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VOLEM RIEN FOUTRE AL PAIS

Publie le mardi 13 février 2007 par Open-Publishing
10 commentaires

Nouveau film de Pierre Carles, Christophe Coello et Stéphane Goxe :

VOLEM RIEN FOUTRE AL PAIS....suite de Attention danger travail

Dans cette guerre économique qu’on nous avait promise il y a bien des années et qui avance comme un rouleau compresseur, existe-t-il encore un sursaut d’imagination pour résister ?

Mis en demeure de choisir entre les miettes du salariat précaire et la maigre aumône que dispense encore le système, certains désertent la société de consommation pour se réapproprier leur vie. « Ni exploitation, ni assistanat ! » clament-ils pour la plupart.

Ils ont choisi d’autres voies, celles de l’autonomie, de l’activité choisie et des pratiques solidaires...

Avant-première le 16/02/2007 à 20h30
Salle Olympe de Gouges - 15, rue Merlin - 75011 Paris

Sortie nationale le 07/03/2007

Plus de détails sur http://www.rienfoutre.org/

Extrait du film volem rien foutre al pais

Messages

  • Attention, "danger travail" était vraiment hilarant, je me suis vraiment tordue de rire même si ,parfois, les situations décrites étaient plutôt ...à pleurer !
    J’ai donc hâte de voir ce nouveau film !

    Marjo

  • À LIRE UN ENTRETIEN CROISÉ AVEC PIERRE CARLES, STÉPHANE GOXE ET CLAUDE FARALDO (THEMROC) DANS CQFD 42, en kiosques le 15 février, "TRAVAILLER PLUS POUR TRAVAILLER PLUS"

    • Pour pouvoir rien foutre, il faut avoir les moyens de ne rien avoir en en foutre !!!!
      Les oisifs heureux que Carles interroge dans ses documentaires ne le sont que parce qu’ils profitent de niches. Elle est belle l’image du chomeur qui bouquine toute la journée, du prolo luddiste qui fout en l’air sa clef à molette et le contrat qui va avec.
      Vouloir ne rien faire c’est déjà avoir les moyen de ne rien faire !!! Ce n’est pas donné à n’importe qui
      volem rien foutre, le salaud qui écrit un bouquin en prétendant que c’est le chomage qui l’aide à vivre comme un nabab ?
      volem rien foutre, l’intello qui balance tout et peut se permettre de vivre de rien, sans boulot, sans gamins, sans couple juste avec ses bouquins ?
      volem rien foutre aussi l’étudiant qui incite ses petit camarades à foutre en l’air leurs études alors qu’ils vit sur ses capitaux (culturels ou économiques) et qu’il ne vient pas exactement de là où il plonge ses congénères moins fortunés ?
      volem rien foutre ???
      Volem rien foutre le gentil profiteur qui s’accapare, de manière individuelle, des bien gagnés collectivement (tu sais le slogan : la sécu on s’est battu pour la gagner...)
      volem rien foutre ? Ils ne veulent rien foutre !, les travailleurs nantis qui défendent les 35 heures, et qui font la grève pour leur acquis sociaux ?
      volem rien foutre ; le slogan du MEDEF ?

      Oui le boulot est une source d’alienation, c’est le conflit principal qui structure nos société...mais la réponse n’est pas individuelle, elle est collective ! N’en déplaise à Carles et consors....
      c’est vrai, que tout le monde n’est pas Karl

    • Ne rien foutre peut être un choix mais aussi subit.
      J’oscille entre les deux : bosser comme un chien pour un PDG de grande distribution qui prend 7 fois des vacances en 7 mois (j’y étais) ou rester au RMI ou au chômage (il suffit de bosser le quota minimum).
      La problèmatique générale est de laisser le choix et non pas inciter, dans un sens ou l’autre.

      Que certains profitent des failles, c’est une chose.
      Mais le systême anglo saxon qui rend impossible (ou presque) cette possibilité est bien pire.
      Ce systeme laisse des gens mourrir encore plus que le notre.
      Je ne veut pas obligatoirement rien foutre, mais bosser pour des miettes alors que les gros ratissent le gâteau...non merci.

