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Sur Google Earth : " BOMBARDEZ LE PALAIS PRÉSIDENTIEL DU VENEZUELA ! "
Publie le mercredi 6 septembre 2006 par Open-PublishingLe manque de contrôles permet les abus de collaborateurs de Google Earth.
" BOMBARDEZ LE PALAIS PRÉSIDENTIEL DU VENEZUELA ! ", dit le logiciel Google Earth.
De Aporrea.org
http://www.aporrea.org/tecno/n83011.html
trad : Esteban

Le célèbre logiciel interactif Google Earth, mappemonde électronique qui permet de visualiser avec exactitude tous les lieux de la planète grâce à l’utilisation de ses images satellites a déclenché une polémique en identifiant le Palais du gouvernement vénézuélien comme une cible à bombarder.
La version actuelle du logiciel permet d’avoir une situation bien détaillée de la ville de Caracas, dans laquelle, grâce aux contributions de collaborateurs individuels de Google Earth, et au travers du forum électronique ouvert " Google Earth Community " ( http://bbs.keyhole.com/ ) il est possible d’identifier une grande quantité de lieux terrestres importants.
Si beaucoup de collaborateurs vénézuéliens apportent de précieuses informations afin de bâtir la base de données de lieux, quelques autres éléments mal intentionnés abusent de la liberté d’apporter des contributions pour insérer dans la base de données de ce logiciel libre, des contenus à caractère politique contre le Président Chavez.
Grâce à l’information dévoilée dans le programme de télévision " La Hojilla ", qui est retransmit chaque soir sur la chaîne de télévision publique vénézuélienne (VTV), il a été détecté que sur le point où se situe le siège principal de l’exécutif vénézuélien, Le Palais de Miraflores, un utilisateur au nom de "randolph380" a réussi à insérer la phrase " Bomb here ! " (Bombardez ici !).
Usant d’un anglais approximatif, randolph380 a ajouté le commentaire : " Chavez lives here. The man that have cause more damage to Venezuela than any other person. Plz, Plz !! Bomb here ! " (Chavez vit ici. C’est l’homme qui a causé plus de mal au Venezuela que n’importe qu’elle autre personne. S’il vous plaît, s’il vous plaît, bombardez ici !), ce qui rappelle la prière désespérée d’Angela Zago l’opposante bien connue au Président Chavez, qui affirma préférer au poste de Président du Venezuela, un chef d’armée d’occupation étranger plutôt que Hugo Chavez.

Depuis son inscription dans Google Earth le 10 juin 2006, randolph380 a effectué huit contributions, comme on peut le voir dans l’un de ses messages contributifs dans lequel il dit vivre dans la zone Est de Caracas, zone où prédominent les opposants au gouvernement du Président Chavez et où il y a le plus de gens qui ont accès à internet. Voir
http://bbs.keyhole.com/ubb/showthre...
Une recherche rapide sur le forum de Google Earth Community nous renseigne que l’identification initiale dans l’image satellite du Palais de Miraflores à Caracas paraît être à l’origine des utilisateurs " Manuel Rodriguez " (membre 105843) en août 2005 et " Trujillocorreo " (membre 314204) en novembre 2005. Néanmoins, aucun des deux ne semble y avoir inséré des commentaires politiques mais des contributions légitimes et précieuses.
Quelques minutes après cette dénonciation, plusieurs utilisateurs d’Aporrea.org ont contacté notre rédaction en répudiant le fait et en dénonçant des étrangers au pays et les États Unis ennemis du processus de changement au Venezuela. " Jusqu’à quand vont-ils nous traiter comme des criminels et nous envoyer des fous radicaux bushistes pour nous tuer ? " se demandait Camilla A. en accusant l’élite américaine.
Des services électroniques similaires où il est permit la collaboration des utilisateurs afin de construire une base de données pour un service d’information publique, comme l’encyclopédie Wikipédia.org, ont été au centre de polémiques en affichant de fausses informations insérées intentionnellement par des parties intéressées. Dans Wikipédia, les politiciens américains ont pratiqué le pillage en insérant des descriptions leur étant favorable dans leurs biographies. En conséquence, Wikipédia a crée une équipe qui contrôle constamment, valide l’exactitude et l’impartialité des contributions. Google Earth manque apparemment d’une telle équipe, ou bien il n’a pas été avisé de ces erreurs sur la carte de Caracas.
Esteban