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Staline le tyran rouge

Publie le vendredi 16 mars 2007 par Open-Publishing
24 commentaires

À l’attention de M. Hubert Tison, directeur de la rédaction et rédacteur en chef de la revue Historiens et Géographes et de M. Robert Marconis, président de l’Association des professeurs d’histoire et de géographie de l’enseignement public (APHG)

Chers collègues,

Je suis informée aujourd’hui par un collègue de l’enseignement secondaire, agrégé d’histoire, M. Weiser (que je remercie vivement de son initiative), du soutien apporté ès qualités par l’APHG (Association des professeurs d’histoire et de géographie de l’enseignement public), et, selon sa section d’Aix-Marseille, par "la rédaction d’Historiens et Géographes", à une production télévisée non encore diffusée.

Après lecture de la pièce concernée, la diffusion par www.aphgAixMarseille.com d’une publicité intitulée "Documentaire pédagogique de M6 à destination des collégiens et des lycéens" (que vous trouverez reproduite ci-dessous), je constate avec stupeur que :

1° l’APHG a été dotée du privilège de visionner, avant la masse des spectateurs français, un « documentaire » de M6 intitulé « Staline, le tyran rouge », titre accrocheur qui semble augurer du même sérieux qu’une production antérieure, « Hitler, la folie d’un homme », dont l’intitulé constitue à soi seul un aveu de manque de sérieux scientifique. Je remercie l’association de faire savoir aux professeurs d’histoire et de géographie de l’enseignement public à quel titre elle a reçu ledit privilège de cette chaîne de télévision privée.

2° l’APHG accepte que son label et sa réputation auprès des collègues servent de relais publicitaire à une chaîne de télévision qui n’a pas habitué les élèves et étudiants des membres de l’association à des spectacles de nature à informer et éduquer la population française, qu’il s’agisse d’histoire ou de « télé-réalité » information et éducation qui constituent, au moins en partie, la mission de notre profession.

3° l’APHG donne sa caution, quasi complète, à cette émission, en dépit de la légère réserve finale destinée à sauver son honorabilité : « Bien sûr les réalisateurs ont fait des choix. Le documentaire ne dit pas tout. Le professeur doit remettre en perspective et compléter, expliquer, et initier les élèves à la critique de l’image ». C’est bien le moins que l’APHG reconnaisse au professeur d’histoire « de l’enseignement public » le droit ou le devoir de compléter l’enseignement de base dispensé par une chaîne privée de télévision. Concernant les bases « scientifiques » sur lesquelles le malheureux « professeur » pourra se livrer à cet examen « critique » a posteriori, vous lirez au point suivant mes remarques sur les références bibliographiques que vous fournissez aux collègues, pour la tâche à eux assignée après diffusion du « documentaire » colorisé.

4° l’APHG, au rebours de toutes les traditions de l’université relatives à la « disputatio » ou au débat scientifique, accentue encore cet appui par la référence à deux des travaux de M. Nicolas Werth, qui a déjà dispensé ses « conseils historiques » au « documentaire » réalisé par Mathieu Schwartz et Serge de Sampigny, et monté par Yves Deleumandre.
Je rappelle que Nicolas Werth, Directeur de Recherches au CNRS, a vu sa notoriété portée aux cimes par sa large participation à un ouvrage qui, sur le plan scientifique, a confirmé la « soviétologie » française en lanterne rouge de l’historiographie internationale : du Livre noir du communisme (Paris, Robert Laffont, 1997) réalisé sous l’égide de Stéphane Courtois, M. Werth a en effet fourni la partie présumée scientifique. Il s’est agi en réalité d’une opération politique et idéologique de grande envergure, à l’échelle tant de la France que de l’Europe unifiée. Cette opération éditoriale a donné l’élan décisif à l’assimilation entre nazisme et communisme qui peuple aujourd’hui les manuels scolaires (est-ce avec la caution scientifique de l’APHG ?).

Dans l’Europe unifiée comptant désormais nombre de pays d’Europe orientale supposés avoir acquis la liberté grâce à l’effondrement de l’abominable Union Soviétique, l’opération a abouti à ce que, malgré l’identité proclamée entre nazisme et communisme, les groupements communistes sont aujourd’hui pourchassés et interdits, tandis que les héritiers des bourreaux nazis et des collaborationnistes de la période 1939-1945 sont dotés de statues, places, etc., et érigés en héros de manuels scolaires ayant servi la liberté des peuples contre la barbarie soviétique. Un des derniers hauts faits de ces hérauts de la liberté s’est déroulé en Roumanie « démocratique », avec la récente réhabilitation « partielle », par la « cour d’appel de Bucarest », du dictateur nazi Ion Antonescu, chef des Gardes de fer, boucher hitlérien, tortionnaire et massacreur de juifs passé par les armes le 1er juin 1946 sur décision de la justice de son pays, événement rapporté par un historien américain, Radu Ioanid, dans le Monde du 2 mars 2007. Je signale en outre que M. Courtois, le maître d’œuvre du Livre noir du communisme, se fait aujourd’hui, entre autres tâches médiatiques, une spécialité de diffuser en tous lieux la bonne parole des organisations « ukrainiennes » : lesquelles se sont illustrées le 25 mai 2006 en rendant un hommage solennel sous l’Arc de Triomphe au pogromiste ukrainien Petlioura, outrage qui a valu auxdites organisations l’ire de la LICRA, organisation juive née de la défense de Samuel Schwarzbard, jeune juif ukrainien émigré à Paris qui y avait tué Petlioura en 1926.

L’APHG peut-elle expliquer pourquoi son soutien enthousiaste au documentaire réalisé sur les « conseils historiques » de M. Werth est doublé d’une publicité exclusive en faveur du même chercheur ? On imagine dès lors comment le professeur, convaincu des mérites de M. Werth à la fois par M6 et par l’APHG, pourra « remettre en perspective et compléter, expliquer, et initier les élèves à la critique de l’image » mise en forme sur les « conseils » de M. Werth.

