Accueil > Tant qu’il y aura des élèves
Nous avons tout eu à L’Éducation, depuis le ministre allègrement négationniste, tous les détracteurs de l’Éducation nationale à la française s’en sont donné à coeur joie, et voilà qu’un nouveau s’excite sur le cadavre à coups de statistiques. Les redoublements coûtent cher, nous le savons, et tout ce qui coûte cher est à proscrire ! La question est pourtant là : sommes nous plus bêtes que nos voisins. Nos enfants sont-ils plus bêtes que ceux de nos voisins ?
Pour moi, quand je regarde Paris ou Londres, je n’en ai pas l’impression, au contraire.
Messieurs les comparateurs, comparez des choses comparables. Qu’y a-t-il de plus difficile à évaluer que l’efficacité, que la qualité d’une éducation.
Pères et mères de France, je vous rassure, vos enfants reçoivent une éducation d’une grande qualité, j’ose dire meilleure que partout ailleurs, même si l’agitation apportée par une poignée de trublions en diminue un peu l’efficacité.
Ce qui nuit le plus à nos enfants, ce sont les négationnistes de l’éducation, qui démoralisent nos troupes et sèment le doute dans les campagnes.
Sus alors aux négationnistes de l’éducation. Interdisons-les de publication, brûlons leurs livres, emprisonnons-les, révoquons-les, envoyons-les planter des pommes de terre au pied de la muraille de Chine.
Quant à nous : cultivons notre jardin, sans regarder si les légumes sont plus beaux dans celui du voisin.
De loin, les vaches ont de gros pis... disait ma grand mère !
N’écrivez pas de bouquin, passez les concours, on recrute !!!

Messages
1. Tant qu’il y aura des élèves, 18 février 2007, 00:08
La formation des enseignants n’est pas en cause. Ils passent un concours particulièreemnt sélectif.
En revanche, dire que "l’agitation apportée par une poignée de trublions en diminue un peu l’efficacité" est un euphémisme qui n’est pas doux.
Comme beaucoup d’enseignants, j’essaie de donner le meilleur de moi-même. Pourtant la présence des "trublions" réduit considérablement mon efficacité. Il devient de plus en plus difficile de les mettre hors d’état de nuire, car l’administration nous empêche de le faire et, nous salit auprès des familles si nous essayons de réagir. "Pas de vagues"...beaucoup de collègue ont peur.
2. Tant qu’il y aura des élèves, 18 février 2007, 00:08
La formation des enseignants n’est pas en cause. Ils passent un concours particulièreemnt sélectif.
En revanche, dire que "l’agitation apportée par une poignée de trublions en diminue un peu l’efficacité" est un euphémisme qui n’est pas doux.
Comme beaucoup d’enseignants, j’essaie de donner le meilleur de moi-même. Pourtant la présence des "trublions" réduit considérablement mon efficacité. Il devient de plus en plus difficile de les mettre hors d’état de nuire, car l’administration nous empêche de le faire et, nous salit auprès des familles si nous essayons de réagir. "Pas de vagues"...beaucoup de collègues ont peur.
1. Tant qu’il y aura des élèves, 22 février 2007, 17:06
D’accord avec 41**171 : le problème ne se se limite pas à une "poignée" de trublions.
Le problème, ce sont des masses d’élèves illettrés ou incultes, et une administration qui cherche à ne "pas faire de vague", ou à dissimuler la violence scolaire (les proviseurs et leur sundicat UNSA-SNPDEN ont pris la "décision" de boycotter le logiciel SIGNA, qui la recensait !)
Un autre problème, ce sont les associations de parents d’élèves : FCPE (gauche ?) , PEEP (droite), UNAPEL (l’école des curés) soutiennent le gouvernement de droite pour imposer la bivalence aux professeurs !