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Vers une crise économique mondiale ? (probabilité, délais, dangers politiques) par Paul Sindic

Publie le jeudi 15 novembre 2007 par Open-Publishing
6 commentaires

Paul Sindic

Octobre 2007

Vers une crise économique mondiale ?

(probabilité, délais, dangers politiques)

La crise financière américaine déclenchée par les défaillances relatives aux crédits immobiliers hypothécaires à risque (subprime) peut-elle déboucher sur une récession d’envergure aux USA et ensuite sur une véritable crise économique mondiale ? Pour tenter de répondre à cette question, nous traiterons successivement de l’accélération depuis 1975 de la « mondialisation » du capitalisme occidental, de la crise financière américaine actuelle et de ses possibles développements, d’autres facteurs potentiels de crises économiques US et mondiale, des probabilités, des délais d’occurrence et dangers de celles-ci.

I)L’accélération de la « mondialisation » depuis 1975

La décennie 70 a été un tournant décisif pour une nouvelle étape d’extension planétaire de la domination économique du capitalisme occidental

Le graphique ci-dessus, tiré d’un exposé de J. M. Harribey devant le CESR
Aquitaine, fin 2004, illustre bien cette évolution.

a) Au milieu des années 60, le capitalisme occidental atteint une sorte d’apogée de ses taux de profit (24 % aux USA, plus de 20 % en Europe), puis ceux-ci amorcent ensuite une chute brutale qui les aura divisés quasiment par deux au début des années 80. Les raisons en sont multiples : l’importante accumulation de capital depuis la fin de la guerre rend plus difficile le maintien du taux de profit (baisse tendancielle), le coup d’arrêt partiel au pillage des richesses pétrolières de 1973 (bien visible sur le graphique), la combativité sociale forte obligeant le capital à partager les gains de productivité.

b) 1975 donnera le signal de la contre-offensive dite néolibérale du capital occidental mondialisé, destinée, d’une part, à modifier en profondeur en sa faveur le partage de la valeur ajoutée, et d’autre part, à étendre planétairement au maximum les espaces économiques où il pourra générer des profits. « L’affaissement » du « camp socialiste », jusque là modèle pour nombre de « pays du Sud », lui ouvrira la voie, politique et économique, pour y parvenir.

Les principaux moyens employés sont maintenant bien connus :
Hausse brutale des taux d’intérêt de 1979, explosion de la dette des pays du « Sud » et politiques « d’ ajustement structurel » ;
Forcing tendant à imposer à un maximum d’Etats des accords internationaux garantissant au capital mondialisé occidental la liberté d’investir et de rapatrier les profits correspondants, la liberté de circulation des capitaux, le libre échange des marchandises, avec en corollaire la pénétration en Chine, Inde, dans les pays de l’Est européen découlant de leur virage en faveur du capitalisme néolibéral, à partir des années 80 et au début des années 90.

Fortes pressions sur le coût direct du travail et pour le recul des acquis sociaux pour déplacer en faveur du capital le partage de la valeur ajoutée créée. Pour la France, rappelons que ce déplacement, initié au début des années 80 par la politique de rigueur Mitterrand- Mauroy, équivaudra à près de 10 % de la valeur ajoutée.
Elévation forte du taux de rentabilité exigé sur tout investissement en capital (exigence en moyenne d’un taux de l’ordre de 15%).

Confiscation quasi-totale par le capital des spectaculaires gains de productivité induits par la révolution informationnelle (incidence négative sur l’emploi, annexion idéologique abusive de celle-ci pour justifier et présenter comme allant de soi la dérégulation mondiale).

Les résultats vont être à la hauteur de l’ampleur de l’offensive, redressement spectaculaire du taux de profit à 18, 20 % (voir graphique), énorme accumulation de capital, mais ils induisent de nouvelles contradictions. Le taux de profit faiblit à nouveau et il devient de plus en plus difficile de trouver dans l’économie réelle des taux de rentabilité réelle à 15 %, sauf dans quelques activités très innovantes ou dans des pays à très bas salaires comme la Chine, l’Inde, etc. Du même coup, une part importante des capitaux disponibles s’est orientée vers la spéculation financière et les actifs financiers ont gonflé démesurément et artificiellement. Seul un tiers de ces actifs est investi en actions d’entreprises productives. Une véritable pyramide financière spéculative, d’une opacité certaine, s’est ainsi édifiée (rôle des « golden boys, traders »).

