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Une candidature pour réparer 2 erreurs ?
Publie le mercredi 20 décembre 2006 par Open-Publishing8 commentaires
Notre programme (« ce que nous voulons ») commence par une phrase simple. Elle est notre objectif premier : « un autre monde est possible , il est nécessaire, il est le seul réaliste ».
Créer un vaste rassemblement antilibéral de gauche est le seul moyen de porter ce projet politique, qui ne peut devenir majoritaire, qu’à la seule condition d’un rassemblement unitaire le plus large possible. De très nombreux citoyens partagent les ambitions de ce projet politique, souhaitent la victoire électorale de ceux qui collectivement le porteront jusqu’aux urnes. Cependant, les même citoyens se désespèrent d’un éclatement des forces antilibérales, qui les rend chacune impuissante. Ces divisions favorisent toujours et encore un parti social-démocrate, qui ne partage en rien ce projet politique, et pourtant occupe toujours et encore la place centrale à gauche. Situation politique, d’autant plus absurde, que les idées que le PS porte ( accompagnement du libéralisme ) ne sont plus majoritaires.
Le résultat du référendum du 29 mai 2005 l’a prouvé. Pour mettre fin à cette incohérence politique, la construction d’un vaste rassemblement antilibéral est donc une nécessité. Il doit fédérer des citoyens isolés, résignés et désespérés de ne voir aucune alternative politique au rouleau compresseur d’un libéralisme triomphant. De nombreux citoyens ont peur de devenir les futures victimes de la mondialisation libérale, mais ils n’ont d’autres choix, aujourd’hui, que de se protéger de manière individuelle. Ils souhaiteraient une réponse politique collective, le petit espoir entrevu le 29 mai 2005, a montré qu’ils étaient prêts à relever la tête, à ne pas s’incliner devant la pensée unique, mais encore faudrait-il qu’un cadre politique solide, sérieux et crédible, les pousse à espérer et croire qu’effectivement un autre monde est possible, qu’il est nécessaire et réaliste.
Ce projet politique deviendra réaliste le jour où les électeurs verront une véritable unité des forces antilibérales de gauche se bâtir devant eux, avec eux, pour eux. La fin de notre texte du 10 septembre ( « ambitions-stratégie-candidatures ») dit : « nous ne partons pas pour faire un coup électoral. L’enjeu est bien plus vaste. Il s’agit de construire un rassemblement durable des forces antilibérales de gauche ». Cet objectif est très largement partagé, pourtant nous nous divisons sur le choix du nom de celle ou celui qui figurera sur le bulletin de vote. Pour en arriver dans cette impasse, nous avons commis deux erreurs majeures :
– Chacun a cru qu’il détenait la clé du rassemblement, favorisant une candidature plutôt qu’une autre, en formalisant ce choix par un vote, qui au lieu de permettre le rassemblement, portait en lui les racines des divisions actuelles. Pourtant le texte du 10 septembre affirmait : « il paraît difficile de vouloir trancher cette question par un vote pour départager plusieurs candidats. La concurrence et la confrontation poussées à bout nous feraient courir le risque de fractures difficilement réparables ». Nous avions repéré les risques, balisé les espaces de l’échec possible…et pourtant !
– Autre erreur, dont nous sommes collectivement responsables ; le choix des candidats. Quand, en septembre, MG. Buffet est devenue candidate du rassemblement au même titre que quatre autres candidats, nous avons tous considéré, en acceptant sa candidature, qu’elle était une candidate comme les autres. Or, après consultation des collectifs, qui l’ont majoritairement choisie, la normalité de sa candidature fut remise en cause, car elle était ( en décembre, comme en septembre) la responsable de la principale formation politique de notre rassemblement.
Aujourd’hui, nous nous trouvons donc, dans une situation dans laquelle la raison est tout aussi légitime, pour que certains demandent le maintien, d’autres le retrait de MG.Buffet. Les premiers au nom du respect démocratique de la majorité, qui n’était pas la règle de désignation au départ, mais qui l’est devenue de fait par la pratique des collectifs Les seconds au nom de l’efficacité électorale de notre rassemblement, considérant que le choix d’un chef de parti restreindrait notre potentiel électoral.
L’impasse dans laquelle nous sommes, nous rappelle la condition indispensable de la réussite : notre rassemblement ne peut se faire, sans un participation active du PC, de même qu’il perd toutes sa crédibilité, son originalité et son sens, si les autres formations politiques et les autres candidats du rassemblement ne le soutiennent pas, tout aussi activement.
Ainsi l’idée de la candidature d’un militant communiste engagé dans le mouvement social ou politique antilibéral semble être une solution pour permettre un déblocage, relancer l’idée d’une candidature unitaire de la gauche antilibérale aux présidentielles et passer ainsi à l’étape, pour nous décisive, des législatives.
Messages
1. Une candidature pour réparer 2 erreurs ?, 20 décembre 2006, 08:29
C’est vrai que c’était difficile pour les collectifs de bâtir une méthode de travail compatible avec cette diversité des participants. Ils ont beaucoup avancé, mais beaucoup pataugé également.
La variété des méthodes choisies a induit cette confusion qui éclate aujourd’hui.
