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Un traité constitutionnel : Que faire ? 18 avril 20h. Les nouvelles libertaires à la libre pensée

Publie le mercredi 13 avril 2005 par Open-Publishing

Réunion-débat des Nouvelles Libertaires
Lundi 18 Avril 2005, 20H00

Salle de la libre pensée, 10-12 rue des fossés St Jacques 75005 Paris.
Métro : Luxembourg

Un traité constitutionnel : Que faire ?

Un traité constitutionnel pour une “Europe élargie” fait actuellement
couler beaucoup d’Encre. Il suscite en tout cas nombre de questions. Et quelqu’en soit la lecture, ces questions ne peuvent être exhaustives, tant les tenants et aboutissants, sont imprévisibles, tant les données sont nombreuses et complexes. Dans tous les cas de figure une réalité s’imposera vis à vis de laquelle il faudra positionner nos stratégies.

Avec quelle distance faut-il observer tout cela ? Faut il participer au référendum ? S’agit-il d’un vote comme un autre ? Y-a-t-il aussi une dimension détestable “chèque en Blanc” dans ce référendum, dans le OUI et même dans le NON ? Les sondages qui donnent depuis quelques semaines le NON gagnant sont ils crédibles ? Qui sont les maîtres du OUI ? Qui sont les maîtres du NON ? Qui en profiterait le plus dans les deux cas de figure ? Pourquoi certains Etats européens ratifient-ils le traité sans faire appel au référendum populaire ? Chirac est-il vraiment pour le OUI Pourquoi Sarkozy se fait il si discret vis à vis de l’engagement pour le OUI ?

Au niveau Mondial, le traité en l’état est-il indispensable pour
qu’une politique européenne contre de façon efficace et au plus vite la politique de Bush ? Faut-il se précipiter ou ralentir ? Le OUI est-il plus libéral que le NON ? Est-il plus capitaliste ? Quelles lignes d’alliances et de concurrences fortes et réelles au niveau mondial doivent être prises en compte pour comprendre les enjeux, tous les enjeux ? Faut-il prendre position sur la seule lecture attentitive du traité ?

Le traité donne-t-il plus de pouvoirs de décisions aux populations ?
Reconnaît-il ou neutralise-t-il l’arme de la grève ? Crée-t-il un rapport homme-femme plus égalitaire ? Rend-il possible une position plus généreuse vis à vis des migrants ? Le NON renforcera-t-il l’Etat-nation ? Y a-t-il une possibilité réelle en cas de victoire du NON d’engendrer une crise politique majeure qui nuise aux ultra-libéraux et rende possible une république sociale ? L’Etat-nation renforcé peut-il nous protéger des nouveaux communautarismes ?

Le nouveau concordat oeucuménique inclus dans le rapport de l’Etat au social dans le traité renforce-t-il, à l’échelle européenne, les communautarismes ? Dans un monde et une Europe à la concurrence exacerbée y-a-t-il un risque pour que les communautarismes religieux deviennent concurrentiels et amènent un durcissement intra européen de la guerre des religions avec une guerre inter-communautaire permanente pour le bienfait des puissants ? Un mouvement social fédéraliste et transnational pourra il se constituer de façon pesante contre la misère et l’exploitation tout en dépassant les communautarismes
en oeuvre ? Dans quel cadre historique ? Faut-il que le traité soit signé pour appeler à son renversement et constituer autre chose ?...

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Et, pour se détendre, n’oubliez pas le Lundi 16 Mai 2005, contre la
suppression du férié : grève générale du travail et de la consommation !

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