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Tous les programmes des candidats passé au crible passés au crible ....

Publie le samedi 17 février 2007 par Open-Publishing
3 commentaires

je viens de mettre en ligne le dossier spécial de l’HD de cette semaine concernant le programme de chaques candidats.

Je vous invite (pour ceux qui n’achètent pas ce magazine, ou qui n’arrivent pas à le trouver en kioskes) à venir débattre sur les analyses qui sont faites sur chaques programmes !!!

http://unautremonde.gauchepopulaire.fr/index.php/

Bonne lecture à tous et bon débats !!!

Amicalement

wouiince

Messages


  • Démonter le programme de Bayrou est essentiel : médiatiquement, il est celui mis en avant en alternative de "centre gauche"

    sur les retraites (http://unautremonde.gauchepopulaire.fr/index.php/post/2007/02/16/Tous-les-programmes-passes-au-crible-Francois-Bayrou)

    RETRAITES

    L’UDF propose une réforme applicable à tous les régimes de retraite, y compris les régimes spéciaux. Le principe serait celui d’une « retraite à la carte" dont le montant augmenterait avec le temps de cotisation. Plus le salarié travaillerait longtemps, plus le montant de sa retraite augmenterait. Quant aux régimes spéciaux, l’UDF défend leur « mise en extinction, les nouveaux entrants étant soumis aux règles de droit commun ".

    commentaire d’analyse (?) sur le site

    RETRAITES

    François Bayrou entend clairement supprimer les régimes spéciaux de retraite. Il ne fixe plus d’âge limite de départ à la retraite. Il prétend que ceux qui veulent gagner plus « pourront » travailler plus. Pourtant les seniors sont durement touchés par le chômage. Les deux tiers des personnes partant en retraite n’ont déjà plus d’emploi. Nombreux seront ceux qui auront connu une période de chômage et qui toucheront une retraite très faible car ils n’auront pas pu cotiser suffisamment.

    voici les précisions de Jean-Jacques Chavigné www.democratie-socialisme.org

    Bayrou a une position encore plus néo-libérale que celle de Sarkozy sur les retraites.

    Il n’envisage évidemment pas d’augmenter la contribution des employeurs au régime de retraite. Il veut mettre à plat tous les régimes et créer une "retraites par points".

    Selon, lui une telle retraite permettrait à chacun et chacune de partir quand il le désire. Il veut imposer cette réforme par référendum.

    Tout d’abord, Bayrou propose donc, "au nom de l’égalité" de continuer le nivellement par le bas des régimes de retraites en attaquant les régimes spéciaux de retraite.

    Il s’attaque ensuite à l’ensemble des salariés en proposant une "retraites par points" qui revient à prendre uniquement en considérations pour le calcul de la retraite les annuités cotisées. Aujourd’hui, une femme qui a élevé quatre enfants a le droit a huit annuités de cotisations supplémentaire. La retraite " par point " supprime " au nom de l’égalité " cet acquis. Les périodes de chômage et de service militaire ne sont pas cotisées mais sont prises en compte dans le calcul du nombre d’annuités. Il n’en sera plus question avec la " retraite par points ". Finie, également, l’affiliation gratuite à l’assurance vieillesse durant la période où un salarié a cessé de travailler pour s’occuper de son enfant handicapé. Finie, aussi, la majoration de 10 % pour un salarié qui a élevé au moins trois enfants. Sous conditions de ressources, aujourd’hui, il est possible à une personne vivant seulEuro et percevant l’allocation parentale pour jeune enfant (APJE) ou l’allocation parentale d’éducation (APE) d’être affilié(e) gratuitement à l’assurance vieillesse. La " retraite par points " mettrait fin à cet acquis.

    Et tout cela au nom de l’égalité ! Une " égalité " qui ne tient aucun compte de l’un des principaux facteurs d’inégalité face à la retraite : les inégalités de patrimoine.

    Bayrou dit donc tout haut ce que Sarkozy fera mais n’ose pas avouer. Son projet est dans la droite ligne de celui du Medef et montre bien dans quel camp se situe Bayrou : celui du capital, pas celui du salariat.