Mais aussi, l’élection présidentielle était peut-être particulièrement piégeuse pour un mouvement qui essaie de bâtir du neuf en matière d’organisation. Elle concentre jusqu’à la caricature tous les vices de l’ancien système.
Il devient de plus en plus probable que
ce ne sera pas pour cette fois.
Si on essayait au moins de se quitter bons amis et de continuer à construire l’unité sur le terrain ?
1. Une candidature pour réparer 2 erreurs ?, 20 décembre 2006, 09:11
Construire l’unité sur le terrain,j’aimerais bien sauf qu’en 2003 je demandia grev generale contre les retraites et mes potes cgt / pc ont cassé le mouvement
2. Une candidature pour réparer 2 erreurs ?, 20 décembre 2006, 11:31
80**105 lis cela.
Histoire vécue : Dans mon entreprise, sur tous sujets de préoccupation, un camarade exige que son syndicat, la CGT, appelle à la grève générale, pas seulement dans la boite, mais dans tout le pays !
La direction nous pond un accord qui supprime les effets des 35h. La CGT et d’autres syndicats appellent à la grève. Le mouvement est relativement bien suivi.
Le fameux camarade était le seul dans son service à ne pas faire grève. Il pretextait que dans l’appel, des mots ne lui plaisait pas...sic ?
En attendant, il continu son discour de révolutionnaire, grève générale, grève générale ! Mais, avec des comportemants comme le sien, elle ne sera pas possible, car au moins un salarié bossera, LUI ! C’est un militant du PT qui critique plus la CGT dans ses écrits que le MEDEFF.
Qui casse les mouvements ?
3. Une candidature pour réparer 2 erreurs ?, 20 décembre 2006, 14:29
1/ le PT ne fait pas parti de notre unité et le comportemenr de ce camarade est pour le moins caricatural...
2/ en 2003, la direction de la CGT a effectivement freîner le mouvement le 13 mai car elle négociait et croyait pouvoir aboutir. Elle s’est plantée, c’est vrai. Si tu veux en discuter avec le dirigeant CGT RATP qui voulait reconduire la grève le 14 et le 15 et qui s’est fait limogé, il me semble....
HD
4. Une candidature pour réparer 2 erreurs ?, 20 décembre 2006, 18:18
80***105, avec qui je dois prendre contact ? le dirigeant de la CGT ou, comme tu écris dans ton premier article de la CGT/PC. Tu ne nous nous ressorts pas la vieille histoire de la courroie de transmission non, pas possible....
mais tes arrières pensées transpirent, le PC briseur de grève ne peut pas être unitaire donc, pas de MGB. Ca va mieux en le disant.
2. Une candidature pour réparer 2 erreurs ?, 20 décembre 2006, 10:29
Bonjour,
Hier soir, à l’article : http://bellaciao.org/fr/?page=article&id_article=39491 de Francesca demandant : Adressse au militants PC : Votez Buffet ! j’ai répondu par le texte suivant qui n’a fait l’objet d’aucune remarque. Pour ne pas se fâcher, le bureau aurait du commencer par là.
Et si l’on tentait l’après avec :
Président..................... : Yves Salesse,
Premier Ministre........... : Marie-George Buffet,
Ministre de l’Agriculture
et de l’environnement... : José Bové,
Ministre de la Jeunesse
et des Sports............... : Clémentine Autain,
Ministre pour l’Europe... : Raoul Jennar,
pour les plus connus et bien d’autres.
Donnez-moi les autres noms et on continue le tableau.
Vais-je être aussi critiqué et rejoindre l’enfer ?
Pour le collectif, résistant au libéralisme mais non encarté.
On doit gagner comme le 29 mai 2005, le peuple attend.
On a le programme, on a le peuple, voici mes porteurs.
Neb.
1. Une candidature pour réparer 2 erreurs ?, 20 décembre 2006, 11:32
Et moi ? A l’industrie si tu veux bien
PP
3. Une candidature pour réparer 2 erreurs ?, 20 décembre 2006, 19:05
LEQUEL ? IL SEMBLE QU’IL N’EST ENCORE PAS NÉ...
...puisque les composantes, consultées après le CIUN des 9-10/12 ont répondu que même WURTZ ne faisait pas consensus.
On ne peut pas passer notre temps avec une loupe à chercher dans les listings, pendant que la bipolarisation continue et que le rouleau compresseur des médias propulse le couple infernal Ségo-Sarko !
Pendant ce temps on vire des SDF sur les quais de Seine, mais on ne réduit pas la misère ni la précarité ; on délocalise un atelier DANA en Slovaquie ; on va aussi supprimer 600 postes à l’Education Nationale dans l’académie de Reims ;... mais le CAC 40 progresse et Mégret fait l’union (lui !!!) avec Le Pen !
Alors, voilà, aujourd’hui j’étais à une journée d’étude régionale sur l’emploi et la revitalisation de ma région et les 12 que nous étions à ma table à midi (les autres tables,je ne sais pas) on a rempli notre bulletin de vote pour MarieGeorges BUFFET,sereinement,pour nous donner le moyen d’entrer enfin en campagne. Et nous ne l’avons pas fait "omme on a été voter Chirac en 2002", comme je l’ai lu sur un autre fil du forum !
NOSE DE CHAMPAGNE