Les collègues ignoreront donc que les travaux de M. Werth, devenu l’idole des manuels scolaires et universitaires, entrent en contradiction absolue avec nombre de ceux qui, dans le monde, font autorité. J’en citerai peu. L’un a été rédigé par son père, le remarquable journaliste anglais Alexander Werth, qui a passé en URSS les années de guerre d’extermination allemande contre ce pays, et en a tiré le gros ouvrage La Russie en guerre, Paris, Stock, 1964, 2 vol. Cette étude de journaliste demeure une des meilleures observations de la guerre en URSS et du soutien massif qu’a recueilli de sa population le « tyran rouge » dont Nicolas Werth décrit en tous lieux « la guerre contre son peuple ». Un des derniers livres universitaires en date, paru en octobre 2006 (donc, qui ne figure pas encore dans l’ensemble es bibliographies) confirme le sérieux du témoignage de 1964 : il a été rédigé par un des plus importants spécialistes internationaux de la politique extérieure soviétique des années trente à 1953, Geoffrey Roberts, Stalin’s Wars : From World War to Cold War, 1939-1953. New Haven & London : Yale University Press, 2006.

Sur l’histoire intérieure de l’URSS, « la famine en Ukraine » pour ne citer que cet aspect sur lequel M6 va nous faire frémir, l’APHG nous l’annonce est traitée par nombre de spécialistes mondiaux dans des termes absolument antagoniques avec les méthodes et les conclusions de M. Werth. On citera notamment les travaux de Douglas Tottle, Fraud, Famine and Fascism. The Ukrainian Genocide Myth from Hitler to Harvard, Toronto, Progress Book,1987 (photographe de formation qui a démontré, entre autres, que la campagne de presse germanique des années trente sur « la famine en Ukraine » a été alimentée par les photographies de celle de 1921-1922), et, plus récemment, ceux de spécialistes d’histoire sociale : Mark B. Tauger dont la plupart des articles et ouvrages sont téléchargeables (http://www.as.wvu.edu/history/Faculty/Tauger/soviet.htm) et R.W. Davies and S.G. Wheatcroft, The Years of Hunger : Soviet Agriculture, 1931-1933, New York, Palgrave Macmillan, 2004 (travaux catégoriques sur le caractère non volontaire et non génocidaire de la famine ou grave disette, non limitée à l’Ukraine, qu’a connue une partie de l’Union Soviétique en 1932-1933).

Le fait qu’il n’existe que peu de travaux en français illustre l’état pitoyable auquel est réduit la « soviétologie » française : un historien français se met en péril s’il ne partage pas les vues de M.M. Nicolas Werth et Stéphane Courtois, comme je l’ai fait observer L’histoire contemporaine sous influence, Pantin, Le Temps des cerises, 2004. Il existe cependant un ouvrage traduit en français qui eût pu équilibrer la thèse du « tyran rouge » et qui porte en partie, malgré son titre, sur la période stalinienne, celui d’Arno Mayer, Les Furies, terreur, vengeance et violence, 1789, 1917, Fayard, Paris, 2002. L’APHG n’a cependant pas cru bon non plus de mentionner ce travail comparatif éclairant du grand historien américain, pourfendeur de la « soviétologie » de l’ancienne gauche radicale française qui a acquis « droit de cité dans les salons des VIe et VIIe arrondissements » en abjurant tapageusement le péché original de son appui à la révolution bolchevique (et à l’extrême gauche ici même) et en pratiquant « l’analogie entre Robespierre, Rousseau et la Grande Terreur d’une part, et Lénine/Staline, Marx et le goulag de l’autre » (op. cit., p. 10-11).

5° l’APHG donne dans la surenchère antisoviétique et antistalinienne même par rapport à l’hebdomadaire culturel et de télévision Télérama. Ce magazine critique systématiquement les régimes qui ont aboli ou menacent d’abolir la propriété des grands moyens de production et d’échange (URSS, Chine, Cuba, Vietnam, Corée du Nord, etc., et désormais Venezuela du « tyran » Chavez). Le journaliste rendant compte du documentaire qui a émerveillé l’association considère cependant que « “Staline pour les nuls” pourrait être le sous-titre de cette biographie du “petit père des peuples”, nouvelle incursion de M6 dans le champ du documentaire historique ». Vous trouverez ci-après le commentaire intégral de François Ekchajzer de Télérama dans son n° 2982 du 7 mars 2007, p. 110 (transcription fournie par M. Weiser) :
« Staline, le tyran rouge

Documentaire de Mathieu Schwartz, Serge de Sampigny et Yvan Demeulandre (France, 2007). 100 mn. Inédit.

« Staline pour les nuls » pourrait être le sous-titre de cette biographie du « petit père des peuples », nouvelle incursion de M6 dans le champ du documentaire historique. Réalisé à base d’archives en couleurs ou colorisées (première partie de soirée oblige), ce programme destiné à un large public pousse l’exigence de simplicité jusqu’à réduire l’histoire du stalinisme à la folie d’un homme, négligeant le contexte dans lequel son régime s’instaura, comme les circonstances de l’exercice de son pouvoir.
Soucieux de nous convaincre de la barbarie du stalinisme, les auteurs usent de procédés pour le moins accrocheurs. C’est le cas dès le prégénérique, qui confronte une image de Maurice Thorez exprimant son « amour ardent » pour Staline à la réalité chiffrée des méfaits du tyran : 1 million d’exécutions, 18 millions de prisonniers… Des chiffres qui s’inscrivent à l’écran pour marquer nos esprits, comme se gravent dans nos oreilles quelques formules assassines du « petit père des peuples ». Le reste est à l’avenant. Bruitage à tout-va des archives, musique omniprésente et commentaire emphatique, concourent à l’hyperdramatisation de ce documentaire, dont la vertu essentielle est de parler d’histoire sur une chaîne et à un horaire habituellement dédiés au divertissement.
François Ekchajzer ».

