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Sur la dictature du prolétariat.....
Publie le mardi 17 juin 2008 par Open-Publishing13 commentaires
Sur la "dictature du prolétariat"
La Critique (du programme de Gotha) n’est cependant pas un simple règlement de compte avec des socialistes passés et contemporains, mais un moment où Marx saisi l’occasion d’un programme pour énoncer, d’une manière qui reste énigmatique, ce que doit être la forme politique par laquelle on doit passer de la société capitaliste à la société communiste. La phase de transition est la dictature révolutionnaire du prolétariat. Si cette formule ne figure qu’à quelques reprises dans l’œuvre de Marx, elle est toujours affirmée avec une certaine solennité. Les premiers programmes de la social-démocratie la négligent, et elle ne deviendra canonique que plus tard, avec le mouvement communiste d’inspiration léniniste.
Pour tenter de saisir le sens que Marx pouvait donner à une expression qui aujourd’hui nous paraît aussi énigmatique que paradoxale, il convient de rappeler trois points. D’abord, que le prolétariat, qui est appelé à exercer la dictature, est une classe universelle, porteuse de l’émancipation humaine, et que la dictature du prolétariat doit être considérée comme la dictature de tous pour l’émancipation. Mais ce terme même de dictature ne revêt pas pour Marx, fin connaisseur de l’histoire romaine, le sens que nous lui donnons aujourd’hui. Il n’est que de se référer à la lecture que Machiavel en propose dans ses Discours sur la première décade de Tite-Live : « La dictature, écrit-il, tant qu’elle fut conférée par la loi et non par la violence, produisit toujours les plus grands biens ». Le dictateur, faut-il le rappeler, était dans la république romaine un magistrat nommé de façon temporaire soit pour mener à bien une affaire, une seule, soit pour exercer les pouvoirs exécutif judiciaire. Ce caractère limité dans le temps et toujours révocable de la dictature correspond bien à la fulgurance révolutionnaire. Révolutionnaire, la dictature du prolétariat l’est encore, par rapport à la dictature des anciens Romains, en ce qu’elle est exercée non pas, par un, mais par tous, ou en tout cas par tous les opprimés. Les ambiguïtés liées à la dictature du prolétariat viennent de son rapport a l’État. On a, en effet, souvent interprété la dictature du prolétariat comme une forme d’Etat, alors que le texte de la Critique, en s’opposant aux lassalliens, indique bien que, dans la transition à la société communiste, l’État ne peut être autre chose que la dictature du prolétariat, autrement dit qu’il perd toute forme répressive et se détruit en tant qu’État.(....)
Sonia Dayan-Herzbrun (traductrice de Marx pour les Editions Sociales)
Messages
1. Sur la dictature du prolétariat....., 17 juin 2008, 19:02
Très bien.
1)
2)
3)
,
4)
5) Concrètement...?
Dictature du Parti ?
Dictature du grand leader ?
Dictature de l’avant garde... éclairée ?
ou
Dictature de la classe ouvrière consciente et auto organisée que seuls le vécu et l’expérience de la lutte pour instaurer cette dictature libertaire (j’ose ! Décomplexons !) peut produire ?
6) Conclusion : EN LUTTE !
1. Sur la dictature du prolétariat....., 17 juin 2008, 19:41, par CD
J’ai donc du écrire un peu rapidement un texte sur l’Etat socialiste au lieu de phase transitoire.
La dictature du prolétariat est l’équivalent de la démocratie socialiste qui peut être répressive contre la bourgeoisie si elle s’arme contre les libertés du peuple
Rest que le socialisme ne se conçoit qu’au niveau mondial ou du moins avec une dynamique mondiale qui prend racine à partir d’un pays puis un continent (l’Amérique latine) puis un autre (l’Europe)…
Christian D
2. Sur la dictature du prolétariat....., 17 juin 2008, 23:42, par Copas
Confusion habituelle des termes et dérive historique du sens d’un mot.....
