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Union populaire pour changer la vie

Publie le mercredi 14 septembre 2005 par Open-Publishing
10 commentaires

Lors du meeting de la fête de l’Humanité, ce 11 septembre marie George buffet a proposé un nouveau défi au peuple de France : celui de garder la main pour faire gagner la gauche pour changer la vie

Chers amis, Chers camarades,
Comme c’est bon de se retrouver, ici, à la Fête de l’Humanité ! Rappelez-vous, il y a trois ans, après l’arrivée de la droite, on s’était promis de ne pas se laisser faire, et depuis, nous nous retrouvons plus nombreux et plus forts !

Plus forts parce que "nous avons gagné le 29 mai" !

Et nous avons gagné après une rude bataille car nous étions "tous ensemble" ! Unis contre l’Europe libérale ! Unis pour affirmer qu’une autre Europe est possible ! Et je voudrais saluer ici, tous les artisans du "non", qui ont ouvert la porte de l’espoir, je sais qu’ils sont nombreux à s’être donné rendez-vous, ici, à la Fête de l’Humanité !

Ensemble, nous avons infligé un sérieux revers à la droite et à tous les tenants de l’ordre établi ! Ensemble, nous avons refait de la politique la propriété du peuple ! Oui, le 29 mai dernier, le peuple a pris la main ! Vous avez pris la parole, gardez-là ! Ne vous laissez pas voler votre victoire, gardez-là pour chasser la droite, gardez-là pour qu’enfin la politique change votre vie !

Face à la mondialisation capitaliste, gardez la parole !

Quel est ce monde où l’on meurt encore de la misère et de la famine ? Quel est ce monde où les plus pauvres sont abandonnés au déchaînement des éléments ? Comme moi, chacune, chacun d’entre vous a en tête ces images de détresse humaine de la Nouvelle-Orléans. Ces cris de colère aussi, face à l’indifférence de Bush et des siens. Ils réclament des vivres, on leur envoie des fusils. Leur colère est aussi la nôtre ! Chacun et chacune d’entre vous a aussi en tête ces avions qui s’écrasent à cause de la loi de l’argent ! Là-bas, ici, les hommes et les femmes en ont assez d’être les laissés pour compte d’une logique où seul l’argent compte !

Oui, leur colère est la nôtre car dans nos villes, on meurt aussi. On meurt parce que le choix de donner un toit à chacun est laissé au bon vouloir des spéculateurs immobiliers. Comment accepter que des hommes, des femmes, des enfants vivent entassés dans des bâtiments délabrés. Comment accepter que des familles attendent des années un logement digne ? J’accuse les responsables qui refusent de construire des logements sociaux là où il n’y en a pas ! J’accuse la droite qui aggrave la précarité et la misère ! Le droit au logement doit être une priorité dans notre pays. Il faut qu’un grand service public assure ce droit. Après l’émotion, nous ne lâcherons pas prise, c’est une grande bataille que nous allons mener.

Chaque jour qui passe alimente notre colère et notre révolte. Révolte face à la faim qui frappe le Niger. Révolte face aux profiteurs du pétrole : 100 milliards de dollars volés aux peuples ! Révolte face aux Etats-Unis qui veulent casser l’ONU et imposer leur impérialisme ! Révolte face à la guerre d’occupation meurtrière en Irak.

En ce jour du 11 septembre, je voudrais dire combien il faut combattre le terrorisme et s’interroger avec force sur l’ordre du monde source de tant de violences.

La mondialisation capitaliste malmène l’humanité. Elle exacerbe la concurrence entre les hommes et les femmes du monde entier. Elle détruit des vies et organise l’activité humaine selon un seul critère : le profit de quelques uns ! Est-ce que les hommes et les femmes intéressent les multinationales pour autre chose que pour leur porte-monnaie ?

J’étais mercredi à Romans où l’on ferme les usines de fabrication de chaussures : dans tous les coins de France, on licencie- 1600 encore à Hewlett Packard !-, on délocalise pour satisfaire les actionnaires. On veut licencier les syndicalistes, comme à La Poste ou à Citroën-Aulnay.

