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Tactique Toc de changement de nom
Publie le dimanche 9 novembre 2008 par Open-Publishing1 commentaire
En fait , soyons clairs, il ne s’agit pas tant pour la direction du PCF de se focaliser sur un changement de nom brutal, ce serait maladroit et contre-productif.
Dans l’histoire des changements de nom de partis politiques ce qui resurgit régulièrement ce sont les questions de propriété, de droit et de dévolution des biens...des histoires de sous, quoi.
TACTIQUE TOC de liquidation par dissolution
A voir le niveau actuel de la bataille interne qui se livre au parti sur cette question, le manouche que je suis entrevoit une seule porte de sortie pour les tenants de l’abandon du nom actuel : c’est la constitution d’un cartel des gauches, sorte de MODEM rassemblant un conglomérat de gens et d’ orgas liguées sur la base d’une plateforme aussi restreinte que le spectre politique balayé est large. A ce titre la proposition de Wurtz pour les européennes pourrait constituer le cheval de Troie qui servirait à démontrer la validité de cette approche à un groupe de dirigeants un peu pressés de tout bazarder (cf contribution Borvo). Il s’agit donc de séduire et la base, et les membres les plus impatients de la direction avec un résultat aux européennes qui dépasse celui des précédentes et qui permette ainsi aux "liquidateurs" de valider la démarche vers un Cartel.
UN MODEM des cocos, verts et autres anti-tout e tutti frutti.
Un nom çà peut se dissimuler, prenez le MODEM, il ne remplace pas l’UDF, il est une enveloppe, un emballage qui est censé embrasser l’UDF et toute autre formation ou individus qui s’associerait à la plateforme MODEM.
C’est bien cette option que semblent envisager quelques élus et politiciens en mal de point d’attache.
JOUER LA MONTRE
Jouer la montre, comme pour le PDS (lui même organisé en courants et tendances) dans die Linke, régler les affaires courantes en termes légaux pour aboutir au final dans qq années à une dissolution complète du PCF dans un bidule, une chose, un "mouvement" (tiens, on dirait du Toni Negri).
Le débat sur le changement de nom devient donc , c’est évident, un leurre :changer un nom brutalement poserait de gros problèmes insolvables sainement dans un contexte hautement conflictuel : gestion des droits et de la propriété intellectuelle des archives et oeuvres, patrimoine immobilier, etc...
Voilà, un leurre qui a aussi pour but d’excéder toujours plus les partisans du maintient et du sursaut du PCF pour les dégouter , les pousser à quitter le parti.
Le risque encouru si le passage en force était envisagé dans la situation actuelle serait la SCISSION : je n’y crois pas en manouche que je suis, certains auraient trop à perdre.
LA SOLUTION
La solution est dans l’acceptation par tous des différences et dans la représentation de toutes les sensibilités dans les organes de direction, puisqu’officiellement, la direction, càd MGB, oeuvre dans l’intérêt du PCF.
A ce titre, tout manouche qui se respecte appréciera la lettre du camarade Gérin à MGB qui propose plus qu’un modus vivendi, une réelle transformation du parti, une démocratisation.
Le MANOUCHE
Messages
1. Tactique Toc de changement de nom, 9 novembre 2008, 23:39
La situation dans chaque pays est différente. L’extrême gauche a encore de grande capacité en France.
Le Ps machine à préserver les intérêts des vingt à trente milles élus et administratifs locaux de toutes sortes au service de la bourgeoisie a tout intérêt à gagner les élections présiendentielles.
Sarkozy veut garder le pouvoir et va donc tout faire pour l’en empécher par sa gauche. Il a tout intérêt à gauchiser une partie de l’extrême gauche pour lui faire perdre des voix.
Le ps s’occupe donc du pC qu’il faut neutraliser pour avoir les coudées franches.
Il lui faut aussi trouver une antidote au npa.
Le départ de mélanchon n’est pas pour lui déplaire. celui çi avec quelques partant du pc pourrait créer un mouvement pour chasser sur le territoire du Npa.
PUis pourquoi pas une espèce de fédération des gauches de la gauche excluant le Npa et dans lequel entrerait le pCF moribond.
Sarkozy ne serait pas content mais la bourgeoisie aurait un autre fer au feu.