Un diviseur ne peut devenir le président de tous

M. Nicolas Sarkozy

Vous n’en faites pas mystère : vous êtes issu de l’immigration 2° génération, venant de Hongrie, pays que je connais et que j’aime. 2° génération, donc plus récente que certaines « racailles » de banlieues qui remontent à la 3°, 4°, voire 5° génération. Le vieux "Gaulois" que je suis vous a accueilli volontiers nans « notre » pays. De tous temps, ça a été cela aussi : « FAIRE FRANCE ».

Mais, dans votre volonté de devenir Français, n’en faites pas trop !
N’êtes-vous pas de ces nouveaux convertis qui « intégrisent » la religion au point de la défigurer ? Vous vous érigez d’abord en grand « IDENTITAIRE » (dénomination ambiguë). Tombant de Charybde en Scylla, vous devenez carrément « EUGENISTE » (dénomination sulfureuse). Il y a des baisers qui tuent ; des ascensions si fulgurantes qu’elles s’apparentent à des OPA. L’autorité, la vraie, n’a rien à voir avec l’autoritarisme et la violence qui ont marqué vos mots et vos actes depuis des années. Nous ne sommes pas dupes du récent lifting de votre vocabulaire. Vous en aurez insulté, stigmatisé des Français : opposants politiques, Tziganes, homosexuels, prostituées, immigrés, jeunes des banlieues, chômeurs, économiquement faibles, journalistes réfractaires à vos caprices, enseignants protégeant leurs élèves, etc...

Serez-vous le président de « notre » France ?
Ce n’est pas impossible, dans un pays qui fut capable de voter les pleins pouvoirs à un monsieur Philippe Pétain. Vous ne seriez alors le président que de certains Français ; jamais de tous, vous le savez, vous qui n’osez pas aller partout dans le pays et ne sortez qu’escorté de centaines de policiers.

Monsieur, je suis, oui, un vieux Gaulois de plus de 70 ans et ancien combattant. Ma France diverse, j’en connais bien l’histoire, la grandeur, les faiblesses, les dettes.
Autant vous avertir : « chez nous », on ne se permet pas sans risques de cracher sur « L’AFFICHE ROUGE ».