    Ségolèle Royal : (sur le site du PS, extraits du Pacte présidentiel)

    Le financement des retraites n’est pas garanti. Cela préoccupe toutes les générations. Une
    modification des règles n’est pas exclue, pourvu qu’elles soit équitable et justifiée.

    (...)

    Enjeux

    La droite a fragilisé notre sécurité sociale en laissant se creuser les déficits, en votant une réforme
    des retraites injuste,

    Propositions

    Sécuriser les retraites
    47- Ouvrir avec les partenaires sociaux une large négociation portant notamment sur :
     la fixation d’un minimum de pension garantie s’approchant du SMIC,
     la revalorisation des petites retraites,
     la prise en compte du travail pénible et des charges de famille,
     l’augmentation de l’emploi des seniors,
     le mode de financement des régimes spéciaux,
     la remise à niveau du fonds de réserve des retraites,

    Remarques personnelles :


     Royal parle de "large négociation" et n’a donc pas l’intention de légiférer : on sait ce qu’il en est avec la "négociation" Fillon de 2003
     Royal ne revient pas sur la loi Fillon (42 ans de cotisation) , ni sur le décret Balladur (calcul sur les 25 meilleures années, désindexation des retraites)
     le minimum garanti est déjà dans la loi Fillon : sauf que c’est un leurre, de par les conditions exigées ; Royal n’en dit rien, que du vent !
     la prise en compte du travail pénible et des charges de famille est dans la loi Fillon, qui prévoyait une "négociation" avec le MEDEF ( négociation "en panne")
     bien au contraire, ce sont ces mêmes réformes (engagement de Lisbonne) qui sont défendues : emploi des seniors, réforme du financement des régimes spéciaux (en clair : adossement au RG, provisionnement) , fonds de réserve (forme de capitalisation, négation de la répartition)
     Une modification des règles n’est pas exclue, pourvu qu’elles soit équitable et justifiée : on sait ce qu’il en est avec le Livre Blanc de Rocard, et le Rapport Charpin ; on peut donc craindre le pire ! L’équité étant le nivellement par le bas, avec un "filet social"
     pas question d’augmenter les cotisations patronales !

    Je serais assez curieux de savoir ce qu’en pensent les militants de DS, qui soutiennent Royal.... Cela me semble peu en conformité ave ce qui est sur leur site

    http://www.democratie-socialisme.org/rubrique.php3?id_rubrique=22&titre=-Retraites-

    P. Bardet

  • pour ce que j’en sais le point commun de tous ces programmes est l’acceptation des criteres du traité de Maastricht,
    a savoir 3% de deficit,la dette la BCE etc.Aucun ne fait le lien entre le NON de 2005 et ses causes inscrites pourtant deja dans
    le traité de Maastricht.Nous avons besoin d’autre chose pour sortir du carcaniii.
    Au nom des regles insituées les etats majors du PS et de l’UMP remettent deja en cause leurs propres promesse avant meme l’election, ils ne veulent entendre la demande sociale d’un revenu garanti inconditionnel pour toutes et tous (jeunes,etudiants, chomeurs,precaires,retraités,paysans, independants etc) qui concerne pourtant pres de 10 millions de personnes qui ont un revenu inferieur au SMIG.Aucun candidat n’est disposé a affronter cette question car elle implique de sortir du féodalisme monétaire,préalable incontournable à une refondation économique, sociale et écologique.
    La nation doit pouvoir émettre la monnaie dont elle a besoin, en proportion de son développement.

    Et la monnaie qu’elle crée, elle doit pouvoir l’affecter aux projets qu’elle décide pour demain, non pas au paiement de ceux qu’elle se voit imposer, aujourd’hui, impuissante, endettée.

    Le droit "régalien" de l’Etat de battre monnaie, les Européens l’ont aboli en 1992. La grande majorité l’a fait sans le savoir : tandis qu’on focalisait les débats sur l’euro, on mettait en jeu la décision de libérer plus que jamais, totalement, ce qui consistue peut-être le plus grand "aspirateur" du régime capitaliste.

    http://www.fauxmonnayeurs.org/

    le debat sur la dette doit partir de la...

    le debat sur la fiscalité doit prendre en compte la necessaire taxation des machines numeriques a l’origine des hausses paralleles de productivité et de chomage.
    Ce qui s’appelle remettre le debat sur ses pieds.