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VOUS AVEZ DIT SYNDICALISME ?

Publie le lundi 30 janvier 2006 par Open-Publishing
9 commentaires

VOUS AVEZ DIT SYNDICALISME ?

avril 2005

Syndicalisme, le mot fait fuir à juste raison ! La grogne sociale qui, en ce mois de printemps, pointe son nez au coin des manifs kermesse, aux portes des lycées et collèges, aux pieds des rectorats et des préfectures comme aux marches des palais misitériels, n’est pas le fruit d’une énième manipulation des centrales syndicales. C’est au contraire l’inverse qui se produit. Les syndicats réformistes courent après la fronde populaire pour la remettre dans le " droit " chemin, celui du travail et du chômage silencieux. Relais du pouvoir, flics de la paix sociale, les appareils syndicaux tentent, jusque-là sans succès, d’endiguer la colère. Négociations bidons, accords syndicaux honteux, manifestations sans lendemain, ils usent et re-usent jusqu’à la corde les vieilles ficelles de l’enterrement des luttes. Ce syndicalisme là, géré par des professionnels bien loin de la réalité du travail et de l’exploitation, fait de coups médiatiques, de cortèges multicolores sonorisés, d’élections prud’homales bidons, de déclarations pompeuses et de signatures honteuses, ce syndicalisme là n’est pas de notre camp.

A l’opposé de ces pratiques, l’anarcho-syndicalisme c’est une autre façon de s’organiser pour lutter contre le pouvoir, une autre façon de défendre et d’aider les gens qui se battent. Cela ne passe pas à la télé, cela ne croule pas sous les fanions et drapeaux, cela ne fait pas un spectacle alter-machin, cela n’a pas besoin de petits chefs. L’anarcho-syndicalisme, c’est la lutte au quotidien, organisée et gérée par les gens eux mêmes, sans intermédiaire ni représentant officiel. Cela demande de la détermination, du courage, de la sincérité et de la fraternité.

Dans ce numéro du Combat Syndicaliste, vous découvrirez comment les militants de la CNT-AIT se battent avec les salariés et les exclus contre l’exploitation générale : A Utopia, entreprise juteuse et culturelle dite de gôche, officine d’Attac et salle de spectacle pour syndicats réformistes, qui licencie les salariés sans conscience politique et donne des primes au mérite ; à Envoi, drôle d’association dite d’insertion, sponsorisée par Airbus et la mairie de Toulouse, où les employés sont traités comme des chiens tandis que le patron touche un salaire royal ; au Mirail, où les habitants crient leur ras le bol de la tension policière et des bavures ordinaires. Vous apprendrez également comment des lycéens dénoncent la récupération syndicale et la propagande médiatique. Et vous saurez tout sur la déconfiture et la rouerie syndicale qui a entouré le refus des salariés du Gard face à la journée dite de solidarité, non payée, que les pouvoirs publics ont vainement tenté d’imposer.

Encore un bel exemple du décalage entre les machines syndicales et la volonté populaire. Au moment même où 70% des enseignants du Gard refusaient de travailler un jour pour rien, la CGT nationale sortait une note interne rappelant aux délégués Cégétistes (je cite) " qu’il est illégal d’appeler à une grève la journée du jour de solidarité au seul motif de ne pas vouloir travailler ce jour de solidarité. ". Un syndicat qui décrète la grève illégale, si ça, ce n’est pas de la cogestion, de la collaboration de classe !

Anarcho-syndicalistes, nous ne participons pas à la cogestion du pouvoir, nous sommes de l’autre camp, le camp des exploités, des humiliés, celui de ceux qui ne résignent pas, de ceux qui veulent renverser ce vieux monde et en bâtir un autre, fait de solidarité et de partage, sans classes et sans profit. Nous ne rêvons pas d’un monde de travail et de salaire où le puissant nous servirait un bon repas en échange d’un bon travail. Nous voulons et nous aurons un monde sans puissants, sans profit, un monde fraternel, donc humain, enfin !

CNT-AIT

Messages

  • Un syndicat qui décrète la grève illégale

    c’est pas la cgt qui decrête, c’est la loi ... renseigne toi...

  • La CNT, qui existe depuis 1946, n’ a jamais réussi à faire acquérir une "une conscience élevée" à un nombre significatif "d’individus" : combien d’adhérents ? combien véritablement "conscientisés" ?

    La CNT cherche à se démarquer des confédérations syndicales : pourquoi pas ! Mais elle passe son temps à taper sur la CGT dont elle est issue, plus que sur les patrons. Est-ce parce que ça use moins les dents ?

