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Un bon emploi est important mais un époux riche fera parfaitement l’affaire
Publie le mardi 11 septembre 2007 par Open-Publishing2 commentaires
Avoir un bon emploi est très important pour de nombreuses femmes – ce qui est inutile si elles peuvent trouver un mari riche pour s’occuper d’elle.
Une récente étude sur les femmes de la province du Guangdong a montré que presque la moitié des sondées préféraient un époux riche plutôt qu’un bon emploi.
Ce chiffre, qui est précisément de 45,2%, est de 8,9% plus élevé que la moyenne du pays.
L’étude a montré que de nombreuses femmes sont toujours très conservatrices dans la province qui borde les RAS de Hongkong et Macao, d’après une fonctionnaire de la Fédération des femmes de la province du Guangdong.
La fédération a conduit une "Etude et analyse sur les concepts sociaux des genres dans la province du Guangdong" un peu plus tôt cette année.
"Un fort pourcentage des femmes cantonaises ont toujours en tête l’idée traditionnelle de la dépendance envers leurs maris après le mariage, a dit hier 10 septembre la fonctionnaire qui a souhaité garder l’anonymat.
Les femmes qui sont moins éduquées désirent ardemment se marier à un homme riche et dépendre de leurs maris, a-t-elle ajouté.
Chen Wenqi, une col blanc cantonaise, a dit cependant qu’elle refuserait dépendre de son futur mari et qu’elle ne se marierait jamais à un riche qu’elle n’aime pas du tout.
"Les homes et femmes doivent être égaux au travail et à la maison et les femmes ne devraient jamais compter sur leurs maris si elles peuvent physiquement travailler," a déclaré Chen auprès du China Daily le 10 septembre 2007.
La jeune fille de 27 ans travaille dans une compagnie cantonaise de logistique à participation étrangère.
L’étude a révélé que le taux de femmes rurales ayant répondu qu’un époux riche est mieux qu’avoir un bon emploi, était supérieur de 11,7% que le taux de leurs homologues urbaines.
"La tendance de l’indépendance va souvent à l’encontre du statut économique et social de la femme," a dit Wang Xiongjun, un étudiant thésard en sociologie de l’université de Péking.
"Plus nous pouvez subvenir à vos besoins et avoir une vie descente, moins vous êtres prêts à compter sur les autres, même sur votre conjoint."
Et 75,1% des cantonaises déclarent qu’elles souhaiteraient continuer à travailler même après s’être mariées avec de riches époux. Ce chiffre est de 13% moins élevé que la moyenne du pays.
La plupart des cantonaises sont d’accord avec le fait que les époux devraient concentrer leurs efforts sur leur travail est les évènements sociaux tandis que les femmes doivent dépenser la plupart de leur temps pour la famille et le ménage.
Plus de 40% des femmes sondées disent qu’être belle est plus profitable pour trouver un job qu’avoir les capacités nécessaires.
Concernant le sexe, les hommes sont légèrement plus indulgents que les femmes lorsqu’il s’agit d’oublier l’infidélité de l’autre. Environ 47,5% des femmes déclarent qu’elles pardonneraient à leur époux leur première infidélité tandis que les hommes seraient 50,3% à pardonner.
Source : le Quotidien du Peuple en ligne
Messages
1. Un bon emploi est important mais un époux riche fera parfaitement l’affaire, 12 septembre 2007, 13:38
Avec le manque de femmes chinoises en âge de se marier, après l’assassinat de millions de bébés-filles consécutif à la loi de l’enfant unique, les filles survivantes n’ont que l’embarras du choix pour trouver un époux riche . Cyniquement, on peut dire que c’est la loi capitaliste de l’offre et de la demande .
De plus, un emploi, quand ça se perd, les indemnités de chômage durent peu.
Un mari riche, quand ça se perd, procure à sa veuve un bon héritage ou une pension de reversion . S’il divorce, l’épouse divorcée perçoit une pension alimentaire conséquente.
Un mari riche, c’est donc une valeur sûre dans tous les cas.
Il n’y a pas qu’en Chine que les jeunes filles de la bourgeoisie raisonnaient et raisonnent ainsi.
Une amie , directrice d’une agence matrimoniale française, me disait un jour avoir observé deux types de comportements :
Quand le divorce est prononcé le matin , les hommes viennent à l’agence matrimoniale immédiatement en sortant du tribunal tandis que les femmes au foyer font d’abord un tour à l’ANPE et aux agences d’intérim et ne viennent à l’agence matrimoniale que le lendemain.
Pas assez cynique, j’ai élevé mes enfants hors mariage !!!
1. Un bon emploi est important mais un époux riche fera parfaitement l’affaire, 22 septembre 2007, 10:20
D’après l’article il ne s’agit pas des filles de la bourgeoisie...ni en Chine ni - il me semble en France. Le lien entre moyen d’autant plus faible de subvenir seule à ses besoins et volonté de se trouver un mari riche est ici bien souligné. Ce lien n’est rien que très logique, et c’est le même ici (cf vente de magazines dits féminins qui exaltent le prince charmant et la femme objet : repoussoir à féministe bourgeoise mais, malgré tout, bonnes ventes...). Dommage que l’article ne parle pas plus de la différence principale entre la Chine du sud et la France "patriarco-traditionnelle" : ici la femme au foyer avait jusqu’à il n’y a pas si longtemps un rôle reconnu comme valorisant (pas par toutes, certes, mais par une majorité) : élever les enfants. En Chine le pouvoir de décision des femmes sur l’éducation des enfants a tjrs été plus faible d’après tout ce que j’ai pu lire...infos ?
PS : vous exagérer un peu en disant qu’elles n’ont que l’embarras du choix pour trouver un homme riche...la libération sexuelle n’est pas encore super avancée là bas, et quand bien même elle le serait, elle profite aux jolies filles et aux riches hommes, spoliant filles moches et hommes pauvres...pourquoi tant d’immigrés mâle hargneux chez nous (pauvres parmi les pauvres) et de filles à l’apparence "pupute" hors des riches centre-villes ? hé, fini le mariage traditionnelle plus ou moins égalitaire, maintenant c’est le marché qui dicte sa loi :)