      Si en France nous voyons la valeur travail mis à mal (comme les religions) c’est bien que les citoyens se rendent compte que c’est du pipeau (comme les religions).
      Les premiers à en être responsable sont ceux qui payent des salaires de misères, délocalisent, harcélent, mettent au chômage forcé leurs employés pour s’en mettre plein les poches.
      Ceux qui pronent la valeur travail sans ménagement sont responsables de la frustration de ceux qui n’en ont pas (je parle de la grosse majorité qui veut un VRAI travail).
      Alors parler d’excés oui, mais l’excés existe dans l’autre sens et pas grand monde en parle...à part ce genre de films.

      Le travail à vie pour tous et à plein temps est fini et depuis au moins 30 ans en France...
      Il est grand temps de s’en rendre compte et d’aménager des alternatives qui n’existent pas dans l’immédiat.

      Et si il faut pour ça en venir aux excés...

    • j’ai vu le film, enfin un premier montage . Et je crois que avant d’en parler et dire n’importe quoi il vaudrait mieux attendre sa sortie et aller le voir !!! Enfin moi je vous le conseille.
      Paule

    • a moins qu’il ait radicalement changé, l’oeuvre de Carle est déjà suffisamment explicite pour pouvoir un avis sans aller voir son film ? C’est son cheval de bataille, et ce depuis danger travail.
      carles, l’intello qui filme et qui donne des conseils sur le travail.
      volem rien foutre, il recyclait déjà des images de documentaires des années 70 pour illustrer les propos sur l’usine des années 90, ou sur Pizza Hut. Et mec la classe ouvrière elle a changer, et ce à coup de boutoirs, sous l’effet des programme communs et des autres délices néolibérales depuis l’usine à papa....
      qu’on ne se trompe pas, ici il n’est pas question de remettre les gens au travail, mais simplement de ne pas faire le malin en prétendant qu’il faut tout larguer et que la vie sera plus facile. Ca c’est de l’utopie et à ce rythme là, c’est toujours les mêmes qui trinquent ! Ceux qui n’ont rien, ceux qui n’ont pas les capitaux nécessaires pour assumer les slogans de quelques "maitres à penser", cinéastes ou autres...qui veulent se faire mousser à bon compte en reprenant des thêmes situ éculés.
      Oui le travail est une aliénation....cent fois et j’aimerais mieux rien foutre plutôt que d’aller au boulot tous les matins (au fait ; la France qui se lève tôt, et ben j’en suis...comme la canaille !!!) mais ce programme on ne pourra le réaliser que quand tout le monde pourra en profiter. Et pas seulement deux ou trois gars esseulés qui ont trouvés une niche et qui annonent bêtement le programme ultra individualiste de Sarkolène en pensant réinventer la poudre révolutionnaire !!!! etre soi même, c’est bien, s’accomplir, c’est génial mais bon...pas seul et dans son coin !
      volem rien foutre les mecs de chez Mac do ? volem rien foutre les ouvriers qui voient leur gagne pain s’envoler en Asie ? volem rien foutre les jeunes travailleurs des centres d’appel ? volem rien foutre les femmes à mi temps qui font double journée, volem rien foutre les salariés qui ne voient pas venir les augmentations ? volem rien foutre... volem rien foutre ? en réalité ceux qui ne veulent rien foutre ne sont pas les mieux placés... ;
      Travailler tous, ensembles et autrement !!! voila un autre slogan ???
      et puis merde, dans ces conditions, voglio fare niente ; mais alors avec mes potes et mes collègues et dans un système autogéré !!!
      fraternité socialiste !

  • En lisant les critiques, je trouve quelque chose de bizarre ;
    Qu’est-ce que vous reprochez à ce film qui n’est même pas sorti ?
    En gros un truc d’intello egoistes qui s’amusent pendant que les pauvres travailleurs en bavent ?
    Et aussi , les étudiants qui démoralisent les élèves sérieux et appliqués ?
    Et vous sous entendez que c’est un peu de la faute d’eux si les chomeurs sont malheureux ?

    Bref, ceux qui ont le choix devraient s’écraser, et partir à l’usine comme tout le monde ?
    Vous refuser l’idée principale , la vie ne doit pas forcément se gagner.
    Vous avez dans l’esprit que cette liberté ne doit être reservée qu’aux riches.

    Il y a aussi un autre point de vue possible.
    Si des gens, intello ou pas, choisissent cette voie, en quoi ils sont plus egoistes que celui qui se lève une heure plus tôt pour griller les autres à l’ANPE ?