Que ne dirait-on pas si quelqu’un en employant le terme de bourgeois pensait aux habitants des bourgs .............
L’utilisation du mot dictature du temps de Marx où ce mot était accepté usuellement (référence évidemment avec le sens donné à l’époque romaine, comme à l’époque révolutionnaire post mouvement corse à compter des années 1740, puis dans la période de 1789 jusqu’à l’interprétation post-révolution russe (où le sens et l’interprétation changent)) a sans cesse changé.
Les mots de l’époque de Marx qui correspondraient plus à l’acceptation actuelle du mot dictature seraient bien plus : Tyrannie" ou "despotisme" (légèrement différent).
Dans le cours des premières années du XXeme siècle il y a une modification du concept de dictature du prolétariat par une partie des marxistes et celle-ci est encore accentuée suite à la gigantesque boucherie de 14-18 , puis subit une nouvelle inflexion quand la révolution russe n’arrive pas à stabiliser le pouvoir au soviets et glisse entre les mains du PC russe.
Le stalinisme accentue encore cette dérive en se servant de celui-ci comme couverture d’une politique de dictature contre les travailleurs.
Parallèlement le fascisme italien (te ses clowneries essayant de singer l’époque impériale romaine) accentue la compréhension du mot dans un sens de plus en plus despotique et tyrannique.
Le terme de dictature n’est plus utilisé actuellement que dans un sens completement différend du 19eme siècle.
Il est donc utile d’utiliser des mots ne portant pas à confusion et compréhensibles et ne pas se comporter comme des latinistes ou des hellénistes poussiéreux.
Notre langue est bien celle de la fin du XXeme siècle et début XXieme et c’est bien la transcription du fond qui compte.
3. Sur la dictature du prolétariat....., 18 juin 2008, 00:26
J’avoue que je comprends pas bien ce que veut dire "dictature" du prolétariat, ni comment ça pourrait se traduire sur le terrain ?
Est-ce que Marx a utilisé dans ses écrits le terme de "prolétariat" ?
4. Sur la dictature du prolétariat....., 18 juin 2008, 02:14
Un début de discussion utile sur le terme :
Daniel Bensaid dans "Sur le retour de la question politico-stratégique"
Sur site ESSF ou Critique Co
"La question du gouvernement ouvrier nous a ramenés inévitablement à celle de la dictature du prolétariat. Un précédent congrès de la Ligue [la LCR française] a décidé à une majorité de plus des deux tiers d’en supprimer la référence dans le texte des statuts. C’était raisonnable. Aujourd’hui, le terme de dictature évoque bien davantage les dictatures militaires ou bureaucratiques du vingtième siècle que la vénérable institution romaine du pouvoir d’exception dûment mandaté par le Sénat et limité dans le temps. Puisque Marx a vu dans la Commune de Paris « la forme enfin trouvée » de cette dictature du prolétariat, mieux vaut donc pour être compris évoquer la Commune, les Soviets, les conseils ou l’autogestion, que de s’accrocher à un mot fétiche devenu par l’histoire source de confusion.
