPULSIONS.

Dessin de Charb en soutien au DAL

La Seine-Saint-Denis est un département durement touché par la crise du logement : marchands de sommeil, hôtels, logements insalubres, bidonvilles, campements… Ainsi, plus de 75 000 familles attendent leur logement social, près de 7 000 ménages sont convoqués chez le juge chaque année pour leur expulsion et plus de 6 000 ménages reconnus prioritaires DALO sont toujours en attente de leur relogement.

A Saint-Ouen, la situation du logement se dégrade à grande vitesse. Le maire a annoncé vouloir passer de 40% à 30% de logements sociaux sur l’ensemble de la ville en modifiant le plan local d’urbanisme (PLU). De plus en plus de bâtiments appartenant à la commune sont cédés, livrés à la spéculation immobilière. Le foyer de jeunes travailleurs (foyer CARA) est abandonné, plus de 150 logements laissés vacants alors que de nombreux sans abris sont exclus de tout hébergement, et les derniers jeunes laissés dans l’angoisse de perdre leur toit, sans solution. Les expulsions de logement s’accroissent en HLM comme dans le privé.

Triste anniversaire : le 25 janvier 2010 au 17-19 Jules Vallès un incendie tue une mère et son enfant dans un immeuble à l’abandon. Les sinistrés attendent toujours une solution… en 2015.

Et, c’est dans ce contexte que l’office HLM de Saint Ouen menace en décembre par affichage d’expulsion toute personne venant en aide à des sans abris. Le directeur de Saint-Ouen Habitat, qui a laissé faire, au lieu d’être sanctionné devient aussi directeur de la Semiso !

CELA DOIT CESSER !! Y EN A MARRE !!

Depuis des mois le DAL Saint Ouen demande un rendez vous avec la mairie sans réponse, à ce jour.

C’est pourquoi nous appelons à un
RASSEMBLEMENT SAMEDI 24 JANVIER 2015
A 11H DEVANT LA MAIRIE DE SAINT-OUEN (93)

Et face à cette situation, nous combattons pour :
• La reprise des rendez-vous régulier avec les élus de la commune.
• L’arrêt immédiat de toutes les expulsions.
• L’accès et maintien des hébergements jusqu’au relogement et aucune remise à la rue.
• Le relogement immédiat des habitant-e-s de taudis, d’immeubles insalubres, des bidonvilles et des sinistré-e-s.
• L’application de la loi DALO (Droit au Logement Opposable) et relogement de tous les prioritaires.
• Le relogement de tous les sinistrés des 17/19 rue Jules Vallés.
• Davantage de logements sociaux (PLAI) accessibles aux plus modestes.
• Le maintien du foyer CARA

Un toit, c’est un droit
Permanence du DAL Saint-Ouen, tous les 1er samedis du mois de 10h à 13h au 1, rue des marronniers à St-Ouen. Tél. : 06 65 97 10 24. Courriel : dalsaintouen at altern.org

Messages

  • QUELQUE CHOSE NOIR Y VOIR

    Fable dyonisienne

    « Le temps, c’est pas de l’argent, Le temps c’est le temps. Vous avez fait l’argent. Nous avons fait le chant. » James BALDWIN, Jimmy’s Blues, poèmes, 1983

    décembre 2011 « Le squat historique de Saint-Denis évacué Les 30 habitants du 76, rue Gabriel-Péri ont été contraints de quitter l’immeuble insalubre, où certains vivaient depuis dix ans. Depuis l’incendie de Pantin c’est le 4e squat fermé [...] 12 hommes, onze femmes et 7 enfants, pour la plupart originaires de Côte d’Ivoire — vivaient dans cette copropriété frappée depuis plusieurs années d’un arrêté « d’insalubrité irrémédiable » et d’un arrêté de « péril imminent » [...] « 

    « Ce drame a été un véritable traumatisme, reconnaît Stéphane Peu, maire adjoint (PC) à Saint-Denis. »
    Le Parisien 8 12 11 À défaut de cette "inspiration" qui fait le charme discret de la poésie véritable, j’emprunte à cet article un vocabulaire qui me fait des faux, dans l’espoir de recycler durablement quelques déchets journalistiques. C’est ma déconstruction. Tra déri dada...

    Aux Frères Jacques, pour La Marie-Joseph, dont le ton me semblerait bon, pour répartir les voix de ce poème

    On voit quoi là d’Ivoire ?
    Que du feu ? Que du noir !
    Un squat où des lézardes
    font perdre la face à d’...

    À personne, pensez-vous, jamais !
    Les démons ont jeté leurs dés
    dans l’ire et... mais... diable !
    l’irr-é-mé-diable insalubrité

    Longtemps l’on a, et de bonne heure,
    Péri en la demeure au 76 Péri
    de chaud, de froid, de plomberie
    du cœur, d’humidité... on meure
    de tout toujours un peu traumatisé

     Faut bien mourir de quelque chose

    Un peu beaucoup passionnément
    à la folie carbonisé...
    Sous-maire du malsain déni
    par le trauma dramatisé
    l’autre Peu un peu trop m’a tiqué


    (Re-frein)

    Encore heureux qu’il était beau qu’il était beau
    dans l’incendie qu’il était beau
    et qu’ la mairie coco soit un bon bateau

    Ah quel maire veille ! Un coq au refroidi
    passe un plat réchauffé (être maire se mérite)

    Qu’est-ce que tu dis coco ?
    (c’est décembre il médite)
    et soudain cet indécent dit
    « Nous ne sommes pas opposés par principe aux évacuations qui servent à quelque chose... relogement durable... »

     Un sous-maire doit servir à quelque chose

    Qu’un quelque chose durable reloge durablement !
    Voyons, voyons... Tic tac... heure et squat... Tic tac... heure et quoi ? Eurêka !
    L’horloge ! L’or ! L’or dure ! L’or loge !
    L’or dure hein l’or durable loge durablement
    Or le temps n’est-il point de l’argent ?