    Et travailler tous, ensemble, et autrement, il semble que c’est bien le sujet du film.
    Peut-être ce qui vous gêne, c’est l’idée qu’on peut sortir du système sans passer par une structure hierarchique qui distribue ce travail.

    Maintenant, une remarque , à 82.* 151.* au sujet des gens de Mac DO.
    j’en ai connu, je pense pas que l’objectif est de passer sa vie dans ce genre de boulot.

    Et puis il ne faut jamais oublier ceux qui sont payés à rien foutre.
    Ils seront les premiers à critiquer ce genre de film.

    jyd.

    • la critique ne porte évidemment pas sur ce film précisément, mais sur tous les gens qui parlent un peut trop hâtivement de critique du travail en prônant, de manière "utopique" une échappatoire que la majorité des gens ne peuvent pas s’offrir. Ce genre de solution a, en réalité, plus a voir avec le replis individualiste, qu’avec la recherche d’une solution collective.
      C’est comme les militants qui incitaient leurs camarades a "s’établir" en usine après 68 ou les gens qui prônaient le "retour à la terre" dans de petites communautés dans les années 70. En règle générale, ce n’étaient pas n’importe qui, ils avaient des capitaux sociaux (une éducation - critiquer le système et produire des utopies n’est pas donné à tout le monde - des capitaux culturels, politiques et venaient parfois de la bourgeoisie sinon économique au moins intellectuelle).
      il n’est pas question ici, de parler de bon ou de mauvais travailleur ou étudiant, et je crois que les gens qui avancent se genre de solutions ne sont jamais pris au sérieux dans les mouvements sociaux...mais en règle générale ceux qui avancent ce genre de fuite en avant, ne sont pas les plus mals lotis et se reconvertissent toujours grâce aux ressources sociales qu’ils ont... vous vous souvenez les éternels élites militantes et politiques qui s’en sont bien sortis après 68, mais pour un July ou un Karmitz combien d’étudiants sur le carreau ? Combien d’ouvriers abusés par le discours révolutionnaire, et la guerre civile qui vient ?
      alors oui, la démarche individualiste de ceux prétendent trouver un salut dans une fuite en avant individuelle est néfaste.... il n’y a pas d’ilot de socialisme, seulement des réponses collectives à des problèmes sociaux. Le problème de la précarité ne sera résolu que lorsqu’on aura trouver les moyens d’enrayer la machine capitaliste qui se nourrit de nos errements utopistes et de notre incapacité à nous organiser collectivement.
      Un salaire social pour la jeunesse éviterait la case Mac do et consors à de nombreux jeunes...
      un véritable aménagement du temps de travail pour tous éviterait de perdre sa vie au travail...
      Un système social qui garantit la solidarité lorsqu’on est confronté aux saloperies que peut nous réserver la vie (chômage, maladie, vieillesse difficile, handicap etc...)
      Une véritable revalorisation du travail, pour que les allocations ne soient pas une solution de repli ...
      et pourquoi pas, la libre organisation des travailleurs....en voilà une utopie qu’il faut remettre au coeur de la réflexion sur le travail.

      PS : il y a malheureusement une différence entre Vouloir et Pouvoir...alors tu veux toujours rien foutre ? Qu’on ne se trompe pas, Carles est plutôt bon dans son genre, mais avec ce genre de reflexion il est un peut a côté de la plaque !

    • Ce que tu dis est vrai mais le sujet du film , enfin le précédent, était plutôt un constat sur le travail aujourd’hui, c’est à dire souvent inintéressant et mal payé et les résistances individuelles par rapport à ce type d travail ...et non une réfexion sur le travail en général ni sur les alternatives collectives...C’est un constat , c’est tout , avec ses limites mais surtout avec un humour féroce !

      Marjo

    • Je rentre de l’avant-première du film.
      Je ne pense pas que Pierre Carles soit à côté de la plaque dans son discours de sortir de la société de consommation. D’ailleurs, dans le film il montre bien comment des gens ont décidé de ne pas y rentrer ....et qu’ils s’en sortent plutôt bien !
      Carles n’est pas là pour donner des leçons mais simplement pour ouvrir un débat. Et je constate que la plus part des gens ont du mal à accepter de ce discours...sûrement car ils ont peur reconnaître qu’ils font fausse route !

      Bon vent à Volem !