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Une militante de « l’ultragauche » remise en liberté

Publie le mardi 10 février 2009 par Open-Publishing
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La jeune femme de 24 ans était incarcérée depuis un an pour, notamment, « association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste ».

Contre l’avis du parquet général, la cour d’appel de Paris a ordonné ce mardi la remise en liberté d’une jeune femme présentée comme une membre de « l’ultragauche ». Celle-ci était incarcérée depuis plus d’un an dans le cadre d’un dossier terroriste.

Lors d’une audience le 6 janvier, le parquet général avait requis le maintien en détention de la militante. L’arrêt avait été mis en délibéré. La jeune femme, incarcérée à Versailles, devrait être remise en liberté dans la journée.

Placée sous contrôle judiciaire, elle a l’interdiction de quitter le territoire français, d’entrer en contact avec les autres mis en cause du dossier et devra pointer à un commissariat, a précisé son avocat qui s’est dit « très satisfait » de l’arrêt de la cour d’appel.
Un cheveu correspondant à son ADN

La jeune femme de 24 ans avait été interpellée avec un homme de 26 ans, le 24 janvier 2008 à un péage d’autoroute à hauteur de Vierzon (Cher) lors d’un contrôle inopiné des douanes. Dans le coffre de leur véhicule, les douaniers avaient notamment découvert deux sachets d’un kilo de chlorate de soude, substance pouvant entrer dans la fabrication d’un engin explosif.

Présentés comme des militants présumés de la mouvance « ultragauche », fréquentant des squats, ils ont été mis en examen le 27 janvier par les juges Marie-Antoinette Houyvet et Edmond Brunaud pour « détention et transport d’un produit incendiaire ou explosif destiné à entrer dans la composition d’un engin explosif » et « association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste ».

Selon la police, l’ADN de cette jeune femme correspond à celui d’un cheveu retrouvé sur un engin incendiaire artisanal placé sous une voiture de police aux abords du commissariat central du XVIIIe arrondissement de Paris le 2 mai 2007, à quelques jours du second tour de la présidentielle. La jeune fille niait toute implication dans cette affaire, préalable à celle de Tarnac.

(Source AFP)
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