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Une crise sans précédent secoue la direction du Parti socialiste, désertée par les "éléphants"
Publie le jeudi 12 juillet 2007 par Open-Publishing10 commentaires
de Isabelle Mandraud
Jack Lang a pris les devants. Au lendemain du bureau national du PS qui avait édicté comme règle la suspension temporaire de ses membres acceptant de leur propre chef une mission élyséenne, l’ancien ministre socialiste a claqué la porte mercredi 11 juillet. "Aujourd’hui, je ne me reconnais plus à travers les méthodes de direction qui sont les tiennes, écrit-il à François Hollande. En conséquence, je te présente ma démission de secrétaire national et je suspends ma participation aux travaux du bureau national (...). Citoyen libre, je servirai mon pays selon les règles de conduite que seule ma conscience me dictera et fort de la confiance populaire qui m’est accordée." Et de trois.
Après Laurent Fabius, puis Dominique Strauss-Kahn, c’est au tour de Jack Lang de s’affranchir de la direction du PS secouée par une crise sans précédent. Jeudi matin, ce dernier a été jusqu’à réclamer sur RTL "une démission collective" de ladite direction. "Ce serait plus sain, plus loyal" de revenir devant les militants, a-t-il déclaré, pour qu’"ils tranchent après un débat de plusieurs mois".
Furieux d’être montré du doigt pour avoir accepté de faire partie d’une commission sur la réforme des institutions - une décision qu’il ne prendra formellement qu’après le discours de Nicolas Sarkozy sur le sujet, jeudi à Epinal - Jack Lang dit au Monde sa lassitude des "débats absurdes", du "climat interne" au PS et des "gens qui se regardent en chiens de faïence". "J’ai été approché par l’Elysée il y a dix jours, raconte-t-il. Et j’en ai aussitôt parlé à François Hollande et Jean-Marc Ayrault (président du groupe PS de l’Assemblée nationale). C’est moi qui les ai informés, pas la presse ni l’Elysée, et voilà qu’ils lancent une fatwa contre moi, c’est extravagant !"
L’ex-ministre, qui affirme avoir reçu beaucoup de témoignages de sympathie, dont celui de Jean-Yves Le Drian, président PS de la région Bretagne, constate un "vent de panique face à un pouvoir qui pratique l’ouverture comme personne ne l’a jamais fait, pas même François Mitterrand". Mais, ajoute-t-il, "ce n’est pas une raison pour tout confondre et faire croire que tout se vaut. Entrer dans le gouvernement est une chose, accepter une mission ou de faire partie d’une commission en est une autre".
UNE DIRECTION QUI SE DÉCOMPOSE
Comme si la défaite, masquée un temps par la bataille des élections législatives, prenait aujourd’hui forme au PS. Lentement mais sûrement, la direction du parti se décompose. Une direction avec laquelle chacun s’empresse de prendre ses distances pour jouer dans les couloirs extérieurs. Après un week-end en Corse, Ségolène Royal reste cantonnée dans sa région de Poitou-Charentes ; Laurent Fabius s’est trouvé un rôle de "sage actif" (Le monde du 28 juin) ; Lionel Jospin, qui fête ses 70 ans jeudi, prépare un livre pour la rentrée sur son analyse de la situation ; Dominique Strauss-Kahn espère partir pour Washington. Mercredi, l’ancien ministre, candidat à la direction du Fonds monétaire international (FMI) avec le soutien de Nicolas Sarkozy et des 27 pays de l’Union européenne, a réuni ses partisans à l’Assemblée, les députés au déjeuner à la questure d’abord, puis tout son courant dans la salle du groupe socialiste.
Bronzé, détendu, "DSK" ne cache pas son désir de partir. "Enfin, ce n’est pas fait, dit-il prudemment. Ça prend du temps, ces choses-là, il faut que j’aille parler aux Indiens et aux Chinois." Ses contacts avec Nicolas Sarkozy sont réguliers mais le dirigeant socialiste ne veut pas les commenter, se contentant de sourire. " Pour lui, le FMI est une bouée, un moyen de rester dans la vie publique", estime un de ses proches, plutôt que de se morfondre dans un parti pour l’heure exsangue. En une journée, son équipe dit avoir reçu 187 demandes d’interview... A ses amis partagés entre la "fierté" et le sentiment d’abandon, Dominique Strauss-Kahn recommande la discrétion et leur conseille de "rester groupés". "C’est sur vous que repose la refondation" du PS, leur lance-t-il. Les strauss-kahniens devraient se maintenir dans un "collectif" que Sandrine Mazetier, nouvelle élue à Paris, aurait bien voulu rebaptiser "Mondial démocrate".