Pouvez-vous expliquer, chers collègues, aux « professeurs d’histoire et de géographie de l’enseignement public » pourquoi vous engagez la revue Historiens et Géographes et l’association en leur nom dans la promotion militante d’une production que même Télérama qualifie de « Staline pour les nuls ». Je me permets d’espérer que mes collègues membres de votre association solliciteront de votre revue et de l’association qui les représente un comportement plus conforme à la déontologie universitaire.

Bien cordialement,

Annie Lacroix-Riz

Ci-dessous panégyrique de l’APHG (WWW.aphgAixMarseille), envoyé à M. Weiser et communiqué par ce dernier :
Staline , le tyran rouge un documentaire de la chaine M6
Documentaire pédagogique de M6 à destination des collégiens et des lycéens

Nous attirons l’attention des adhérents de l’APHG, des lecteurs de la revue Historiens et Géographes sur la projection d’un nouveau documentaire en couleurs qui va sortir le mardi 13 mars à 20h50 sur M6
Après les documentaires sur Hitler, la folie d’un homme et Quand l’Algérie était française , M6 sort ce nouveau documentaire sur Staline , le tyran rouge . Réalisé par Mathieu Schwartz et Serge de Sampigny et Yves Deleumandre pour le montage, il a bénéficié desconseils historiques de Nicolas Werth, Directeur de Recherches au CNRS

Comment Staline a t-il conquis le pouvoir, comment est-il devenu un dictateur impitoyable comment a t’il dirigé d’une main de fer son pays (planification , collectivisation des terres , industrialisation à outrance) ? Pourquoi a-t-il éliminé ses amis comme ses opposants ? Le documentaire essaie de répondre à ces questions et de cerner la personnalité d’un tyran qui a causé en 30 ans la mort de millions de personnes. La famine d’Ukraine en est un exemple tragique.

Pour contourner la difficulté des films de la propagande stalinienne, les réalisateurs ont consulté plusieurs centaines de sujets d’archives émanant de 15 sources différentes, notamment à Moscou. Ils ont pu photographier quelques documents terribles auprès d’associations pour la mémoire des victimes du stalinisme. Beaucoup de ces images sont inédites.

Le documentaire est un récit historique réalisé à partir d’archives (Les deux tiers des images ont été colorisées pour rendre selon les réalisateurs le sujet plus accessible et plus réaliste). Aucune interview n’a été réalisée pour privilégier les documents d’époque : cahiers intimes photos, lettres. Les citations des protagonistes sont lues par des comédiens qui ont été colorisées pour les rendre plus accessibles à un grand public. Ajoutons que des cartes permettent de mesurer les évolutions territoriales de l’URSS, de situer par exemple les camps d’emprisonnement.

La revue Historiens et Géographes qui a vu le documentaire, le recommande, c’est un excellent support aux cours sur l’histoire de l’URSS en 3 ème, en 1ère et en Terminale. Il est libre de droits et peut donc être enregistré le jour de sa programmation le mardi 13 mars. et utilisé par la suite en classe sans aucun problème .Il dure plus d’une heure, mais il peut être présenté en totalité ou surtout en partie, en séquences par exemple pour analyser la période des procès, l’art de la propagande, la famine d’Ukraine, le travail forcé des opposants ou l’enterrement de Lénine ou Staline pendant la Seconde Guerre. Bien sûr les réalisateurs ont fait des choix Le documentaire ne dit pas tout. Le professeur doit remettre en perspective et compléter, expliquer, et initier les élèves à la critique de l’image.

A lire Nicolas Werth La terreur et le désarroi
Staline et son système, Perrin, collection Tempus , 2007, une réflexion neuve sur le stalinisme

La rédaction d’Historiens et Géographes

Messages

  • Staline était-il rouge ?

    Certainement pas si on en juge par le nombre de dirigeants communistes qu’il a liquidé, et pas seulement en URSS : Boukharine, Kamenev, Zinoviev, Trotski, Radek, Bela Kun, Slansky, Andreu Nin... Toute une génération de révolutionnaires.

    S’il est légitime de dénoncer l’assimilation du communisme au nazisme, il faut dire aussi que le stalinisme n’avait rien à voir avec notre idéal émancipateur. Il était le bras armée de la bourgeoisie d’Etat russe qui avait confisqué la révolution à son profit.

    Rien à voir avec Chavez qui n’a fait fusiller personne !

  • Je suis tout a fait d’accord avec les critiques sérieuses émises à propos de ce documentaire.

    Les opérations anti-communistes accompagnées souvent comme cela a été dit d’une "réhabilitation" des pro-nazis s’intensifient depuis quelques années :

     Volonté d’interdire les partis communistes comme en république tchèque avec l’union de la jeunesse communiste,

     Opération de dénigrement du PCF en France (cf documentaire 1985 affiche rouge / Stéphane Courtois)

    - Seul parti d’ailleurs en France à devoir faire un travail sur son passé CONTRAIREMENT A TOUS LES AUTRES PARTIS...-

     Assimilation du commmunisme au nazisme dans les livres d’histoire en France, mais plus largement au niveau européen a l’initiative d’élus d’extreme-droite,

     Chasse aux sorcières en Pologne près de 20 ans après la chute du mur,

    Et dans le meme temps :

     Commémoration dans de nombreux pays d’europe de l’est des nazis comme en Estonie.

    Que signifie, 20 ANS APRES LA CHUTE DU MUR, ces attaques violentes contre la pensée communiste, progrossiste comme cela a été dit et les partis communistes en Europe ?