    Il est de bon ton d’avoir une posture "révolutionnaire" : la CNT fait la preuve de son isolement par rapport à la classe ouvrière. En presque 60 ans d’existence, elle reste groupusculaire. Pourquoi ? La CNT s’est-elle remise en cause face à cet échec indéniable ? 60 ans d’impuissance ! Ne serait-il pas temps de tirer les leçons ? Ou préfère-t-elle entretenir la division, arc-boutée sur des principes absolus qu’elle est seule à partager, se montrant par là même une alliée du patronat : en effet, le patronat se rit des divisions ouvrières, il n’a même plus besoin de faire sa propagande contre le syndicalisme ouvrier, certains le font admirablement à sa place !

    Il faudrait plutôt se poser la question de la faiblesse du syndicalisme.

    Si l’on prend l’exemple de la CGT : 700.000 adhérents (53% du privé). Admettons que chaque syndiqué influence 2 autres salariés (ou privés d’emploi, qui sont aussi des salariés).

    Soit donc au grand maximum 2 millions de salariés.

    Les salariés sont environ 20 millions.

    Ne pensez vous pas que la solution est dans le renforcement du syndicalisme ? Adhérer au syndicat, c’est participer aux décisions et orientations communes. C’est très différent de simplement être entraîné dans une action ponctuelle.

    Imaginons la force que nous aurions si 20 millions de salariés étaient syndiqués ? Si 20 millions d’adhérents au syndicat décidaient d’une action commune ?

    Il est à souhaiter que la CNT adopte un jour une position unitaire : malheureusement, ce brûlot n’entretient que la division de la classe ouvrière.
    Est-ce responsable ? On peut se poser la question, et y répondre : NON

    Patrice Bardet, militant CGT, militant convaincu de la nécessité impérieuse l’unité de la classe ouvrière

    • Tout n’est pas à jeter dans ta critique, mais elle démontre en tout cas une connaissance très superficielle de l’état d’esprit de la CNT, qui tape beaucoup plus sur les patrons que sur la CGT.

      Mais il arrive à la hiérarchie du premier syndicat syndicat de France d’avoir des comportements et paroles douteux pour des représentant de la classe ouvrière. A la CNT la révocabilité des élus permet d’éviter ces écueils en virant le mandaté qui ne n’applique pas les décisions des militants.

      Certains secteurs à la CGT agissent de manière assez corporatiste, mais cela n’est bien sur pas généralisable à tous les militants. La CNT défend un syndicat d’industrie qui solidarise les corporations. Ainsi pour lutter contre le licenciement de HP (parexemple), des dockers, routiers et personnels aéroportuaire aurait pu bloquer les importations de produit de cette multinationale. La solidarité entre les exploités est l’arme qu’il manque au syndicalisme.

      sc_marcos94, militant CNT, militant convaincu de la nécessité impérieuse l’unité de la classe ouvrière.

    • Quelqu’un qui est pour l’unité (Bardet) + quelqu’un qui est pour l’unité (le copain dela CNT) ça donne une division dans les faits... Il y a quelque chose qui cloche ! ! ! ! ! ! ! !

    • oui, le premier pense qu’il a raison et ne veut pas changer d’avis en plus il est majoritaire donc conforté dans son analyse, le deuxième pense qu’il a raison (je pense comme lui ...) et ne veut pas changer d’avis en plus il est minoritaire il n’a rien à perdre.

      Le vrai problème est de savoir concrétement comment s’ooposer réellement et durablement au capitalisme. Faut-il simplement avoir un syndicat avec une structure hiérarchique et pyramidale qui négocie avec les gouvernements et patrons ou une libération des salariés par l’autogestion. Visiblement le camarade CGT pense que la CNT n’a pas évolué et est en échec, en attendant le patronat est toujours là à assener son pouvoir. Pourquoi la CGT ne revient pas au principe de base de l’anarcho-syndicalisme ? L’unité est peut-être à chercher dans cette direction ?

    • Certains militants de la CGT l’ont sans doute oublié : à ses débuts, la CGT était sur la ligne de la utte des classes.

      Le problème , c’est que certains bureaucrates de la CGT sont aujourd’hui sur la ligne de la lutte des places.

      la CNT reste fidèle à ses principes, que l’on soit ou non en accord avec ces principes !

      Non syndiqué à la CNT (pas encore ?) , je serai plutôt en accord avec la lutte anticapitaliste, et ce n’est pas une posture : c’est une question de survie.

  • De l’union, nous en avons besoin : c’est une question de survie face à un patronat qui lui, n’a jamais abandonné la lutte des classes.

    Un camarade à 13h22 disait que je suis campé sur ma position, certain d’avoir raison puisque majoritaire.
    A propos du camarade de la CNT, il ajoute : le deuxième pense qu’il a raison (je pense comme lui ...) et ne veut pas changer d’avis en plus il est minoritaire il n’a rien à perdre.
    et Il conclut Pourquoi la CGT ne revient pas au principe de base de l’anarcho-syndicalisme ? L’unité est peut-être à chercher dans cette direction ?

