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Tirs devant une discothèque : plusieurs milliers de personnes à Nevers

Publie le samedi 6 mai 2006 par Open-Publishing
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De 2.000 à 4.000 personnes, selon la police ou les organisateurs, ont défilé silencieusement samedi après-midi à Nevers en hommage au jeune homme grièvement blessé le week-end dernier par un agent de sécurité d’une discothèque à Garchizy (Nièvre).

Organisé par un "comité de soutien aux familles", composé de proches de la victime et de deux camarades également blessés, le cortège s’est rendu du palais de justice à la préfecture où il s’est dispersé sans incidents.

Au sein du cortège se trouvaient Azouz Begag, François Patriat, président de la région Bourgogne, et Dominique Sopo, président de SOS Racisme.

De nombreux participants portaient un brassard blanc et un t-shirt barré des mots "Justice pour tous", avec le prénom des trois jeunes gens blessés inscrits au dos.
Dans la nuit de samedi à dimanche dernier, deux jeunes hommes, rejoints par une quinzaine de camarades, s’étaient vu refuser l’entrée de la discothèque "Nuit de folie" à Garchizy pour des motifs inconnus.

Sans que l’ordre des événements ne soit encore établi, un co-gérant a apporté son arme, qui a été utilisée par un portier puis par un autre employé.
Un jeune homme atteint à la tête se trouve encore dans un état critique dossier. Deux autres ont été plus légèrement blessés.
Le portier et l’employé ont été mis en examen pour "tentative d’homicide volontaire", et le co-gérant pour "complicité". Ils ont tous trois été écroués.

Des incidents ont éclaté au cours des nuits suivantes, marquées par des incendies de voitures et de bâtiments.

Messages

  • Dans son édition du jeudi 4 mai, le Journal Télévisé de Bourgogne a diffusé un reportage dans lequel deux des 150 clients présents dans la discothèque le soir du drame affirment qu’ils ne "doivent leur vie sauve" qu’à l’action des vigiles tout en reconnaissant que ces derniers n’auraient pa dû disposer d’une arme sur les lieux.

    http://72.14.207.104/search?q=cache...

    ce drame fait suite à une campagne de harcelements réguliers que subit depuis plusieurs mois la ville de Nevers par des bandes de jeunes provoquants des troubles à l ’entrée de divers lieus de réunions .

    Bien que passés sous silence par la presse le climat de voitures brullées qui sévit depuis plusieurs années dans ce fief de la gauche plurielle , transforme doucement l’ambiance de cette petite ville ou le maire depuis longtemps revendique qu’il n est pas un sherrif .