    Je pense qu’elles correspondent notamment a une volonté de réhabilitation des courants d’extreme droite certes, mais surtout par UNE GRANDE CRAINTE de constater que les idées de progrès social, d’humanisme, la pensée communiste sont TOUJOURS BIEN VIVANTES et loin d’etre en voie d’extinction MEME SI la periode ne semble pas favorable...

  • Merci de nous permettre de garder les yeux ouverts sur une propagande anticommuniste toujours prête à l’usage au cas où notre peuple décidait de bouger ne serait-ce que le petit doigt contre ses exploiteurs.Mais, justement, que se passe-t-il ? Je nous croyais morts... JdesP

    • Le problème c’est le totalitarisme.

      Le communisme doit être un outil de progrès, tous ceux qui l’ont érigé en système criminel (totalitarisme,exécutions, assassinats, enfermements, tortures, psychiatrie) doivent être jugé
      afin de laisser la place à un communisme propre et respectueux de la société, des individus et du progrès social.

      S’il s’agit simplement de condamner des régimes dictatoriaux en les nommant pas le nom de leur idéologie, c’est très bien.
      Mais s’il s’agit d’appeler communistes des régimes qui ne l’étaient pas alors c’est tout faux.

      Certains communistes prônent la dictature,
      certains communistes prônent la démocratie.

      Moi ce qui m’importe c’est de juger les dictatures et leurs collaborateurs
      et ce quelles que soient leurs idéologies.

      Une dictature est une dictature et nous devons nous battre contre toutes ses formes, communiste ou fasciste ou autre...

      L’ennemi n’est pas le communisme, l’ennemi est le totalitarisme.

    • Rappelons les faits concernant Lénine et la révolution bolchevique :

      Dès l’établissement des bolcheviques au Kremlin, les puissances capitalistes victorieuses de 1918 lancent plusieurs opérations militaires :

      le Japon attaque la Sibérie

      la Finlande et les USA attaquent l’Oural et la Carélie

      la France attaque la Crimée

      l’Angleterre et l’Italie attaquent les pays Baltes

      l’Angleterre et la Grèce débarque dans le Caucase

      les Blancs (princes déchus) s’emparent de la Biélorussie et de l’Ukraine

      Tous se liguent contrent Lénine, qui doit improviser la création de son armée.

      Dès 1920, les puissances étrangères fatiguent, leur soldats en ont assez des guerres.

      "ces rouges contre lesquelles ont nous fait tirer, ce sont des ouvriers et des paysans, comme nous...et ces blancs qu’on doit aider, ce sont des crapules, comme ceux qui nous en font baver depuis 6 ans"

      (paroles des marins français se mutinant)

      en 1921, les blancs sont écrasés, et la Pologne demande l’armistice

      le nombre de mort serait de :

       russes et peuples de la futur URSS : plus de 5 millions

       Pologne : 355 000 militaires

       Angleterre : 170 000 militaires

       France : 200 000 militaires

      (chiffres inconnu pour les autres béligérants) "

      PUIS :
      Staline savait que le seul moyen de contrer les attaques et de se protéger était une industrialisation rapide du pays. Cela a permis la grande victoire sur l’Europe nazie de l’Axe et sur le Japon. N’en déplaise aux historiens capitalistes, l’URSS a assuré la plupart des victoires.

      Les sondages montrent que les seniors approuvent l’action de Staline. Ils savent très bien ce que les fascistes de l’Europe comptaient faire avec la race slave.

      Sur Staline :
      http://www.katardat.org/marxuniv/2002-SUWW2/US2GM/01Pacte.html#guerre

      Remercions le communisme de nous avoir débarrassé en grande partie de toute cette racaille y compris en France.

      **************************************************
      Sur les conditions de vie en Allemagne de l ‘Est :

      « Poussé dans ses retranchements, M. Krenz finit par admettre un « bon côté » de l’Ostalgie : « Les gens de l’Est ont connu deux sociétés, et peuvent donc comparer » – ils sont 17 millions à savoir que la RDA « ne se résume pas à la Trabant ou à la Stasi. Malgré tout ce qui a mal tourné, il y avait du travail pour tous, des logements à bon marché, une santé gratuite et performante... Autant d’acquis qu’ils regrettent ». Célèbre à l’Ouest comme à l’Est, le cabarettiste Peter Ensikat analyse la tendance actuelle comme « une réaction à ce qui s’est passé depuis la chute du Mur ». Les Ossis avaient « tout jeté sans réfléchir ». Ils ne voulaient « que l’Ouest », dont ils ne connaissaient rien, « sauf les publicités à la télévision de la RFA ».

      « Puis le cabarettiste lance : « Il était plus facile d’échapper hier aux pressions de la bureaucratie qu’aujourd’hui à celles de l’argent. » Les Ossis se sentent aussi impuissants qu’avant. « On peut bien sûr crier, mais à quoi bon ? » Même le minimum n’est plus garanti...

      "Témoignage après témoignage, personne, ou presque, ne se remémore le Mur et la Stasi. Les plus hostiles parlent de « seconde dictature ». Comparaison absurde : le nazisme, avec la guerre, a tué 60 millions d’êtres humains, dont plusieurs millions de « génocidés » – juifs, Tziganes, handicapés, Slaves... Les statistiques de Marianne Birthler impressionnent néanmoins : les 40 millions de fichiers de la Stasi, avec laquelle 2 % de la population collaboraient, mentionnent la moitié des citoyens de RDA. Laquelle a totalisé 250 000 prisonniers politiques... »

      « …Ce révisionnisme caricatural – qui ignore les contextes réels, les périodes, les régimes, les sociétés et les cultures très diverses de l’histoire soviétique – est contesté par de nombreux historiens, mais ce n’est pas eux qui donnent le ton. Plus largement répandus sont les best-sellers de Viktor Souvorov. Le dernier en date, sorti fin 2002 (12), s’ouvre sur cette affirmation : « Tous les dirigeants soviétiques, sans exception, ont été des crapules et des vauriens. »

      … Au-delà du « système », les attaques visent les valeurs égalitaires et collectivistes, communautaires, tant russes traditionnelles que soviétiques. Elles ciblent les « gens d’en bas , les ouvriers, qui, en même temps que déstabilisés dans leurs conditions de vie, sont stigmatisés comme « complices » de l’ancien régime, « assistés », « paresseux » et « inutiles » au progrès postindustriel.

