Accueil > Syrie et France : une longue histoire d’amour
Texte bricolé en collant des morceaux de Wikipedia. A améliorer...
Le pays se libéra de l’occupation ottomane après la Révolte arabe, les forces arabes entrèrent à Damas en 1918. Un royaume arabe syrien indépendant fut alors créé, Fayçal, issu de la famille hachémite, frère d’Abd Allah ibn Hussein, en sera le premier et dernier roi.
En effet, l’indépendance du royaume cessera après l’occupation du pays par les forces françaises en 1920. Après la bataille de Maysaloun en juillet 1920, la colonne du général Goybet, entra à Damas. Les Français imposèrent leur mandat dans le pays, ce qui entraîna l’exil de Fayçal en Irak. La France et le Royaume-Uni, qui se disaient alliés des forces arabes de Fayçal, s’étaient mis d’accord pour se partager le Proche-Orient.
Le 18 octobre, une grande rébellion a lieu à Damas et dans ses environs. L’attaque d’une patrouille française par les rebelles déclenche un cycle de représailles. Plusieurs villages, accusés de complicité avec les rebelles sont incendiés, et une opération de police ramène à Damas le 14 octobre une centaine de prisonniers et plusieurs dizaines de cadavres de rebelles. Les corps sont exposés sur la place al Merjeh.
Le 8 juin 1941, le général Catroux, chef des Forces françaises libres (FFL) en Orient proclament solennellement l’indépendance de la Syrie et du Liban, ainsi que la fin du mandat au Levant. Mais le pays reste encore dans les faits, sous domination française.
La Seconde Guerre mondiale a été catastrophique pour l’autorité de la France, non seulement par sa défaite contre l’Allemagne mais aussi par les combats qui opposaient les vichystes et gaullistes en Syrie même. Cette perte d’autorité est significative dans les bastions régionaux, pourtant réputés pro-français.
En 1945, l’affrontement entre Français et Syriens est proche. Le Baath a créé des équipes de "Jihad nationale" dont le rôle est de mobiliser les bases populaires contre l’autorité française. Le 29 mai 1945, après dix jours de manifestations ininterrompues, les Français, sous l’ordre du général Frenand Olive, dit Oliva-Roget18 bombardent Damas pendant 36 heures d’affilée. Les morts et les blessés se comptent par centaines19. Une partie de la ville est détruite par ce bombardement dont le parlement syrien, et le quartier environnant qui est maintenant surnommé Hariqa, la Brûlée.
La Grande-Bretagne demande l’arrêt des combats et intervient le 1er juin pour faire cesser la répression. Durant le mois de juillet, le commandement de l’armée passe aux mains des Syriens, et neuf mois plus tard, le 17 avril 1946, le dernier soldat étranger quitte la Syrie.