     Si si mais durable est si lent, si lent...
    Silence ! Si lent c’est d’or... a dit la préfecture
    Or si généralement le relogement ment, la parole est de peu
    ce Peu là dit tant que faire se peut un peu
    la vérité : « Nous ne sommes pas opposés... »

    Le Peul ira s’ fair’ voir
    Noir d’Ivoire se cacher
    Qui peut le moins loger
    peut le plus déguerpir
    Quelque part où il pleut

    Dans les rues dépérir
    du 76 pourri
    cette rue où l’on pleure
    éliminant péril
    Quelque jour où qu’il meure

    Dehors mis en demeure
    de l’or l’ordre est à l’heure putain
    de l’horreur à l’honneur d’un pantin
    « de l’ordre sur ordre de la préfecture »

    En termes élégants quelque chose fut dit
    « le 76 Péri a doncque toute chance... »

    8 décembre 2011 / Crise en vers
    http://patlotch.free.fr/text/1e9b5431-1429.html

  • Bonjour, le maire de Saint-Ouen a tort de vouloir ramener la part de logements sociaux à 30%, il faut impérativement la ramener à 20% , ce que prévoit la loi SRU.
    Une part trop importante de logements sociaux amene à la ghettoïsation des villes, véritable fléau propre à la Seine Saint Denis .Il faut respecter un juste équilibre entre propriétaires, locataires classiques et locataires sociaux.
    C’est pour cela que la loi SRU prévoit 20% de logements sociaux, pas plus.

    • « Une part trop importante de logements sociaux amène à la ghettoïsation des villes, véritable fléau propre à la Seine Saint Denis »

      la loi SRU n’est pas appliquée dans près de la moitié des communes d’Ile de France, et je suppose que vous savez pourquoi

      dans ce cas, l’objectif d’éviter la "ghettoïsation" des villes (et conserver une présence politique, des élus, bref, gérer tant bien que mal la crise) et le "fléau de la Sainte Saint-Denis, ils vont où ,es ghettoïsés, ils font quoi, dans ce merdier...

      et puis surtout, il font quoi maintenant ? Parce que personne ne peut imaginer qu’on trouve des solutions bien propres, bien républicaines et citoyennes dans ce qui se présente sous nos yeux, relativement aux populations concernées...

      m’étonne qu’on puisse tout poser comme ça, la loi machin (SRU = Gayssot en l’occurrence) la politique de la ville (j’en ai connu les "experts" grassement payés, sous Amara, et leur délires de technocrates...), continuer comme ça en espérant quoi : le retour au calme, certes, avec 20.000 hommes en arme pour garantir la sécurité, et autant de crédits rajoutés qui n’iront pas aux politiques "sociales", ce genre de plans sociaux, avec les mêmes en ligne de mire

      je n’aime pas l’utiliser à tort et à travers, pourtant : c’est surréaliste !

      il y a quelque chose d’ordre religieux à ne pas vouloir regarder la réalité en face : il n’y a pas de solution politique ou sociale dans le cadre actuel, et il n’y en aura plus

    • Au contraire, il n’y a de solution que politique et sociale.
      Il faut rétablir une vraie mixité sociale en France en obligeant les communes à respecter le loi SRU par des amendes réellement dissuasives.
      Le débat est d’actualité ces jours ci, la Seine-Saint-Denis est une vraie poudrière.
      Y règne la misère sociale et le communautarisme.
      N’allez pas manifester à Saint-Ouen qui a plus que sa part de misère, allez donc à Neuilly sur Seine ou dans les beaux quartiers de Paris où Habitent nos hommes politiques.

    • « Au contraire, il n’y a de solution que politique et sociale. »

      ça fait des décennies qu’on nous le chante sur tous les tons. Sur quelles réalités s’appuie cette sentence ? Sur quoi est fondé qu’il en sera autrement ? Des affirmations sans aucune preuve, pure idéologie

      oui, la Seine-Saint-Denis, mais c’est un lieu mondial, comme les autres, avec son zonage tripartite, les grosses boîtes et les banques, le salariat en crise devenu "illégitime" pour le patronat, et les "exclus", inutiles ou dangereux. Les vrais frontières sont là, intérieures, avec l’armée maintenant, légitimée par les attentats et les Charlie, pour le maintien de l’ordre des "solutions politiques et sociales", les "amendes dissuasives"

      pas la peine d’aller à Saint-Ouen ni à Neuilly vérifier, j’ai ça devant ma porte, z’auriez pas un balai ’social et politique’, et plus ridiculement naïf, juridiste ?

      alors les solutions illusoires, je vous les laisse, un opium en vaut bien un autre, mais ne vous étonnez pas d’être déçu, et si j’ose dire dindon de la farce (j’ai rayé "cocu.e" et "cocufiant.e" de mon vocabulaire)

      un homme et une femme avertis en valent quatre

  • je vous propse de faire cette manifestation dans toutes les villes de France qui ne respecte pas le quota de logements sociaux plutôt que de taper sur Saint Ouen qui est déjà tres largement au dessus des quotas imposés par la loi.

    vous dites être pour le relogement. Appelez donc les mairies de Neuilly et de Paris pour leur demander de reloger nos con-citoyens les plus mails lotis. N’oubliez pas que notre ville fait parti des bons élèves, merci de respecter cela.