Accueil > Travailler mieux !

Travailler mieux !

Publie le jeudi 31 mai 2007 par Open-Publishing
1 commentaire

TRAVAILLER PLUS en 2007, en France, c’est une aberration économique !

Il faut d’abord donner un emploi à tous ceux qui en manquent, voilà pour le PLUS

Il faut en même temps donner les moyens à tous de travailler MIEUX.

MIEUX, cela signifie :

# Avoir un contrat à durée indéterminée.

# Avoir accès à des stages de perfectionnement sans perte de revenu.

# Etre informé et artisan de la stratégie de son entreprise.

# Etre encouragé à critiquer et dire son mot sur l’organisation et les méthodes du travail.

# Débattre sur le lieu de travail avec les membres de son équipe, le responsable syndical, un représentant de la hiérarchie voire de la clientèle.

# Avoir le sentiment que l’on sert la collectivité, que l’on est un citoyen même et surtout une fois entré à l’atelier ou au bureau et pas une marchandise dans les calculs de rentabilité d’un groupe d’actionnaires.

# Mieux travailler, c’est refuser le libérostakanovisme, le chacun pour soi, la compétition pour la médaille du travail forcé.
Charlie Chaplin, dans « les temps modernes » a tout dit sur travailler plus, mais notre président et ses ministres n’ont pas compris.

# Mieux travailler c’est être encouragé à prendre le temps d’expliquer aux jeunes les subtilités du métier.

# C’est avoir du temps libre pour faire « le break » et « s’oxygéner les neurones » comme disent ceux de la France d’en haut (sans aller jusqu’à exiger le yacht). Avoir le temps et l’espace, et la forme, pour un « jogging » même sans caméra, ça ferait du mal à personne.

# C’est en cas de difficulté de l’entreprise, rendre obligatoire sa mise sous le contrôle immédiat d’une assemblée générale des salariés.

# Les Français sont les salariés les plus productifs du monde, pourtant ils ne travaillent pas plus que les salariés chinois, ils travaillent mieux. Pour conserver cet acquis et l’amplifier, il faut prélever sur les profits et les dividendes qui explosent pour aller prospérer encore là où la main d’œuvre travaille plus pour des salaires de misère (en chine par exemple).

TRAVAILLER MIEUX, pour TRAVAILLER MOINS
EN GAGNANT PLUS

C’est ça qui est MODERNE ET INDISPENSABLE

Messages

  • PAUVRE JEUNESSE !

    Qu’est-ce que l’on a à perdre... Franchement, lorsque l’on n’a plus rien à perdre ?...

    de Franca Maï

    Lorsque la vie est une sempiternelle course à la survie se résumant à ne transpirer que pour tenter de s’alimenter décemment, entre deux jobs fragiles dont on se gausse, car très éloignés de nos aspirations profondes.

    Des lieux de travail et d’ennui, où tu sais au fond de toi-même que tout un chacun y est interchangeable, exposé brutalement à la comparaison du « moins cher ailleurs ou du plus rentable autre part ».

    L’exploitation galopante -en toute quiétude- d’autres contrées, d’autres humains, qui pourraient être tes frères ou tes potentiels amis à force de te ressembler.

    Et cette bonne conscience poisseuse de ceux qui tiennent les rênes de ce destin orchestré à usage mercantile, volant jusqu’à ton bol de riz mille fois mérité, avec ce petit air plein de morgue des « bien-nés », si seyant aux faciès repus et liftés.

    Ils connaissent parfaitement la route que tu ne manqueras pas d’emprunter grâce à leurs pièges savamment ancrés. Etranglé et pris à la gorge tel un rat auquel tu as écumé les traits et la gestuelle à force de frôler les murs.

    Et ils osent t’insulter en te traitant de fumiste, de parasite, de cancrelat et ils s’amusent avec ta vie comme on joue à la roulette russe.

    Pour se détendre un peu.

    Et il faudrait faire semblant d’être debout et se contenter de jouer bien poliment la partition du système gangrené baignant dans des siècles d’expérience et d’impudence.

    Qu’est-ce que l’on a à perdre... franchement, lorsque l’on n’a plus rien à perdre ?...

    La vie ?

    Mais peut-on appeler cela une vie ?

    Alors la rage gagne quotidiennement du terrain, puis la tristesse squatte tes veines. Au fil d’un rasoir et d’un soleil ensanglanté.

    Mais...

    Des feux commencent à brûler aux abords des villes.
    Demain, les flammes indomptées atteindront le cœur même des ogresses « bobotisées ».
    Déjà, des pillages s’organisent spontanément Pour taire la faim.
    Les rues se frottent à la colère et aux rugissements.
    Les temps s’enchaînent à la folie.
    La pisseuse à l’âme giboyeuse.

    Qu’est-ce que l’on a à perdre... franchement, sinon de tenter à l’édifice d’une autre vie.

    Parce qu’après tout, un destin supposé ça se change. Personne ne naît avec une malédiction épinglée à sa chair. Le destin peut ressembler à ce que tu as dans la tête, certainement pas à ce qu’ils ont dans la leur.

    La révolution est déjà là. Elle s’appelle Désespoir.

    Et tu sais désormais que seule, l’imagination est notre Arme. Car vu le Monde qu’ils nous ont pondu et sa laideur associée leurs carences sont prévisibles.

    Alors maintenant tu sais intuitivement ce qu’il te reste à faire pour ne plus hoqueter dans la boue enuclée par leurs mirages.

    Qui que tu sois
    Où que tu sois
    Bats-toi
    L’improbable est notre allié. Nous sommes nombreux. Nous sommes l’éclaircie de
    demain.

    De : Franca Maï
    lundi 31 octobre 2005

    J’aime ces lignes....Elles me rappelle que, quels que soient les nuages
    Il y a toujours un oiseau qui chante !

    Napoléon disait :
    "Ce sont les estomacs creux qui firent notre grandeur"

    Amicalement

    Michèle