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UNITE SYNDICALE... LE 1er Mai... Bouh ! SARKOZY A PEUR !!

Publie le mardi 31 mars 2009 par Open-Publishing
6 commentaires

L’ensemble des organisations syndicales, après avoir attendu 11 jours suite à la grande mobilisation du 19 Mars, appellent à faire du 1er mai "un temps fort pour peser sur le gouvernement et le patronat " !!
Bel effort !
Nos amis antillais doivent bien rire des "métros" ! Alors que les mobilisations sans précèdent des 29 Janvier et 19 Mars auraient mérité une continuité immédiate et la convergence de toutes les luttes vers la GREVE GENERALE, c’est la voie réformiste qui a été choisie...
Les centrales syndicales les plus revendicatives (en principe...) de Sud à la CGT se sont mis à la remorque des mous de la CFDT....
Décidemment, un mouvement dur, et réalisable, comme aux Antilles fait peur non seulement à la droite, mais également aux bureaucrates des centrales syndicales. Après le 1er Mai, gageons qu’ils demanderont à Sarkozy de préciser la date de la prochaine "journée d’action".
Il est grand temps que le peuple se prenne en mains et construise la grève générale illimitée, seul moyen de faire plier Sarko et sa clique à la botte du patronat.

Messages

  • Sarkozy a peur, les directions syndicales aussi, et pourtant ce qui doit arriver arrivera car le syndicalisme d’aujourd’hui a atteint ses limites : l’un de la CGC prétend encadrer les colères, avec son service d’ordre j’en tremble à l’avance et celui de la CGT n’est plus ce qu’il était. C’est la raison pour laquelle Maryse Dumas demande que nous y allions en famille afin que celles-ci jouent le rôle de "cabestros" c’est à dire des boeufs qui servent à calmer et à guider les taureaux dans les rues de Pampelune, en Navarre (Espagne) vers l’arène où les attendent les toreros.
    Seulement voilà, faute de relai politique les syndicats se retrouvent comme des poules ayant trouvé un couteau, disaient nos grand-mères, une grève générale ne se décrète pas sans perspectives sérieuses et sans rapport de forces : aucun syndicat ne porte ces perspectives et n’a de toute façon pas la force d’entraîner tout le monde.
    La situation devient dangereuse pour nos gouvernants car si notre pays compte 12 millions d’actionnaires dont la perspective est la ruine, il y a forcément parmi eux des millions de salariés petits ou moyens qui ont longtemps gobé le discours libéral qu’on continue à nous asséner en boucle dans les médias qui perd chaque jour de sa crédibilité à l’aune de la réalité.
    Ces actionnaires se mêlent de plus en plus au troupeau des moutons noirs des grèves et des manifestations, et c’est eux que nous allons rencontrer au premier rang avec une rage incontrôlée et dévastatrice comme je l’ai vu dans une des manifestations pourtant annoncées comme pacifiques...
    Le problème est donc posé. Que faire ?

  • apres le 1er mai, le 14 juillet, 15 aout, 11 nov, 25 dec ... et ceci chaque année et pendant dix ans

  • Scandaleuse capitulation des secteurs syndicaux soit disant plus "radicaux".

    Solidaires ? un syndicat comme les autres. La réponse est définitivement oui.

    Moi qui hésitait depuis longtemps, entre les SUD et la CNT, ces derniers sont peut petits, ils existent et eux au moins ne se compromettent pas et n’ont que faire d’une Intersyndicale qui ne fait que neutraliser et canaliser l’initiative des masses.

    • On ne doute pas un seul instant que seule à "avoir une position radicale", la CNT va déclencher la grève générale... (quel jour ?).

      La question est de savoir si oui ou non, tout en appelant et en agissant pour un mouvement assez puissant pour faire plier le MEDEF et son gouvernement, l’Unité Syndicale est déterminante ou non, dans la motivation et la mobilisation des travailleurs.

      Pour moi, quoique je pense de l’attitude réformiste de certaines organisations, je déplore, d’avoir à dire "oui" ! Mais je constate que les propos et les références à la plateforme revendicative du 5 janvier (qui n’est que ce qu’elle est mais qu’il n’est pas inintéressant de relire !) ne seraient certainement pas à l’ordre du jour sans une motivation largement partagée par les travailleurs. Et, compte tenu du décalage que l’on constate entre cette motivation et la mobilisation concrète, on peut se demander où l’on en serait sans cette unité.

      Quant à la comparaison avec la Guadeloupe, il serait bon de mesurer le travail qui a été fait depuis plus de 5 ans, là-bas, et pas en métropole, sur les bases revendicatives, élaborées démocratiquement et sur l’unité de toutes ces organisations qui se sont engagées à agir et qui ont agi pour les faire connaître et aboutir. Sans compter la dimension culturelle et historique particulière qui n’imprègne pas le mouvement en métropole. A noter également qu’aussi fortes qu’aient été les manifs des 29 janvier et 19 mars, pour être à la hauteur (proportionnellement) du mouvement de la Guadeloupe, il aurait fallu que nous soyons 12 à 15 millions dans les rues... Y’a de la marge non ?

      Loin de moi l’idée de trouver satisfaisante la situation syndicale dans laquelle nous nous trouvons mais, d’une part, je pense qu’il est, actuellement, aussi mauvais de dénigrer les OS qui sont réputées les plus radicales et qui se "rangeraient derrière " les plus réformistes que de laisser le champ libre à ces dernières pour faire capoter la prise de conscience qui monte, en particulier grâce à l’existence de l’unité syndicale, qu’on le veuille ou non.

      Espérons que la CNT sera aux côtés de la CGT (et d’autres, peut-être), dans les entreprises, les quartiers, les ateliers, les bureaux, pour, d’ici le 1er mai, aider à faire agir (comme dans le secteur du Notariat, par ex.) les salariés ; sur des bases de classe et démocratiquement...

  • On sait que le 1er MAI n’est plus une journée offensive de mobilisation, et ce
    depuis bien longtemps ! c’est au juste un défoulement de colère pour certains,
    une façon de rencontrer les jeunes pour les retraités et pendant ce temps là,
    des ventes du Muguet aux quatre coins des villes pour les militants(tes) du PCF
    pour faire rentrer des sous ! Quelques fois, on se dit = tiens cette année, ils ont
    enfin fait l’unité ! comme le beaujolais nouveau, cela devient rituel ! alors ce 1er
    Mai 2009, qu’en sera-t-il ? et bien le triomphe du réformisme syndical. Après
    Strauss Kann qui nous déclare qu’il faut sauver le capitalisme, le fait d’attendre la
    promenade familiale du 1er Mai pour reprendre les propos de Maryse Dumas, le
    refus de durcir le ton et les formes veulent dire, il ne faut pas bousculer le capita-
    lisme. On comprend mieux aussi le souci du Front de Gauche éphémère ! c’est la
    même logique, surtout pas de radicalisation, soyons responsables et blabla et
    blabla ! Que faire ? Créer des comités de mobilisation unitaires dans les localités
    pour les 300 euros nets et une vraie loi contre les licenciements appuyant ainsi la
    démarche des parlementaires du PCF ? Pourquoi pas ? demandons un référendum
    aux alternatifs pour savoir s’ils doivent coller aux réformistes ou créer une
    dynamique unitaire durable avec tous les anti-libéraux !!!???? A vos plumes !

  • C’est sûr, Parisot et Sarko vont trembler devant tant de détermination !