On n’en n’est pas quittes pour autant de la question posée par la formule de Marx et avec l’importance qu’il lui donnait dans sa célèbre lettre à Kugelmann. Généralement, on a tendance à investir dans « la dictature du prolétariat » l’image d’un régime autoritaire et à y voir un synonyme des dictatures bureaucratiques. Pour Marx, il s’agissait au contraire de la solution démocratique d’un vieux problème, de l’exercice pour la première fois majoritaire (par le prolétariat) du pouvoir d’exception réservé jusqu’alors à une élite vertueuse (comité de salut public - encore que le comité en question soit resté une émanation de la Convention révocable par elle) ou un « triumvirat » d’hommes exemplaires. Ajoutons que le terme de dictature s’opposait alors souvent à celui de tyrannie en tant qu’expression de l’arbitraire. Mais la notion de dictature du prolétariat avait aussi une portée stratégique, souvent rappelée dans le débat des années soixante-dix à l’occasion de son abandon par la plupart des partis (euros) communistes. En effet, il était clair pour Marx que le droit nouveau, exprimant un nouveau rapport social, ne saurait naître dans la continuité du droit ancien : entre deux légitimités sociales, « entre deux droits égaux, c’est la force qui tranche ». La révolution implique donc un passage obligé par l’état d’exception. Lecteur attentif de la polémique entre Lénine et Kautsky, Carl Schmitt en a parfaitement saisi l’enjeu en distinguant la « dictature commissaire », dont la fonction en situation de crise est de préserver un ordre établi, et la « dictature souveraine » qui institue un ordre nouveau par l’exercice du pouvoir constituant. Si, quel que soit le nom qu’on lui donne, cette perspective stratégique demeure, il en découle nécessairement une série de conséquences sur l’organisation des pouvoirs, sur le droit, sur la fonction des partis, etc."
5. Sur la dictature du prolétariat....., 18 juin 2008, 06:26
Voir le manifeste du parti communiste de 1848 sur Google !
CN46400
6. Sur la dictature du prolétariat....., 18 juin 2008, 10:54
Bonjour
A mon sens, "dictature du prolétariat" (terme très peu utilisé par M & E mais traduction néanmoins d’un concept fondamental dans leur théorie politique) on ne peut pas en débattre ni en parler sans replacer dans le contexte ( au delà du contexte sémio-historique que rappelle Cop.) par "opposition" à la (fausse) "démocratie bourgeoise" qui n’est évidemment et nous le savons qu’une dictature de la bourgeoisie. C’est un terme d’institution politique donc, principalement, qui devrait être traduit aujourd’hui par "démocratie prolétarienne" (ss ent. "la VRAIE démocratie = le pouvoir du peuple - au sesn pouvoir du plus grand nombre et non d’une minorité).
D’un point de vue moderne, ça donne donc
En gros, "prolétaire" est un terme principalement "scientifique" qui désigne celui qui n’a que sa force de travail à vendre dans le rapport de production de la marchandise. Les prolétaires sont en général des salariés (même si du point de vue de la justice bourgeoise ce salariat est masqué sous une pseudo indépendance de "free lance"...) mais tout les salariés ne sont plus exclusivement des prolétaires depuis au moins la fin du XIXè siècle environ.
Cela étant dit, le prolétaire et le salarié partagent ceci de très fort c’est qu’ils n’ont comme ressource pour vivre que la vente de leur force de travail et n’ont pas la propriété privée du capital.
Ne pas croire cependant ( à mon avis) que la démocratie prolétarienne se limite à "demander des droits pour les salariés dans l’entreprise" ( je crois que c’est un vrai contresens) - non la démocratie prolétarienne c’est parvenir à dégager le champ politique des griffes de la bourgeoisie et nous le réapproprier.
Merci CN 46400 la question de la dictature du prolétariat est tout à fait fondamentale. Revenir sur le XXIIè congrès aussi je pense. Et tout cela est lié, et lie, notre conception du communisme, du parti, de la révolution, et bref, des institutions.
Fraternellement
La Louve
7. Sur la dictature du prolétariat....., 18 juin 2008, 12:20, par Copas
Qui commande ? Qui a le pouvoir ? De quelle façon ?
8. Sur la dictature du prolétariat....., 18 juin 2008, 12:42
Mon but n’est pas de revenir sur le 22° congrés, qui d’ailleurs ne fût qu’une manip (voir memoires de Juquin) pour traiter, à retardement et de façon calamiteuse, le stalinisme. Je cherche surtout à réhabilliter Marx, sur lequel on a cherché à faire porter les turpitudes de Staline qu’on n’osait pas, à l’époque, attaquer de front, de peur de trop faire froncer les sourcils de Brejnev.