Mais il y a du répondant, voyez ces ouvriers polonais à Saint-Nazaire qui ont mis en échec l’Europe libérale ! Voyez ces salariés de Nestlé qui tiennent en échec une multinationale. Ils donnent au MEDEF et à la droite une leçon de justice !

Oui, face à la droite qui vous tape dessus, comme eux, gardez la parole ! Cette droite qui ne respecte pas le mandat populaire ! Nous n’allons pas la laisser faire ! Des dizaines de milliers de pétitions ont été signées cet été et encore dans les allées de la Fête. Elles disent : la signature de la France doit être retirée au bas du traité constitutionnel libéral ! La directive Bolkestein doit être définitivement jetée au panier ! Les directives de libéralisation doivent être immédiatement stoppées. Nous n’aurons de cesse que de le rappeler à ceux qui nous gouvernent. Ils avaient prévu de tenir le peuple à l’écart de la construction européenne. Ils ont échoué. En démocratie, c’est le peuple qui est souverain !
Alors la droite a peur. Elle s’est engagée dans une course de vitesse, pour démanteler à tout prix votre espoir. La droite et le Medef au pouvoir veulent détruire tout ce qui joue collectif. Pour eux, vous devez travailler plus et gagner moins ! Et alors là, monsieur Sarkozy vous le promet, vous serez récompensés !
Le Premier ministre vient d’écrire un nouveau poème qu’il a appelé « croissance sociale ». Quelle jolie formule ! Moi, je vais être plus prosaïque, aujourd’hui, pour décrire ce qu’il y a dans ce poème ! En réalité, le Premier ministre a découvert le nec plus ultra du libéralisme : il va prendre sur les impôts des salariés pour verser une prime aux plus bas salaires. Les grands patrons peuvent se frotter les mains. Quelle trouvaille ! Et il y a une deuxième : le contrat « licenciables à merci car tel est le bon plaisir du patron » qu’il appelle le Contrat nouvelle embauche. Il vient d’inventer le contrat qui n’existe pas !
Mais ce n’est pas tout ! Elle a fière allure la croissance sociale !

Le gouvernement allège l’impôt des plus riches et réduit comme peau de chagrin l’impôt sur la fortune. Et il continue à nous taxer à la pompe ! Il supprime les trains régionaux ! Il veut donner EDF en cadeau de bienvenue à la nouvelle présidente du MEDEF après avoir bradé GDF. Et bien, sachez que les élus communistes vont initier partout des comités de défense d’EDF-GDF. L’énergie est trop rare pour qu’on la laisse aux mains des profiteurs ! L’énergie nous appartient ! Elle appartient aux peuples et certainement pas aux compagnies pétrolières !

Notre pays compte 7 millions d’hommes et de femmes chômeurs, précaires. Et que fait le gouvernement ? Il les accuse, les poursuit et baisse leurs allocations. On les mettra bientôt sous vidéo-surveillance ! Une proposition que pourrait lui souffler son ami Sarkozy !

Vous savez, Sarkozy, celui qui est venu ici même, à la Courneuve faire la leçon aux habitants. On est bien placé pour ça, quand on habite à Neuilly ! Celui qui est venu faire des tours de passe-passe, en donnant à l’un, l’emploi promis à l’autre ! Celui qui se tait quand Le Pen lui propose son soutien à la présidentielle ! Celui qui évacue les squats d’une main et vend les logements sociaux de l’autre ! Celui qui annonce la fin du CDI et de l’impôt sur les grandes fortunes, celui qui organise les charters et les rafles !

Non, celui-là, le Ministre de tout et chef de l’UMP, nous n’en voulons pas. Un Bush, cela suffit !

Villepin et Sarkozy, c’est comme dans la BD, ils veulent tous les deux être président à la place du président, mais à part cela, c’est le même combat ultralibéral ! Qu’on l’écrive en vers ou qu’on le fasse au kärcher, le résultat est le même ! Ils utilisent le pouvoir au service des intérêts d’une classe ! La droite n’a rien d’autre en magasin que cette politique de liquidation !