      Malgré cette avalanche, la Russie échappe encore à la pensée unique sur l’URSS. Il y a, ici, trop d’expériences vécues, d’héritages culturels, de mémoires déchirées pour permettre ce genre d’uniformité. Les récits de vie peuvent, d’une même veine, charrier les échos chaotiques de temps extrêmes où les frontières étaient mouvantes, imprévisibles, entre la foi cristalline, les joies positives, la chute incomprise et soudaine aux enfers d’une terreur aveugle. »

      Les sondages d’instituts réputés sérieux confirment : « 57 % des Russes veulent revenir à l’URSS » (2001)

      mncds

    • merci pour votre message, qui remet la Vérité, l’Histoire, le Justice à leur vraie place.

      Le Communisme se soit d’être "propre et vertueux" -

      Alors oui, condamnons les dictateurs quel que soit le manteau dont ils se couvrent -
      Je regrette profondément, que les communistes de notre temps ne comprennent pas qu’en "acceptant" que des soit disant communistes aient commis des horreurs, des massacres , aient décimé leurs amis, bcp des meilleurs cadres de l’Armée Rouge ,
      ils en sortiraient grandis, crédibles,

      kalistratova

    • POUR VOTRE INFORMATION, LES EDITIONS SOCIALES ONT PUBLIEES DANS LES

      ANNEES 60, UN LIVRE INTITULE " LA VERITE SUR LE MARECHAL TOUKACHEVSKI"

      C’ETAIT UN DEBUT DE LA CONDAMNATION DU STALINISME.

      JMP-SEYSSINET

  • Merci à Annie Lacroix-Riz pour sa contribution à rétablir certaines vérités.
    Certes Staline a extèrminé des révolutionnaires, mais qu’a fait Robespierre sous le règne de la terreur ? A population équivalente ça fait combien de morts ? J.M

    • J’ai pas les chiffres de la Terreur sous Robespierre, mais à mon avis les victimes du stalinisme c’est sans commune mesure. Pour tout dire je suis étonné de la comparaison. M. S.

    • L´histoire c´est pour apprendre a ne pas refaire les fautes de nos ainees ; mais pour les fautes de nos ainees je n´en ai pas la responsabilite ; meme si j´ai un pass francais (je prefererai ne pas avoir de nationalite ) je reconnais les erreurs faites par nos ancetres , moi je suis ne en 1963 alors robespierre et staline c´est du passe, que nous reproche-t-on ? je suis contre la peine de mort, au moins avant de partir tonton chirac a fait un pas vers l´avant avec l´inscription contre la peine de mort ; c´est mieux que rien. les coco allemands ont mis une pierre dans le cimetierre des coco en memeoire des cocos morts par le stalinisme, il n´y a eu que entre 50 et 100 personnes dans toute l´allemagne qui etaient contre. Chez les cocos , il y a comme moi 99% qui sont pour la democratie (moi plutot anarchie) et 1% pour la dictature du proletariat ; alors je vais encore discuter avec mon ami de 75 ans pour qu´il essai de changer son idee ("il est dur de replanter un vieil arbre"). Contre les gauchistes, on nous reprochera bientot d´etre pour le capitalisme, ils trouveront toujours quelque chose contre nous. Les kherms rouges (ce n´est pas ce qui est rouge, qui est forcement bon. De plus les ennemis de mes ennemis ; ne sont pas forcement mes amis ; les gauchistes ont aussi appris les derniers 40 ans) n´ont rien a voir avec nous. Et comme a dit un americain, a notre derniere reunion des gauchistes dans ma ville, Bush veut apprendre la democratie aux autres, alors que dans notre pays nous avons que 1,5 parti ! Bien a Vous J-F

    • J’ai vu l’émission.
      Pas génial ! De la recherche du sensationnel, pas d’analyse politique ou sociologique. oubli du contexte international et national, etc, etc...
      Sûrement pas un travail de militant. Mais pas un travail d’historien non plus. La litanie des habituelles banalités accompagnés de commentaires psychologiques de magazines sur la personnalité de Staline !

      Seule émotion dans ce fatras, la fin, après l’émission : un "vieux" camarade de Perpignan de 85 ans qui, tout en condamnant le stalinisme, nous rappelle, avec sa foi toujours intacte, ce qu’est son combat, et ce que c’est pour lui que le communisme !

      Rien que pour ça, ça valait le copup d’être vu !

  • Il est très sain, d’oser regarder le passé et d’en faire une critique constructive, pour aller de l’avant et sur de meilleures bases, afin d’essayer de se rapprocher au maximum de ce point à l’horizon qui est l’idéal de vie qu’on s’est choisi.

  • J’ai regardé attentivement ce documentaire. Il montre des images d’exécutions jusqu’ici inconnues (les documentaires habituels les citaient et donnaient des statistiques et des témoignages mais l’horreur n’a jamais été montré comme si les crimes du stalinisme n’avaient pas laissés de traces visuelles). Ces faits ne doivent pas être occultés et doivent être connus pour la prise de conscience.

    Par contre, je trouve que le passage sur la famine en Ukraine est critiquable pour des raisons déjà mentionnées car de nombreux historiens montrent qu’elle ne se réduit pas à un choix de Staline. La question est beaucoup plus complexe. La recherche des causaltés est absente et l’on présente l’évènement avec un discours à charge sans les nuances que font nombre d’historiens.