Ce qui compte c’est la vérité, rien que la vérité, Marx, comme n’importe qui, ne saurait être comptable des actes, véreux ou géniaux, produits par des affidés autoproclamés (Kaustki, Lénine, Staline, Luxembourg, Troski, Mao, Fidel ....etc).
Par contre il reste, à mon sens, utile de redéfinir les classes sociales en contradiction d’intérêts si, comme moi, on pense, toujours, que "la lutte des classe est le moteur de l’histoire".
La classe ouvrière, selon moi, comprend l’essentiel de ceux qui doivent vendre leur force de travail, aussi bien intellectuelle que musculaire, pour vivre. C’est donc la quasi totalité des salariés, et elle est largement majoritaire. Bien que moins concentrée que par le passé, elle reste le fer de lance du prolétariat, "immense majorité", qui comprend, en plus, des possédants de moyens de production (Paysans, artisans, commerçants, prof libérales...) qui doivent travailler pour vivre, alors que "l’infime minorité" bourgeoise vit du travail d’autrui.
Il suffit de noter cela pour mesurer le déficit politique, actuel, du Pcf.
CN46400
9. Sur la dictature du prolétariat....., 18 juin 2008, 14:04
Je ne pense pas que tu puisses valablement ’ c à d en étant entendu) salariés prolétaires = classe ouvrière - ça ne peut pas "passer" en l’état actuel des choses, des consciences.
Quand je dis "revenir sur le 22è congrès" je veux dire par là à peu près la même chose que toi sur Marx (et tu le sans très bien on a assez de discussion ici sur ce sujet il me semble) mais en n’excluant pas la nécessaire posture critique sur NOTRE passé à nous PCF.
C’est à mon avis hyper important d’expliquer comment on a fait, pourquoi (toi tu peux dire que c’était une manip’, parler du rapport Juquin etc, et sans doute expliquer pourquoi, mais qui partage ton avis au CN auj.? Que lest l’avis critique et a posteriori des communistes sur le ur passé politique interne ? Et les jeunes de mon âge ils le savent ou bien ils ne doivent pas le connaitre, cet épisode fondamental pour notre devenir actuel ?)
Je ne crois pas qu’on puisse évacuer ça d’un haussement d’épaule ,et je suis surprise par ton veto, toi qui me semblais être un des premiers à vouloir tjs chercher les responsabilités des uns et des autres. Ca aussi ça fait partie de la vérité non savoir qui se situe où ? comment ?
LL
10. Sur la dictature du prolétariat....., 18 juin 2008, 18:03
Dans mon désir d’éviter les longueurs, je peux paraitre expéditif parfois. Pour ce qui est du 22° congrés, un retour est difficile parceque si certains, "tergalisés" et cravatés, parcequ’ils encaissent 2 ou 3000 euros à la fin de chaque mois, ont du mal à concevoir que leur sort est lié à celui du maçon crasseux du coin de la rue, ils ont encore plus de mal à saisir les évolutions de la signification du mot "dictature" au court des decennies. Et je comprend bien qu’engager une campagne comme celle de 76 sur ce sujet serait tout aussi improductive. A l’époque, candidat au cantonales dans le Lot, un brave maire m’a abordé en me disant : "Je ne savais pas que vous étiez pour la dictature..." Toute l’étendue de l’erreur de la démarche m’a alors sauté aux yeux !
Mais ce qui est impossible a faire comprendre au quidam qui ne pense qu’à ses intérêts immédiat, il est possible de l’expliquer à celui qui se passionne sincèrement pour la politique du PCF. Encore faut-il qu’en haut lieu on laisse la curiosité des militants s’exercer, et ce dans l’intérêt des classes exploitées qui sont en lutte contre les exploiteurs, n’en déplaise à MGB qui, à Tours, a longuement développé la notion "d’intérêt général" sans jamais préciser s’il s’agissait de l’intérêt de tous, ou de la majorité ! Un détail ?