Chers amis, Chers camarades,

Dans un élan napoléonien, le Premier ministre s’était donné cent jours pour convaincre. Croyez-vous qu’avec lucidité, il tirerait les conclusions de son échec ? Mais non ! Avant même le terme des Cent jours, peut être qu’il a réalisé que ça tombait pendant notre fête, il a annoncé qu’il repartait pour 20 mois ! 20 mois, non ! Et pour lui dire clairement, je vous propose de nous retrouver des milliers, le 22 octobre, dans un grand rassemblement national de riposte : « Tous ensemble » ! Tous ensemble pour faire entendre notre colère et nos exigences !

Votre colère, vous la portez dans les luttes ! Mais souvent, vous me dites et vous « les politiques », qu’est-ce que vous faites ?
Vous tous, ici, vous n’attendez rien de la droite !? Normal ! Ces dernières années, toute la gauche a échoué. Alors, les politiques, ou plutôt la politique, on en fait quoi ? Et si vous vous en mêliez ? C’est bien avec vous qu’on va faire bouger la gauche ! Gardez la parole ! Il faut désormais une gauche qui ait le courage de faire son bilan, de rompre avec les politiques libérales, une gauche qui ne se cache pas derrière le mot « réaliste » et qui se donne pour but de changer la vie.

C’est ce que vous lui avez dit lors du référendum.

Vous en avez assez qu’on vous dise qu’il faut vous résigner, accepter le moindre mal ! Ce que vous voulez, c’est vivre autrement. Moi, ce que je vous propose, ce n’est pas une énième alternance ou une opposition sans débouchées. C’est autre chose, c’est une dynamique, une union populaire, une majorité politique pour engager des transformations profondes. Ce que je vous propose, c’est une gauche qui est durable parce qu’elle est portée par un projet politique, parce qu’elle est le résultat d’un élan populaire qui fait face à la droite et aux multinationales, jusqu’aux affaires du pays. Une gauche qui vous donne le pouvoir !

Comme l’an passé, j’entends déjà des éditorialistes m’expliquer que je rêve encore ! Je sais qu’il y a des hommes et des femmes qui doutent, avec le monde tel qu’il est, qu’on puisse y arriver. Et pourtant, regardez tout ce que vous avez fait bouger en quelques mois. Qui aurait pu croire que le « non » l’emporterait ?

Depuis le 29 mai, j’attendais ce moment pour vous dire : « Et si on se lançait un nouveau défi ; nous qui voulons changer les choses, si on prenait en main les affaires du pays ? » On peut y arriver, déployons la même énergie, soulevons le même enthousiasme populaire que lors de la grande bataille du référendum ! Ouvrons la parole en grand, créons l’effervescence et on peut gagner. Mais pour cela, la politique ne doit pas de faire sans vous : faisons le monde ensemble, faisons la gauche ensemble.

Il serait fou, pour quelque force politique de gauche que ce soit, de vouloir bâtir un projet en vase clos, de demander aux autres formations d’y souscrire et de le présenter en bout de course à notre peuple comme étant ce qu’il lui faut. La gauche ne doit pas retomber dans ses vieilles ornières. Vous n’attendez pas d’elle qu’elle se congèle dans ses débats internes, dans ses certitudes. Vous attendez qu’elle se dépasse pour enfin répondre à vos aspirations.
Je ne me raconte pas d’histoires, je sais qu’à gauche on n’est pas tous d’accord. Je sais que le parti aujourd’hui dominant est tenté par le social-libéralisme.

Et alors on se résigne à une gauche antilibérale cantonnée dans l’opposition, ou à une alternance molle, ou bien après la belle victoire du 29 mai, on fait bouger les choses. J’ai la conviction que tous ensemble, tous ceux qui à gauche ne veulent pas du libéralisme, on peut emporter le morceau, élargir le rassemblement et construire avec vous une majorité apte à changer la vie.
Face à la mondialisation capitaliste, à l’Europe libérale, avec la casse faite par la droite, la gauche ne doit plus jouer petit bras, elle doit proposer un projet à la hauteur. Et pour cela, il faut que la gauche acceptent de le construire avec vous.