    Voila le problème bien campé.

    1) Avant d’y répondre et de tendre la main, je commencerai par un "coup de griffe" qui illustre aussi le problème du "purisme" utopique, et de ce j’appelle le "sectarisme"

    Pour illustrer jusqu’au ridicule le "purisme" de certains, il est peut-être utile de lire l’article de la CNT publié sur Indymédia Toulouse et les commentaires surréalistes qui s’ensuivent.
    On y apprend beaucoup de choses sur le "sectarisme concrêt"

    article posté sur Indymédia Toulouse :
    Communiqué : Le CPE : un contrat « jeunes jetables »

    2) Certains anars se sont détachés volontairement, puisque personne ne les a poussés dehors, de la CGT en 1946 pour créer la CNT : c’est donc leur choix. Ils ont choisi la division, comme les anti-communistes viscéraux ont quitté la CGT pour créer FO.
    A l’inverse de certains, la CGT n’a exclu formellement aucun groupe d’opinion (même si ça et là, il y a pu y avoir ces pratiques).
    Ce sont des choix historiques, mais l’histoire est aussi à construire, et cela nous regarde.

    Néanmoins, il reste encore énormément d’anarcho-syndicalistes (et de plus en plus) , comme de cocos, comme de socialos, de verts, de libres penseurs, de cathos, de protestants, de juifs, de francs-maçons, certainement quelques boudhistes dans la CGT. Et c’est tant mieux.

    Le camarade suggère que la CGT revienne à l’anarcho-syndicalisme. D’autres pourraient légitimement demander d’adopter un centralisme démocratique, une position socialisante, chrétienne, protestante, etc, etc...

    Ce problème s’est posé lors du congrès de la CGT en 1906 : la lutte d’influence entre les anarcho-syndicalistes, les guesdistes, les réformistes.

    Le contexte de ce congrès est donc le suivant (bref rappel historique)


    Contexte du IX ° Congrès de la Confédération CGT :
     Le congrès constitutif de la SFIO unifiant les courants socialistes ( Parti Socialiste de France – Jules Guesdes, Edouard Vaillant -, Parti Socialiste Français –Jean Jaures- ) a lieu en 1905. Les stauts de la SFIO font référence à la « lutte des classes » et à la « conquête révolutionnaire » du pouvoir
     La Fédération des Bourses du travail (constitutive de la CGT, Pelloutier et autres) avait adoptée en 1893 le principe d’indépendance absolue des partis politiques et du syndicat.
     Certaines fédérations ou organisations, dont celle du Textile (congrès de 1905), ont décidé d’entretenir des relations étroites avec les socialistes.
     Les guesdistes sont partisans de la subornation du syndicat au parti.

    Le 9° congrès de la confédération CGT s’est réuni à Amiens, du 9 au 16 octobre 1906 à Amiens et rassembla 350 congressistes représentant 1040 organisations syndicales.
    La CGT est alors constituée de trois courants principaux :
     les réformistes
     les guesdistes
     les syndicalistes révolutionnaires (tendance anarcho-syndicaliste)

    Le congressiste Renaud présente une motion « Rapports entre les syndicats et les partis politiques »

    Rédigée par Emile Pouget, la motion suivante est présentée par Victor Griffuelhes :

    " Le Congrès confédéral d’Amiens confirme l’article 2, constitutif de la CGT : " La CGT groupe, en dehors de toute école politique, tous les travailleurs conscients de la lutte à mener pour la disparition du salariat et du patronat ".

    Le Congrès considère que cette déclaration est une reconnaissance de la lutte de classe, qui oppose sur le terrain économique, les travailleurs en révolte contre toutes les formes d’exploitation et d’oppression, tant matérielles que morales, mises en oeuvre par la classe capitaliste contre la classe ouvrière.
    Le Congrès précise, par les points suivants, cette affirmation théorique : dans l’oeuvre revendicatrice quotidienne, le syndicalisme poursuit la coordination des efforts ouvriers, l’accroissement du mieux-être des travailleurs par la réalisation d’améliorations immédiates, telles que la diminution des heures de travail, l’augmentation des salaires, etc. Mais cette besogne n’est qu’un côté de l’oeuvre du syndicalisme ; il prépare l’émancipation intégrale, qui ne peut se réaliser que par l’expropriation capitaliste ; il préconise comme moyen d’action la grève générale et il considère que le syndicat, aujourd’hui groupement de résistance, sera, dans l’avenir, le groupe de production et de répartition, base de réorganisation sociale.
    Le Congrès déclare que cette double besogne, quotidienne et d’avenir, découle de la situation des salariés qui pèse sur la classe ouvrière et qui fait, à tous les travailleurs, quelles que soient leurs opinions ou leurs tendances politiques ou philosophiques, un devoir d’appartenir au groupement essentiel qu’est le syndicat. Comme conséquence, en ce qui concerne les individus, le Congrès affirme l’entière liberté pour le syndiqué, de participer, en dehors du groupement corporatif, à telles formes de lutte correspondant à sa conception philosophique ou politique, se bornant à lui demander, en réciprocité, de ne pas introduire dans le syndicat les opinions qu’il professe au dehors.
    En ce qui concerne les organisations, le Congrès déclare qu’afin que le syndicalisme atteigne son maximum d’effet, l’action économique doit s’exercer directement contre le patronat, les organisations confédérées n’ayant pas, en tant que groupements syndicaux, à se préoccuper des partis et des sectes qui, en dehors et à côté, peuvent poursuivre en toute liberté la transformation sociale ".