CN46400
11. Sur la dictature du prolétariat....., 18 juin 2008, 21:14
Oui je comprends.
Quant à MGB , ej vais aller plus loin que toi, ou compléter ton analyse, je trouve qu’elle a bien précisé justement , un concept très en vogue chez certains , qui se font un plaisir de réviser Marx. Elle a repris le terme de "peuple", comme ça elle a soigneusement évité de se prononcer sur l’existence de "prolétaires".
Ca c’est une notion très intéressante à développer pour nous.
Mais quand je dis "retour sur le 22è congrès" il ne s’agit pas de "défaire cequi a été fait" je parle de revenir par l’analyse à ce qui nous a amenés là. Comment et pourquoi on l’a fait.
LL
12. Sur la dictature du prolétariat....., 24 juin 2008, 04:53, par Orgemont
Oui mes amis, nous sommes bien au coeur du sujet.
Comment évoquer aujourd’hui ce 22ème congrès et puis l’abandon de la dictature du prolétariat sans parler de la position d’Althusser et de ses camarades ?
A chaque fois qu’il fut en difficulté pour expliquer l’évolution du monde et justifier de ses orientations, le PCF a du faire un effort théorique titanesque pour masquer les convulsions de sa maladie infantile ; le stalinisme.
Des hommes comme Lucien Sève ont à chaque fois volé au secours de Directions politiques désorientées tout en utilisant les seuls matériaux dont les communistes français disposaient depuis l’enfance du PCF et qui furent forgés par les sbires de Staline. Ils ont pondu des positions théoriques de circonstance comme à Argenteuil où il fallait bien donner enfin une première réponse sérieuse aux militants et aux intellos déboussollés et sauvegarder toute possibilité d’union avec les socialistes atomisés par De Gaulle d’une part et avec les chrétiens travaillés par le concile Vatican II d’autre part. Aujourd’hui le même Sève s’en prend au socialisme (encore à la dictature du prolétariat) et rejoint la cohorte des communistes altermondialistes qui prétendent transformer la société sans prendre le pouvoir ?
Le métite d’Althusser, de Balibar et de certains trotskystes fut de mettre en évidence la revanche des thèses de la II ème internationale au coeur même du mouvement communiste. Humanisme, économisme.
L’abandon de la dictature du prolétariat fut d’abord celle du PCUS en 1936 quand Staline décréta la fin de la lutte des classes en union soviétique au mépris de la réalité objective et au profit d’un concept mortifère : la dictature du peuple tout entier. C’est ainsi qu’est né et s’est développée l’idée d’un ennemi du peuple, d’un ennemi de l’intérieur, d’un individu au service de l’étranger qui valu aux révolutionnaires les procès et la répression que nous connaisons. Une nouvelle classe d’arrivistes née des ruines de la guerre civile et de la disparition des acteurs de février et d’octobre 17, a confisqué le pouvoir pour jouir d’un capitalisme d’état écrasant et exercer une dictature sanglante qui se poursuit encore aujourd’hui avec le plus souvent les mêmes individus et les mêmes méthodes. sous d’autres formes plus "acceptables ?" plus "démocratiques ?" pour nos "consciences" occidentales.
L’humanisme de nos dirrigeants d’aujourd’hui, de leurs outsiders d’hier (Hue) et de demain a une filliation certaine avec l’humanisme des staliniens géniteurs d’un "homme nouveau" aujourd’hui on dirait "désaliéné".
Oui il faut reposer la question de la dictature du prolétariat non pas au niveau sémantique mais au niveau du contenu. Comment restituer tout le pouvoir à la majorité du peuple (le prolétariat mondial grandissant), comment organiser l’exercice de ce pouvoir ? comment le préserver et le défendre ? faut il détruire les appareils d’état ? comment celui-ci doit dépérir ? quelle conscience de classe ?
Bien à vous
ORG