Accueil > Une Histoire du petit Nicolas
Le petit Nicolas déménage à la campagne et achète un âne, à un vieux fermier désargenté, pour 100 euros.
Le fermier doit lui livrer l’âne le lendemain.
Mais justement, le lendemain :
– Désolé fiston, j’ai une mauvaise nouvelle : l’âne est mort.
– Bien alors, rendez-moi mon argent.
– Le problème c’est que je l’ai tout dépensé.
Dans cette situation Nicolas, futur avocat au service du patronat, sait qu’il ne va pas récupérer de sitôt son argent.
– OK alors, vous n’avez qu’à m’apporter l’âne.
– Je ne peux pas te vendre un âne mort Qu’est-ce que tu vas faire avec ?
– Ça c’est mon problème ! Le tien c’est de m’apporter l’âne que je t’ai acheté.
Dans sa situation, le fermier se dit qu’il ne peut pas vraiment lui refuser. Il amène donc l’âne.
Un mois plus tard, il revient voir le petit Nicolas :
– Qu’est devenu mon âne mort ?
– J’ai organisé une tombola et je l’ai fait tirer au sort. J’ai vendu 500 billets à 2 euros : et ça m’a fait une recette de 1.000 euros ?
– Et personne ne s’est plaint
– Seulement le gars qui a gagné. Ça fait que je lui ai remboursé ses 2 euros.
– Mais tu as à arnaquer les 499 autres !
– Ben oui ! Ton âne mort, acheté 100 euros, m’a permis d’empocher un bénéfice de 898 euros sans que personne ne s’en rende compte.
Nicolas a vieilli, avocat au service de la Bourse et du grand patronat, est devenu Président de la République...
Devinons la suite…
Messages
1. Une Histoire du petit Nicolas, 28 octobre 2007, 19:55
ça m’étonne que dans l’histoire, il n’aie pas eu quelques complices de tous côtés il y a toujours des filous pour profiter d’un mauvais coup.
Aller, quelques filous sur la droite quelques autres sur la fausse gauche (celle de droite mais que quand on la regarde dans le rétroviseur elle semble à gauche...).
Et puis, l’âne n’est pas forcément celui qui est mort.
Salut fraternel à l’âne.
le Rouge-gorge