A quoi doit s’engager la gauche ? Que faut-il faire pour que la société retrouve ses valeurs, de liberté, d’égalité et de fraternité ? L’urgence, d’abord : ouvrir de grandes négociations salariales, relever le SMIC, les salaires comme les prestations sociales ! Mais aussi pousser les feux de la démocratie participative et donner du pouvoir aux salariés, dans les entreprises ! Remettre en cause la casse de la sécu et des retraites : refonder un système solidaire et performant ! Revenir sur les privatisations et choisir l’offensive pour les services publics, en refaire un bien commun, les étendre et les démocratiser ! Forger une sécurité d’emploi et de formation pour en finir avec le chômage et la précarité ! Réformer la fiscalité pour aller chercher l’argent là où il est, contre carrer les plans de la finance et développer les dépenses sociales ! Faire émerger une école ambitieuse pour tous, et assurer l’autonomie des jeunes ! Agir contre la marchandisation de culture !

Engager une grande bataille pour les droits sociaux et démocratiques à l’échelle européenne et internationale ! Effacer les lois inhumaines sur l’immigration pour inventer une politique solidaire, assurer le droit de vote des résidents étrangers ! Faire appliquer l’égalité hommes-femmes avec détermination ! Faire reculer toutes les discriminations ! Oui, il faut que la gauche agisse pour un développement au service des êtres humains et de l’avenir de la planète. C’est le chemin d’une croissance de type nouveau. C’est de tout cela que nous voulons débattre avec vous, avec toutes les forces progressistes. C’est ce que devra faire la gauche, une fois au pouvoir.

Des élections se préparent déjà. La droite veut les gagner pour poursuivre et parachever ses ravages. A-t-elle gagné d’avance ? Va-t-on vers une énième alternance ? Sommes-nous toujours enfermés dans ce schéma ou y a-t-il autre chose de possible ? Un vrai changement ! Et bien, aujourd’hui, devant vous, comme l’an dernier, au sujet du référendum, je voudrais prendre date : gagner, c’est possible ! Je ne minimise pas les difficultés. Elles ne se résoudront pas si l’on en reste au face à face entre partis. Il y a urgence que le peuple envahisse le débat pour rendre incontournables à gauche les exigences d’une société de justice, de liberté et de fraternité face au libéralisme destructeur ! Les hommes et les femmes de ce pays ont pris la parole, et il faut qu’ils la gardent !
Avec vous, j’appelle toute la gauche à retrouver des chemins d’espoir, à retrouver le chemin du peuple, à retrouver les chemins de l’émancipation humaine ! Ne nous trompons pas une nouvelle fois !

Les mois qui viennent seront déterminants. Dès le 4 octobre, les salariés seront dans l’action et dans l’union avec leurs organisations syndicales. Contribuons au succès de cette belle journée ! Et puis, dès à présent, dans chaque commune, rencontrons-nous, comme nous l’avons fait avec les collectifs du « non », tenons des forum ouverts à toute la gauche, à toutes les forces sociales pour construire un programme de gouvernement populaire et citoyen. Je vous propose de vous retrouver dans la diversité, de toute la France, le 26 novembre prochain dans un grand forum national pour faire le point. On va se donner les moyens, ensemble, de garder la parole !

Résolument, les communistes veulent contribuer à un mouvement tellement fort qu’il sera capable demain, de construire ce que nous avons rêvé. Nous sommes fiers d’être à gauche, et nous ne baisserons pas le pavillon de l’espoir ! Notre peuple cherche une issue, il veut vivre mieux ! Il ne veut pas être gouverné, il veut tenir le gouvernail lui-même !

C’est pour mieux se mettre au service de tout cela que le Parti communiste a besoin de toutes les énergies qui le souhaitent.

