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Une étude universitaire extraordinaire !

Publie le mardi 10 juin 2008 par Open-Publishing
3 commentaires

Karin S. Thorburn est une universitaire. Elle est maître de conférences en Finances. Elle vient de découvrir ceci : quand des entreprises privées rejoignent Climate Leaders, quand des entreprises privées s’engagent à respecter l’environnement, quand des entreprises privées promettent de réduire de manière importante leur empreinte CO2, la valeur de leurs actions baisse ! Le marché les sanctionne !

« Dans l’ensemble, ce point est cohérent avec le fait que l’intérêt des dirigeants pour les investissements responsables d’un point de vue environnemental, éventuellement combiné avec une mauvaise surveillance des actionnaires, génère la décision d’engager les ressources de l’entreprise dans la restriction des émissions de gaz à effet de serre. Que cela signifie-t-il ?

En quelques mots, étant donné que la valeur actionnariale baisse lorsque les sociétés rejoignent Climate Leaders et promettent de réduire de manière importante leur empreinte CO2, ce programme n’obtiendra probablement jamais de participation significative des entreprises.

Les émissions de gaz à effet de serre, comme la plupart des autres polluants, sont un exemple classique d’externalité, où le coût global (pour la société au sens large) n’est pas internalisé par les sociétés individuelles. Au vu de ce dysfonctionnement du marché, une intervention du gouvernement, par le biais d’une régulation ou d’une taxe, est nécessaire pour réduire de façon conséquente les émissions.

Le Sénat américain a commencé ce mois-ci à débattre d’un budget pour le changement climatique, impliquant un programme de crédits-carbone, qui permettra, d’ici à 2050, de réduire les émissions de 70 % par rapport aux niveaux de 2005. Il est temps pour les Etats-Unis d’oublier cette attitude de laisser-faire et de jouer un rôle de leader dans la prévention de dommages irréversibles faits au climat. »

 http://www.latribune.fr/info/La-fai...

Nous arrivons à la croisée des chemins : nous devons maintenant choisir.

La planète ?

Ou le marché ?

Messages

  • Le marché de la sauvegarde de la planète...

  • Et qui choisit, donc ? pas nous en tout cas ; les riches un peu plus, cette classe de loisirs qui impose ses styles de vie ( jetset, people, etc...) et détruit la planète.

    A supposer que nous nous mobilisions, l’acidification des océans prend des proportions que le GIEC a sous-estimé, et les " puits de carbone" sont une de ces légendes fallacieuses sans doute fabriquées à l’instigation des fondations scientifiques financées par les pétroliers américains pour contrer les études scientifiques sur le réchauffement de la planète..

    Selon des estimations récentes, ( voir GIEC ?) la proportion de CO2 dans l’atmosphère terrestre est aussi élevée ( 387 ppm) qu’il y a 800 000 ans.

    Le brave Mr William Clinton déclarait, en arrivant au Sommet de la Terre, à Rio en 1992 qu’on ne toucherait pas au niveau de vie des étatsuniens, ce qui a beaucoup fait pour le dérèglement climatique depuis lors.

    Il faut interdire à 99% les transports aériens dont on ne sait d’ailleurs pas comment leurs émissions de CO2 sont comptabilisées dans le protocole de Kyoto ; et facturer plein pot les émissions de CO2, y compris pour les voitures individuelles, parce que ce n’est pas en 2050 que les effets des limitations doivent se faire sentir : c’est tout de suite.