    Le documentaire est suivi d’un court reportage sur de vieux militants communistes et semble démontrer que s’il reste des admirateurs de Staline, ils se comptent sur les doigts de la main et ce sont plus des amoureux d’un mythe que des admirateurs du crime. Ensuite, le témoignage d’un vieux militant qui explique pourquoi il a été stalinien et pourquoi il ne l’est plus est intéressant et montre que l’on ne peut mettre les communistes français sur le même plan que les assassins au service du stalinisme. Il est dommage que cette précaution n’est pas été celle retenue dans le corps même du documentaire même qui risque de fabriquer l’amalgame dans l’esprit des téléspectateurs. Il est temps de montrer que malgré leurs erreurs et leur aveuglement, les communistes français de l’époque ne doivent pas être confondus avec les bourreaux de Staline.

    Si certaines précautions avaient été prises par les auteurs du documentaire celui-ci mériterait une utilisation pédagogique.

    Pour le reste, je pense que Nicolas Werth n’est pas sur la même ligne que Stéphane Courtois qui lui verse dans l’anticommunisme, l’amalgame et tronque la réalité au service de sa théorie d’un communisme naturellement criminogène. Werth est plus nuancé.

    Enfin, personnellement, en voyant ces images je suis mal pour tous nos camarades qui ont été abusés, pour ce gâchi qui a obéré en partie l’avenir du mouvement communiste et je pense à feu mon grand-père qui a cru en Staline dans les années de l’après-guerre et qui ne mériterai pas d’être assimilé a une horreur qui lui était étrangère. Comme d’autres, ce n’est pas ce Staline là qu’il a aimé mais un mythe, un rêve et au dela une image. Parmi ceux qui n’étaient pas communistes, il y a eu aussi des admirateurs de Staline. Et combien parmi les tenants de la gauche extrème et radicale (trotskystes, bovéistes, etc) et combien d’anciens soixante-huitards aujourd’hui libéraux (comme Serge July de Libération) ont été en leur temps des admirateurs de Mao ? Pourtant aucun historien ne leur fait de procès d’intention ! En matière de répression et de massacres, Mao n’a rien a envié à Staline.....Et malgré cela, une grande partie de cette gauche là échappe à toutes critiques. Le parti communiste, lui n’a pas hésité a faire la sienne et a ouvert ses archives pour cela. Cela est pourtant toujours occulté lorsque l’on parle des communistes.

    Je reste communiste pour la force de ce mot, pour l’espoir qu’il a fait naître et qu’il porte encore en lui, pour ces millions d’hommes et de femmes dont l’idéal a été dévoyé mais qui avaient au coeur la générosité et l’amour de l’autre, qui avaient le sens du collectif et qui ont tant donné pour nos libertés et notre progrès social. Lorsque je mettrai un bulletin de vote Marie Georges Buffet dans l’urne, c’est a eux que je penserai et a mon fils de 10 mois pour lequel je garde l’espoir d’un monde meilleur.

    BIBI (33)

    • le stalinisme, qui par la suite a été assimilé au communisme, ne peut et ne doit
      pas être excusé. ces crimes comme tous les crimes commis par des états des
      gouvernements doivent être dénoncés. mais faire des choix orientés sur ces
      horreurs doient être dénoncés. le livre noir du communisme.....qquel hasard ?
      le livre noir du colonialisme...le livre noir du capitalisme...le livre noir de
      l’inquisition...le livre noir des horreurs en palestine...le livre noir des souffrrances
      des immigrés...le livre noir des sans-logis...le livre noir de l’oppression des femmes...
      quand et qui dénoncera tous ces crimes. il y a du travail pour des historiens afin
      que les réalités éclatent et que dans les écoles les jeunes sachent toutes les
      vérités. le communisme est un des plus vieux rêves des hommes : vivre libre,
      vivre la solidarité, ne plus avoir peur du lendemain voilà ce que les hommes de
      bonne volonté aujourd’hui veulent vivre et c’est pour cela qu’ils agissent.

      georges

    • Il est facile de cracher sur Staline maintenant.

      L’URSS a remporyté la victoire sur l’Europe et le Japon fasciste et cela nous ne l’oublierons jamais.

      Quant aux goulags et autres exécutions : ceux qui y étaient envoyés étaient essentiellement des prisonniers de guerres, des comploteurs et autres crypto fascistes bien décidés à faire restaurer le capitaliste en URSS. Même 90 ans après les russes blancs et le tsarisme continuent de faire des dégâts.

      La Russie des tsars c’était la guerre, les pogroms, l’antisémitisme, l’exploitations à outrance des petites paysans et des ouvriers, une arriération de la société très profonde.

      Quant on voit comment les antilibéraux et les anticapitalistes peinent à se mettre d’accord pour arriver à constituer une plate-forme commune, on se dit qu’il est normal qu’à un moment donné un homme décide de prendre les choses en main.

      Et ne pas oublier que Chavez à fait de grosses commandes de Kalach. En cas de guerre civile ou de guerre, il ne faut pas croire qu’il y aura de cadeaux. Les guerres restent des guerres avec leur cortège d’atroicités. Les russes blancs, les fascistes ont été d’une atrocité abobinable. L’URSS a été en permanence en situation de guerre , en situation d’assiégée. Les capitalistes, les fascistes et les impérialistes ont toujours souhaité sa disparition.

    • Les goulags existaient sous les tsars bien avant l’URSS, comme existaient nos bagnes jusque dans les années 50, comme nos propres camps de concentration avant les nazis : la monstruosité est de toutes les époques, elle guette tous ceux qui disposent du Pouvoir partout sur la planète : comment qualifier les crimes du colonialisme dont nous portons encore le fardeau ici. La propagnade anti-communiste existe depuis la naissance des idées communistes.
      Staline n’était pas seul et ses héritiers n’ont pas disparu avec le "Communisme" : ils gouvernent et s’enrichissent toujours mais cette fois-ci habillés en capitalistes. Ras le bol des simplifications puériles de type BD américaines pour faire peur et paralyser les plus démunis en tout. JdesP

    • Le film diffusé sur M6 est carrément ridicule : tout repose en effet sur la personnalité de Staline
      "qui voulait l’égalité des hommes" (sic) et martyrisait, non seulement le peuple, mais ses proches. Sa femme s’est d’ailleurs suicidée...