La sortie fracassante, le même jour, de Jack Lang achève de démoraliser de nombreux élus. "C’est la consécration d’un parti qui n’est plus un lieu de délibération et qui laisse un appareil nu et repoussoir, estime le député de Paris Jean-Marie Le Guen. C’est la SFIO, sans la guerre d’Algérie, en 1958." "Le désarroi est général", lâche Gaëtan Gorce, député de la Nièvre, dans les couloirs de l’Assemblée. Les socialistes se disent "fatigués".
Messages
1. Partido de mierda, 12 juillet 2007, 16:45
Quand bien même les vieux soc-dem partiraient tous en retraite dorée, les jeunes soc-dems les remplaceront avec les mêmes objectifs : Diluer le P$ dans le centre mou du libéralisme.
Que le P$ crève une bonne fois pour toute !
François
1. Partido de mierda, 12 juillet 2007, 17:27
on s’en moque du " cimetière des éléphants" .....maintenant que nous sommes tous ds la M..... !!!! anna énervée !!!!
2. Une crise sans précédent secoue la direction du Parti socialiste, désertée par les "éléphants", 12 juillet 2007, 18:26
Quel est le point commun entre la plupart des socialo-traitres, vous n’avez rien remarqué ?
1. Une crise sans précédent secoue la direction du Parti socialiste, désertée par les "éléphants", 12 juillet 2007, 18:34
Meuh si, on a remarqué, kess tu crois, on n’est pas des demeurés : ils sont TOUS socialo-traitres. Vieux stal borné.
2. Une crise sans précédent secoue la direction du Parti socialiste, désertée par les "éléphants", 12 juillet 2007, 18:54
La réponse est contenue dans la question.
3. Une crise sans précédent secoue la direction du Parti socialiste, désertée par les "éléphants", 12 juillet 2007, 21:31
Et réciproquement.
4. Une crise sans précédent secoue la direction du Parti socialiste, désertée par les "éléphants", 13 juillet 2007, 10:26
Quel est le point commun entre la plupart des socialo-traitres, vous n’avez rien remarqué ?
Si, mais peut-on l’évoquer en public sans passer pour un....oh et puis zut !
5. Une crise sans précédent secoue la direction du Parti socialiste, désertée par les "éléphants", 13 juillet 2007, 14:05
Si monzami, la droite fait ça à sec, et eux avec de la vaseline. La seule différence, c’est que au bout du compte, c’est toi qui payes la vaseline. Gnark gnark gnark.... Vieux stal borné.
6. Une crise sans précédent secoue la direction du Parti socialiste, désertée par les "éléphants", 13 juillet 2007, 21:36
On peut évoquer en disant qu’il n’y a pas beaucoup de défenseurs inconditionnels des Palestiniens chez les socialo-traitres... C’est permis ?
7. Une crise sans précédent secoue la direction du Parti socialiste, désertée par les "éléphants", 15 juillet 2007, 20:53
On a compris. Je te cite telle quelle une remarque d’un de mes bons copains autour de 1973 à Paris ( c’était au moment de la guerre dite du Kippour ). Il avait un point de vue autorisé puisque pied-noir, juif, communiste, et engagé dans la Colo au moment du débarquement allié en Afrique du Nord ; il était au Mont Cassin, entre autres et fait prisonnier par les SS fin 44 début 45 en Alsace, il a perdu 45 kilos en trois mois dans les " pensions de famille " d’Adolf. Un jour il m’a dit : si Israèl était un AUTHENTIQUE état socialiste, ceux qui gueulent " mort aux Arabes " en ce moment gueuleraient encore plus fort " Mort aux Juifs ". A toi d’en tirer la conclusion à titre personnel. VSB.