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Un budget de "Guerre à l’éducation" !!!

Publie le samedi 27 septembre 2008 par Open-Publishing
4 commentaires

L’Education supprime 13.500 postes,
dont 6.000 d’enseignants en primaire

PAS d’AFP sur BELLACIAO SVP
L’AFP ne le veut pas !

 donc lire ici

SUD éducation Créteil-93 appelle à la grève dans l’unité le mardi 7 octobre !

http://www.sudeduccreteil.org/

Messages

  • oui, vous avez raison, quelque soit le résultat de cette grève il faut marquer le coup tout de suite en appelant à la grève dans l’unité avec tous les syndicats.

    J’y serai !

    Martine D.

  • DARKOS, FILLON, SARKOZY <> viennent de déclarer la guerre aux enseignants ( pas seulement à eux ).
    Que conclure du projet de loi de finances 2009 ?

     Le pouvoir vient de signer l’acte de décès du Rased ( dispositif dont l’objectif est de prendre en charge, dans la classe ou hors de la classe des élèves de primaire en très grande difficulté par des profs formés ) en réaffectant dans les classes les maitres E et G.
     4500 postes d’ enseignants stagiaires du primaire et du secondaire sont supprimés cela veut dire l’assèchement du recrutement de nouveaux profs. En quelque sorte c’est la fin programmée des concours ( CRPE, CAPES, CAPEPS, CAPLP, CAFEP... et dans quelques années des agrégations) et la mise en place, on ne sait pas comment d’ailleurs, des recrutements au niveau master.
     Le pouvoir vient ainsi de signer l’arrêt de mort des IUFM, qui bien que loin d’être parfaits, assuraient la formation initiale des futurs enseignants et celles des titulaires.
     3500 postes de remplaçants supprimés ( TZR dans le secondaire, Brigades et ZIL dans le primaire ) c’est donc la certitude de voir de plus en plus les classes sans prof en cas d’absence. C’est donc la fin du système de remplacement et l’emploi,sans garantie de formation, de plus en plus de personnes non qualifiées, mal payées et précaires dans l’E.N.

    Qui sera touché par cette nouvelle saignée ?
    Les profs bien sûr, mais aussi les élèves : Ceux-ci ne bénéficieront plus d’un enseignement de qualité. La situation sera catastrophique dans les ZEP et Zones Sensibles avec l’extinction programmée des dispositifs d’aides et de remédiations. De nouveau, cette politique s’attaque à ceux qui sont les plus touchés par la crise et qui ont le plus besoin de soutiens et d’efforts de la collectivité. Bien sur, tout le monde est touché mais dans les quartiers favorisés, où les familles ont les moyens financiers et intellectuels de suivre leur progéniture, gageons que les effets désastreux de cette politique seront limités et ouvriront encore plus grandes les portes des établissements privés et à la privatisation de l’éducation.

    La riposte doit être proportionnelle à la violence de l’agression gouvernementale. La grève du 07 Octobre qu’il faut préparer doit être la plus massive possible. Les organisations syndicales qui ne s’y sont pas associées doivent prendre leurs responsabilités et arrêter de tergiverser ou de "négocier" avec un pouvoir qui n’en a pas l’intention.

    Bien sûr, tout va être fait pour limiter l’ampleur de la grève : opposition parents - profs, Service minimum d’accueil, déclaration individuelle 48 heures à l’avance ( qu’il faut à mon avis refuser collectivement et dénoncer comme liberticide ) et maintenant la "grave crise bancaire" qui devient l’occasion pour le gouvernement et ses alliés de droite et de gauche d’appeler à " l’union nationale" ( et donc aux sacrifices consentis pour payer les "erreurs " commises par les spéculateurs ).

    Boris XX°

  • Certes les syndicats sont bureaucratisés, mais c’est l’investissement dans les syndicats qui permettra de les dépasser (comme c’est le cas, dans de nombreuses boîtes où les sections CGT ne sont pas du tout dans la ligne Thibault).

    Il faudrait arrêter de mettre tout le monde dans le même sac !

    SUD rail, SUD PTT et SUD éducation font ce qu’ils peuvent pour pousser aux luttes et généraliser les grèves même si tout n’est pas idyllique ;

    Affirmer "les syndicats nous mènent TOUS en bateau", c’est oublier qu’il ya différentes formes de syndicalisme et que les gauches syndicales n’avalisent pas les réformes gouvernementales et offrent un cadre démocratique à l’organisation des salariés (ce qui n’est pas le cas partout) ;

    Quant aux collègues soi-disant "méprisés", c’est de la parano ou du contre-sens !
    Car ce sont eux (qu’ils soient de gauche, du centre, de droite ou quoique ce soit) qui bloqueront l’offensive généralisée le gouvernement des patrons.

  • Concernant le SNES, je ne pense pas que la FSU fasse partie du syndicalisme de lutte.

    Sur SUD-PTT, je ne vois pas de référence à ce "grand débat" sur leur site :

    http://www.sudposte75.fr/

    SUD-PTT a investi toutes ses forces dans la grève du 23 septembre et n’en restera pas là, le débét sur la privatisation est de savoir comment poursuivre l’action pour mettre en échec ce projet mortifère pour les agents et pour les contractuels.

    SUD éducation est la seule organisation syndicale à répéter inlassablement dans sa presse mais surtout dans les demi-journées d’informations syndicales et dans les AG de grève (d’une journée) qu’il faut reconduire pour gagner sur nos revendications.

    Mais que faire quand tous les autres syndicats (sauf des sections CGT-hyper minoritaire chez les instits et les profs, et certaines du SNUDI-FO) refusent de dépasser le cadre de la sacro-sainte "journée d’action qui va (soi-disant) créer un rapport de force et nous permettre de nous faire entendre" ?

    SUD éducation prône la grève reconductible, la vote dans les AG de grève mais n’est pas une organisation assez développée aujourd’hui pour entraîner la majorité de enseignants.

    Alors oui, SUD participe aux journées d’action pour tenter d’y promouvoir l’idée d’un mouvement plus dur, plus résolu, mais si grève reconductible il y a, il faudra qu’une forte minorité de collègues la votent et la commencent (comme en 1998, en 2003).

    Un des blocages évidents demeure dans la capacité de la FSU à orienter l’action vers des grèves d’une journée.

    Dépasser ce blocage n’est pas chose aisée, c’est un travail de tous les instants.

    Rejoignez les syndicats de lutte pour gagner tous ensemble et leur rappeler que "l’éducation vaut plus que leurs profits" !

    http://www.sudeducation.org/