      Ce film se contredit d’ailleurs lui-même, puisqu’il veut mettre en accusation "une idélogie", le communisme, mais rend responsable un seul homme.

      Toutefois, il convient de remarquer que cette démarche, qui consiste à tout mettre sur le dos d’un tyran unique, fut aussi celle du rapport Khroutchev et de nombreux partis communistes, qui s’appliquèrent à limiter ainsi leur critique du système politique en place en URSS. Les "crimes de Staline" furent bien utiles pour masquer la réalité : une couche de privilégiés, dont Staline était le représentant, s’était accaparée le pouvoir. Cela, Annie Lacroix-Riz ne veut pas le voir non plus.
      Elle se contente de pointer les déformations grossières de ce film de propagande anti-communiste.

      Mais, refuser de voir que l’URSS stalinienne n’avait rien à voir avec le socialisme et le communisme, c’est aussi faire le jeu des propagandistes anti-communistes. On ne répétera jamais assez que ce régime monstrueux, quel que soit le nom qu’on lui donne, n’est pas le "socialisme déformé", mais un système d’exploitation dans lequel une bureaucratie étatique a joué le même role que la bourgeoisie dans d’autres pays. Les travailleurs d’URSS n’avaient pas davantage de droits, de possibilités de se défendre contre l’exploitation que les travailleurs des autres pays, ils en avaient meme moins car ils subissaient une dictature. Une dictature qui ne défendait en rien leurs intérêts, qui usurpait le drapeau rouge du communisme.

      Annie Lacroix-Riz connait sans doute le contexte et les faits, mais on attend son analyse du stalinisme. Dénoncer l’escroquerie de ce grotesque navet anti-communiste ne suffit pas !

      Quant aux militants du PCF, ils feraient bien de regarder le passé de leur parti en face. Oui, Thorez se proclamait le "premier stalinien de France". Oui, ses dirigeants et ses hommes de lettre, comme Aragon, ont cautionné les crimes de Staline et ont menti aux militants et aux travailleurs, leur ont caché la sinistre réalité. Ce ne sont pas seulement des "erreurs" : ces dirigeants y trouvaient leur compte. Cette soumission à Staline a profondément marqué le PCF, et le marque toujours aujourd’hui. Pour se librérer d’un passé aussi gênant, il ne suffit pas d’en faire son deuil, il faut en faire l’analyse intransigeante.

      Gérard

    • Arte montrant et les "documentaires" sur Staline.
      Selon leurs dires, le "dictateur" aurait fini sa vie seul et abandonné par les siens. Il aurait fini sa vie sur le trône du pouvoir.
      C’est bien entendu complètement faux. Lorsqu’il est décédé, il était entouré par les siens dans sa modeste demeure de campagne.
      En URSS, les anciens savent ce que Staline a fait pour leur pays et pour l’humanité.

      La propagande fasciste et la propagande capitaliste veulent essayer d’effacer toute trace. En Pologne, dans certains pays Baltes, les néofascistes veulent criminaliser le communisme.

      Ce sont les anciens collaborateurs du nazisme et du fascisme qu’il faudrait mettre en taule.
      Ils sont très nombreux.
      Gare à cette certaine Europe nauséabonde.

      Igor

    • Igor,résumer Staline à la seule 2eme guerre mondiale est aussi nul que résumer le communisme et le mouvement communiste au seul Staline.

      mais ce que je reproche à ce film c’est de négliger l’analyse politique,le contexte economique national,international qui a permis l’émergence de Staline.

      Il est significatif que la lettre de Lénine,qui mettaient en garde contre les méthodes de Staline,ait été retrouvés dans les affaires personnelles de Staline et il est probable que le comité central Bolchevik ne l’a jamais lu.

      Et que Staline a,dans un contexte difficile de guerre civile,de difficultés économiques dues au blocus,trés bien su récupéré l’aura de Lénine pour s’en servir contre les communistes eux mêmes et assoir son pouvoir personnel.

      Et si les tentatives de réhabilitation des nazis Lettons,polonais,et autres existent elles n’excuse en rien les agissements de Staline.

      Gérard,prétendre que les dirigeants communistes français avaient un quelconque intérêt à défendre Staline,c’est la aussi négliger la situation internationale et nationale,la guerre froide,la chasse aux"rouges" en Europe et aux USA et a peu prés dans tout les pays du monde,les dictatures qui s’installaient dans de nombreux pays,et la décolonisation qui engageaient des luttes trés dures.

      Quant a Mme Lacroix-Riz c’est une chercheuse,et une historienne et apparement elle ne veut pas faire de choses partielles.A-t-elle raison ou tort je n’en sais rien,mais n’oublions pas que toutes les archives n’ont encore été ouvertes sur cette période.

      Qu’il soit bien que,dans mon esprit il ne s’agit pas d’une excuse mais d’une tentative d’explication aux événements.

      Parce que la seule question que doivent se poser les militants communistes d’aujourd’hui c’est:comment avons nous pu abdiquer notre pouvoir de controle,notre esprit critique,la démocratie interne du parti,pour le remettre dans les mains des seuls dirigeants,même si le contexte était trés diffiçile.

      Jean Claude des Landes

      SP:pour ce qui concerne la dictature du prolétariat,je vous renvoient à la lecture de Marx et Engels,pour savoir ce qu’ils entendaient exactement par ce terme,étant entendu que nous vivons dans un régime qui est la dictature de la bougeoisie.

    • "Staline contre les communistes."