    Après débats, cette motion est finalement votée le 13 octobre 1906 et recueille 830 voix contre 48 et une abstention.

    Citation de Victor Griffuelhes : « Nous eûmes l’ambition de réaliser sur le terrain économique l’unité concrète de la classe ouvrière : plus de jauressistes, de guesdistes, d’allemanistes, d’anarchistes, rien que des syndicalistes marchant réconciliés au même combat de classe ».

    Pour en savoir plus :
    « 1906, le congrès de la charte d’Amiens », collection les congrès de la CGT, 1983, 494 p. (texte adopté pages 170-171), publié par l’Institut CGT d’Histoire Sociale

    Dans l’Huma du 6 mars 2004, un texte de Georges Séguy, Président de l’Institut d’histoire sociale de la CGT, ancien secrétaire général [1906, la CGT adopte la Charte d’Amiens->http://www.humanite.presse.fr/journal/2004-03-06/2004-03-06-389459


    Là est bien la main tendue : l’union par delà nos différences, dans l’esprit de la Charte d’Amiens ( en ce sens toujours d’actualité)

    Alors, chers camarades, recherchons d’abord ce qui nous rapproche ! Retrouvons l’esprit de la Charte d’Amiens

    En vous remerciant toutes et toutes de la qualité de ce débat,

    salutations fraternelles

    Patrice Bardet, militant CGT

    • il n’y a rien de contradictoire !!

      La CNT approuve la charte d’amiens, il n’y a pas que des anarchistes à la CNT, il s’y sente bien et c’est logique, la CNT a une pratique libertaire (une pratique, pas une idéologie), plus de la moitié des adhérents ne se réclament pas de l’anarchie au mieux anti autoritaire et anti étatique, en tout cas anarcho syndicaliste et syndicaliste révolutionnaire, mais ces travailleurs souhaitent autogérer leur syndicats, ne pas avoir de permanents...donc il ne peuvent pas aller à la CGT, ce n’est pas casser une unité sociale, à la base il y a des intersyndicales pour l’unité et il est frequent qu’il y ait des luttes communes CGT CNT à la base et même des tracts communs...

      par contre la CNT devient vite le vilain petit canard des qu’on monte dans la pyramide CGT, la CNT est d’office exclut des intersyndicales, sauf a l’educ parce que du coup là vous n’êtes plus majoritaire

      tu parles d’unité ? n’est CE pas la CGT qui pour la 1er fois dans l’histoire syndical a officiellement a Paris demandé à la Préfecture l’interdiction du cortege CNT au defile du 1er mai ?(même la ref a refusé sous couvert du respect de chacun de défilé) je connais plus d’un militant CGT non sympathisants CNT qui a eu honte ce jour là, et pire encore quand des militants se sont fait viollement agressé par le SO CGT, qu’il y ait des brutes à la CGT se n(est pas la faute de la conf par contre que la conf refuse de l’admettre alors que tout a été filmé et devant plethore de témoins...

      LA CNT critique la conf pas les militants de base combatifs, d’ailleurs il me semble qu’en interne beaucoup sont sur les même base de critiques

    • heu, sauf erreur l’article est signé CNT AIT et tout le monde parle de la CNT celle des Vignolles, faut pas confondre la CNT AIT est aussi virulente contre la CGT que contre la CNT

      la CNT est une scission de la CNT AIT en 93 je crois sur le fait de participer ou non aux élections syndicales dans le privé, en fait la CNT AIT se reclame syndicat anarchiste, et la CNT syndicat anarcho syndicaliste

      depuis la scission la CNT AIT représente qcq dizaines à 100 adhérents et la CNT environ 4000 adhérents car en acceptant de participer aux elections la CNT a pu créer de vrais sections syndicales

      pur repondre je crois a Bardet la CNT a eu 100 000 adhérents en 46 a sa creation beaucoup sont parti FO et tu as raison c’est devenu un groupuscule, mais depuis 93 la CNT est passé de 100 à 4000 adhérents, c’est forcement revelateur de qcq chose et en tout cas un espoir, apres seule l’histoire a venir répondra a tes interrogations sur cette évolution...