Chers amis, chers camarades,

Avec vous, je ne voudrais pas terminer sans une pensée pour la paix. La paix que tant s’acharnent à repousser de jour en jour. La paix que l’on voudrait percevoir au bout du chemin. Au proche-orient, elle ne verra le jour que par l’existence d’un Etat palestinien indépendant. La paix est possible entre les peuples d’Israël et de Palestine ! On peut faire tomber les murs !

Tous ces espoirs que nous partageons, passent les frontières, ils bâtissent l’avenir ! Ce sont ces espoirs, ce sont nos combats, ce sont nos vies que le journal l’Humanité rend beaux et grands chaque jour. Je voudrais lui rendre cet hommage, et je sais combien son apport a compté dans les batailles de ces derniers mois pour beaucoup d’entre vous. Et avec Patrick Le Hyaric, son directeur, je voudrais vous dire : L’Humanité doit vivre, parce que c’est votre journal ! Et cette fête, la sienne, en porte témoignage !

Chers amis, chers camarades,

Chaque jour qui passe me fait ressentir plus fort la nécessité du combat communiste. Dans un monde marqué par les inégalités et les injustices, dans une société où le mot de « souffrances » n’est pas de trop pour des hommes et des femmes en nombre, être communiste, c’est encourager tout ce qui grandit de valeurs humaines, c’est résister et construire un monde plus juste, plus démocratique, plus fraternel ! C’est croire en la capacité de chaque homme et de chaque femme, en la capacité de notre peuple à prendre son destin en mains, à se libérer de la loi de l’argent qui opprime ! Notre combat est essentiel !

Allons au bout de nos rêves et de nos attentes !

Marie-George Buffet
Secrétaire Nationale du PCF
Discours de la Fête de l’Humanité
11 septembre 2005

Messages

  • Vous êtes creux.

    Veuillez laisser le Parti Communiste aussi net en sortant que vous voudriez le trouver en y entrant.

    Si besoin était de recourir à la force, ne restez pas au milieu.

    Un seul week-end non révolutionnaire est infiniment plus sanglant qu’un mois de révolution permanente.

    Je propose d’agiter et d’inquiéter les gens. Je ne vends pas le pain mais la levure.

    La perspective de jouir demain ne me consolera jamais de l’ennui d’aujourd’hui.

    On ne revendiquera rien, on ne demandera rien, on prendra.

    La barricade ferme la rue mais ouvre la voie.

    À bas le sommaire, vive l’éphémère.

    Je suis marxiste tendance Groucho.

    L’action ne doit pas être une réaction mais une création.

    L’action permet de surmonter les divisions et de trouver des solutions.

    Exagérer, c’est commencer d’inventer.

    Il faut porter en soi un chaos pour mettre au monde une étoile dansante.

    Déboutonnez votre cerveau aussi souvent que votre braguette.

    Oubliez tout ce que vous avez appris. Commencez par rêver.

    Formons des comités de rêves.

    Quand on vous examine, répondez avec des questions.

    Une pensée qui stagne est une pensée qui pourrit.

    Pour mettre en question la société où l’on « vit », il faut d’abord être capable de se mettre en question soi-même.

    Comment penser librement à l’ombre d’une chapelle ?

    Camarades, 5 heures de sommeil sur 24 sont indispensables : nous comptons sur vous pour la révolution.

    Avant donc que d’écrire, apprenez à penser.

    J’ai quelque chose à dire mais je ne sais pas quoi.

    J’aime pas écrire sur les murs.

    Graffitis de Mai 68

  • Après les échecs historiques du mouvement ouvrier aux 19 et 20èmes siècles, il convient d’inventer un nouveau leurre de gauche, anticapitaliste etc. c’est-à-dire de trouver les formes (politiques) de la programmation d’un nouvel échec...