      On aura tout entendu. Il faut bien voir qu’en ces temps de troubles et de fascisme aigu, toute forme de faiblesse de la part de l’URSS aurait conduit ce camp à sa perte. Staline le savait bien.

      Trotski, Lénine ou Staline, de toutes manières lorqu’il s’est agi de défendre le camp socialiste et communiste face à l’adversité et à la barbarie, il a fallu prendre des mesures sévères et drastiques.

      L’époque faisait qu’il ne pouvait pas y avoir de divisons possibles dans le camp communiste. cela aurait consuit celui-ci à sa perte. Encore une fois, quand on regarde le camp anilibéral et anticapitaliste d’aujourd’hui et la manière dont il est morcelé ont se dit, toutes proportions gardées, qu’il fallait effectivement un homme ou une femme à poigne pour rassembler les morceaux. Parce que le camp d’en face ne fait pas de cadeaux. Et en période de guerre ou de barbarie, les faiblesses ne sont pas excusables.
      Faire l’abstraction de cet état de fait c’est jouer les autruches.

      Sans Staline les capitalistes et les fascistes n’auraient fait qu’une bouchée de l’URSS. L’expérience de la Commune ne devait pas se renouveler. Les principaux dirigeants bolcheviques étaient loin d’être des imbéciles. Staline savait que la partie allait être difficile.

      Sans Staline, tu ne serais pas là pour parler de Communisme. Tout aurait été effacé par les soins des fasciste qui rappelons-le brûlaient systématiquement tout sur leur passage. Cela allait des livres jusqu’aux gens enfermés dans les granges.

      Quelque part, certains font preuve d’une grande naïveté.
      Il était impossible d’être un enfant de choeur dans des temps aussi troublés.

    • J’ai lu le livre de Ludo Martens (un autre regard sur Staline), qui cherche à réhabiliter le personnage en question (dusponible par exemple sur http://www.marxisme.fr/telecharger_musiques_mp3_livres_communistes.htm

      Ludo Martens a une démarche (me semble-i-il) d’historien, puisqu’il site ses sources (contrairement à beaucoup d’anti communistes). Par ailleurs, il a l’honnêteté intellectuelle d’annoncer clairement la couleur : il réhabilite Staline. Contrairement à la plupart des détracteurs dudit staline, qui généralement se font passer pour "neutres".

      Or, qu’apprenons nous ? (et jusqu’à preuve du contraire) Que la plupart des chiffres cités sur l’URSS sont faux, et de façon délibérée (propagande nazie réutilisée comme telle). A ce propos, qui a lu l’ecxellent "Tintin au pays des soviets", du fasciste Hergé ? Son éditeur avait un portrait de Mussolini au mur. Hum... Je pense que bien des mensonges anti-communistes y sont déjà identifiables. On apprend dans le livre de Ludo Martens que la pupart des photos d’enfants ukrainiens squelettiques sont des photos de ... 1922. Et que les personnes les ayant (mensongèrement) publiées à l’époque (1935 je croies) sont des américains affichant... des sympathies nazies. Hum... Et n’ayant jamais (ou presque) mis les pieds en URSS. Re Hum...
      Supposons des millions d’enfants tordus de douleurs, opprimés par la faim. Je suppose qu’il est facil de sortir plein de photos accusatrices. Pourquoi en inventer de fausses ? Pourquoi truquer ?

      Si les allégations de Ludo Martens sont mensongères, et étant donné leur portée (il s’agit de l’âme de millions de morts innoncents), je suppose que je devrait trouver des tétra chiées d’articles démontrant le supercherie de l’oeuvre de Ludo Martens. Je n’en vois pas (pourtant le bouquin date de 1994 et est largement diffusé sur pas mal de sites marxistes). Hum... Pourtant, si j’étais un historien honnête, et convaincu scientifiquement de l’abobination d’un tel régime, je réagirais, je n’aurais de cesse de démonter de tels mensonges. Mais je cherche sur Google, je ne vois rien. Je n’ai que 27 ans, donc je suis comme vous : je ne peux plus aller en URSS vérifier par moi-même, et je ne peux que m’appuyer sur l’oeuvre d’historiens pour me faire une idée de ce qu’était l’URSS. Et pour le moment, je regrette mais Ludo Martens est plus convainquant que beaucoup d’autres. Si quelqu’un a d’ailleurs entendu parler de falsifications dans ce bouquin, ça m’intéresse au passage (en toute bonne foie).

      Le reportage sur M6 était nul soit dit en passant : aucun fait, que des accusations sans fondement,s des raccourcis (Staline a tué deux juifs DONC il était antisémite : il s’agit d’un vice de raisonnement, je regrette, pas d’une preuve). Des suggestions : images avec musiques dramatiques. Hum...

    • Le film/émission de m6 "Staline, le tyran rouge" en dehors de l’aspect fiction et série z, est totalement grotesque est mensonger. Annie lacroix-Riz a raison de critiquer sur le fond et sur la forme cette émission.
      Dans les commentaires de ce site, j’ai relevé différentes analyses. En gros :

       Staline c’est un monstre, c’est le totalitarisme.

       Staline est une déformation du communisme.

       Staline est le principal artisan de la victoire sur le nazisme.

      Des messages insistent sur la question de la propagande anti-communiste, qui est réelle (et efficace).

      Il y a des sites et blogs qui reviennent sur de nombreux aspects de la propagande sur Staline (la collectivisation, les épurations de 1937-1938, les chiffres du goulag, le "génocide" en Ukraine...). Il est intéressants de connaître ces infos car elles donnent des éléments de réflexions intéressantes avec leurs sources et cela peut permettre le débat sur cette question.

      Plutôt que de mettre tout une liste de liens, je place un lien principal ont l’on peut trouver beaucoup d’infos.

      http://membres.lycos.fr/edipro/Histoire/Histoire.htm