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UNEDIC Annie Thomas (CFDT) élue présidente

Publie le vendredi 13 janvier 2006 par Open-Publishing
7 commentaires

UNEDIC

Annie Thomas (CFDT)
élue présidente

NOUVELOBS.COM | 12.01.06 | 18:03

Le conseil d’administration de l’Unedic a élu à une grande majorité sa nouvelle présidente : Annie Thomas (CFDT).

Annie Thomas, secrétaire nationale de la CFDT, a été élue jeudi 12 janvier à la présidence de l’Unedic (assurance chômage) et succédera à Denis Gautier-Sauvagnac (Medef), a annoncé l’Unedic à l’issue de son conseil d’administration.
Seule candidate, Annie Thomas a reçu les voix des représentants du patronat, des syndicats signataires de l’accord du 22 décembre 2005 -CFDT, CFTC et CFE-CGC-, FO s’abstenant et la CGT ayant refusé de prendre part au vote, "estimant avoir été exclue des négociations", a précisé la nouvelle présidente.
Annie Thomas prévoit "deux années très importantes pour l’Unedic", avec deux "grands dossiers" : la signature de la convention tripartite Unedic-ANPE-Etat, et la remise à plat du système d’assurance-chômage prévue par l’accord du 22 décembre.
Concernant la future convention tripartite, Annie Thomas a réaffirmé son opposition à toute tentative d’"étatisation" du système d’assurance-chômage.
"Mon objectif est de placer le demandeur d’emploi au centre du système, et non pas les institutions", dit-elle.

"Derrière les prises de position politiciennes sur la fusion ANPE-Unedic, que je refuse, nous voulons montrer que la paritarisme sert mieux le demandeur d’emploi qu’un système étatique", affirme Annie Thomas.

Pas de "confusion"

"Nous ne voulons pas, à l’Unedic, de confusion avec d’autres missions, d’autres priorités politiques qui pourraient être préjudiciables" au demandeur d’emploi, insiste-t-elle.
Le deuxième chantier, celui de la remise à plat du système d’assurance-chômage "débutera par un diagnostic partagé", précise la nouvelle présidente. Puis "il s’agira de trouver des solutions d’adaptation au marché du travail, aux conditions de salaires, aux changements liés à la précarité : je m’attends à ce que ce ne soit pas un dossier facile", dit-elle.
Agée de 54 ans, Annie Thomas est depuis mars 2002 administratrice civile rattachée au ministère des Affaires sociales, du travail et de la solidarité.
Vice-présidente de l’Unedic depuis mars 2005, elle est membre du conseil supérieur de l’égalité professionnelle, du comité paritaire national de la formation professionnelle et de l’Observatoire de la parité entre les hommes et les femmes

Messages

  • QUELLE SURPRISE !

    je ne savais pas quelle avait deja autant de fromages , c’est sur que pour aider les chomeurs et les precaires , elle va etre un peu pommée , comme quoi , on peut etre une femme , aimer les fromages et defendre une politique a la con , exactement comme l’autre !
    claude de tlse .

  • Annie thomas accède enfin au Nirvana !

    Mais enfin, la présidence de l’Unedic est alternativement Patronat/Salarié : c’et dire si l’emploi est précaire ! mais sur le fond, quelle importance ? Il faut savoir s’adapter et anticiper son "employabilité" (nov’ langue, et notion chère à la CFDT)

    Il serait assez instructif d’étudier la "reconversion" des dignitaires de la CFDT (mais ne mélangeons pas tout : ce sera donc l’objet d’autres commentaires) .

    De cadre Sup à Patron, le chemin pour chacune ou chacun (à la CFDT, on n’est pas chien ; on s’affiche même féministe : ça ne coûte pas cher, et ça rapporte gros) n’est pas si loin. Et quand on a quelques compétences établies de "réductions des coûts"... faut pas les gâcher.

    Nul doute qu’Annie Thomas, cadre sup’, émargeant par ailleurs à quelques institutions fromagères, de "réfexion" naturellement - ce qui assure fort opportunément ne ne pas avoir de cadances infernales - autant indispensables pour préserver le paritarisme que bien juteuses, trouvera à se "reconvertir" rapidement à l’issue de son CDD, et sans l’aide de mesures d’aide à l’emploi, comme "patronne" d’une officine quelconque : au pire, l’amie Nicole pourra lui trouver, avec l’entregent qu’elle a entretenu de longues années comme une fourmi, à l’issue de son Contrat à Durée Déterminée ( la notion de contrat est chère à la CFDT) une reconversion "éthique", sans passer par la case "chômage" : un PARE vivement exécuté.

    Mais attention, il ne faudra pas oublier de rémunérer l’officine de placement : toute peine mérite salaire. Et que ne ferait-on pas à la CFDT pour éviter la misère sociale . Il faut bien montrer l"’exemple" !

    Patrice Bardet

  • "Agée de 54 ans, Annie Thomas est depuis mars 2002 administratrice civile rattachée au ministère des Affaires sociales, du travail et de la solidarité. Vice-présidente de l’Unedic depuis mars 2005, elle est membre du conseil supérieur de l’égalité professionnelle, du comité paritaire national de la formation professionnelle et de l’Observatoire de la parité entre les hommes et les femmes"

    Alors si elle est tout çà on peut lui faire confiance !

    Et puis maintenant ce n’est plus le MEDEF c’est la CFDT. Cette alternative va nous sauver.

    On notera au passage que FO s’est abstenue. On ne sait jamais pour la prochaine fois.

    Esteban

  • "Les chômeurs s’imaginent qu’ils ont le droit de toucher des allocations parce qu’ils ont cotisé, et qu’ils ont du temps devant eux."

    "Un demandeur d’emploi a le devoir d’accepter un salaire même inférieur à 25 ou 30% de son salaire antérieur, parce qu’il doit faire le deuil de son ancien emploi et se projeter…" !!!

    Et toujours pas de représentant des chômeurs au sein de l’institution qui décide de leur sort !

    Le Monolecte