    C’est, en substance, le sens de tout ce cinéma, qui finira le moment venu en contre-révolution, comme de nombreux indices en sont déjà porteurs. En attendant les militants gogos comptent les points entre diverses fractions alternatives plus ou moins démocrates ou rupturistes... ça occupe leurs besoins de passions tristes, comme disait l’autre...

    Comment ne pas être averti par cette bouillie populiste et démagogique ?

    Bon courage, pour les lendemains qui déchanteront dans les frontières du capital !

    P.

    • De l’usage abusif des termes "populisme" et "démagogie"...un autre leurre de la manipulation de l’opinion publique par les tenants de l’ultra-libéralisme. Des gogos, assurément, c’est ce qu’ils ont réussi à faire des masses.. C’est ainsi qu’ils tiennent et se maintiennent.Nul besoin d’attendre des lendemains qui déchanteront...beaucoup déchantent déjà au quotidien. Tout le problème consiste à les faire déchanter à leur tour...essayons.

    • Qui c’est ce gogo-libéral qui dit "Après les echecs historiques du mouvement etc..."
      D’où viens-tu toi ? C’est grâce aux mouvements ouvriers que tu écris aujourd’hui en crachant dans la soupe.

      Sans les mouvements des 19 et 20 ème siècles tu bosserais 12 h./jour, ton salaire serait celui de la peur, tes gosses ne seraient pas scolarisés, tu irais à la messe écouter les sermons de M’sieur l’curé, chapeau bas devant dame Bernadette, pas de congés : c’est pour les fainéants ou les fils de riches, alors comme tu es ni l’un ni l’autre, tu restes à gratter et ton patron ou ton chef ou les deux à la fois te félicitent : « t’es un bon p’tit gars qui Raffarine à Vilprix pour le bonheur de ces dames patronnesses. »

    • Salut P.,

      Ton message est là, sur la route et lorsque nous arrivons devant, nous hésitons.
      On aimerait aller de l’avant mais nous ne pouvons pas, tellement nous sommes
      focalisés sur lui....en somme, c’est une merde !!

      Tu me fais penser à un mec qui crèverait de soif et aurait de plus en plus de mal
      à respirer, torturé par cette soif tenace. Et puis, il y aurait des types qui viendraient
      vers lui avec un grand verre d’eau chacun. Et là, tu dirais, non, je n’en veux pas de
      votre eau car je ne suis pas sûr qu’elle soit vraiment potable et je ne veux pas
      tomber malade...

      C’est quoi ton problème ? T’as pas soif ?

      Ouais, c’est vrai, personne n’est assez stupide pour penser que l’eau est parfaitement
      pure et potable...mais c’est toujours mieux que de crever !!

      Allez, sans rancune.

      Salut P...
      Q.

  • on va tout péter avec MELANCHE ET FABIUS, quel courage ; ; ; ; ; ; ; ;

    je ne parle pas d’emanuelli

    1 ancien premier ministre,
    2 anciens présidents de l’assemblée nationale
    1 sénateur ancien ministre
    buffet qui est co responsable de la gestion de bob et gayssot grand ami de reigner

    avec cela ce sera le grand soir

    allez camarade facteur, bosses encore plus

    et puis la prochaine en 2007 idem , vous voter chirac..., karcher, bellâtre,

    jb

    • les quelques "commentaires" haineux qui apparaissent à la suite de la déclaration de MG Buffet sont du niveaux des égouts, sûr que cela doit faire plaisir à la Parisot et au Sarkovillepin : avec des "purs" révolutionnaires comme eux nous ne sommes pas près à la révolution copernicienne pour remettre ce monde de merde à l’endroit !!

      arlequin

    • cher arlequin
      tu te trompes ces vrais revolutionnaires qui crachent sur le pcf il faut pas les chercher ailleurs qu’a LO les vrais les purs qui parleront de revolution dans 150 ans mais qui ne mettront jamais les mains dans le cambouis , ils resteront purs se garderont de toute alliance à leur droite et attendront que les 97 % de francais qui sont à leur droite se reveillent un matin pour aller faire la revolution ;
      claude communiste donc stalinien pour tous ces gens là !