II) La crise financière US récente des crédits immobiliers à risque (« subprime »)

Aux USA, cette spéculation financière a visé successivement plusieurs domaines : les activités internet avec formation d’une « bulle » financière qui a explosé en 2001, puis les activités pétrole et matières premières, les achats -restructurations d’entreprises et l’immobilier où le déchaînement de la spéculation à la hausse du prix des maisons a créé une nouvelle bulle financière.

Le dynamisme de la construction immobilière a été alimenté massivement par le crédit hypothécaire. Les offres de crédit hypothécaire à risque (pas d’apport initial, pas de vérification des ressources, taux attractifs au début, s’accroissant fortement par la suite (jusqu’à 18 à 20 %), avec des pénalités très fortes en cas de défaillance, ont été cyniquement proposées à des gens très modestes (minorités ethniques notamment), ne mesurant pas réellement les engagements qu’ils prenaient, les bailleurs de crédit sachant dès le départ que les emprunteurs ne pourraient pas tenir leurs engagements, que leurs maisons seraient saisies et vendues, et dans la perspective de recommencer.
Les défaillances inévitables ont abouti à ce que 500.000 américains sont en train de perdre leurs maisons.
Le processus va continuer en 2008 et il y a de fortes inquiétudes sur l’ampleur qu’il pourrait prendre. Ces créances hypothécaires ont été « titrisées », ç. à d. transformées en titres financiers revendus sur le marché financier mondial et acquis par de nombreuses grandes banques américaines et européennes. Devenus quasi invendables, ces titres ont conduit les dites banques à déclarer d’importantes pertes financières, dépassant souvent les 3 à 4 milliards d’euros (9 milliards de $ pour Merryl Lynch). Les conséquences concrètes sont déjà significatives. La construction, secteur d’activité important aux USA, a vu les ventes de maisons neuves reculer de 30 % depuis Octobre 2006. Du même coup les perspectives de croissance du PIB pour 2008, déjà affaiblies ont encore reculé et oscillent entre 1% et 2% (estimation FMI).

On se rapproche donc de la récession. Par ailleurs, les discours néolibéraux lénifiants du début (« crise limitée, les fondamentaux restent excellents », etc.) ont fait place aux déclarations beaucoup plus alarmantes d’un Bernanke, patron de la Banque centrale US : « les ravages de la crise des subprime dépassent les prévisions les plus pessimistes ».

III) L’état réel de l’économie américaine

Celui-ci est très contrasté. Les USA demeurent la première puissance économique, leur croissance tire en avant l’économie mondiale, mais cette croissance devient de plus en plus artificielle. Elle est mue essentiellement par celle de la demande interne, mais celle-ci ne repose pas sur une progression des salaires qui, au contraire stagnent vu les pressions néolibérales sur le coût du travail, mais sur l’endettement des ménages qui n’a cessé de croître ces dernières années (absence d’épargne), ce qui rend l’édifice de plus en plus fragile. Par ailleurs, le moloch US exige qu’on lui enfourne de l’extérieur plus de 20 milliards de $/jour pour financer notamment son déficit commercial considérable, les annuités de son énorme endettement extérieur et le coût exorbitant des interventions militaires actuelles. I. Johsua, dans un article récent (Le Monde 9/10/07) parle des USA comme « d’une puissance sur le déclin ». Je crois qu’il faut nuancer le propos. L’économie américaine reste potentiellement très dynamique, capable de réorientations ou de mutations rapides, mais elle est, à l’heure actuelle, littéralement « étouffée » par la logique capitaliste néolibérale.

Paradoxalement, les USA sont le pays qui a peut être le plus besoin de faire reculer cette logique, mais qui a le moins de chances politiques d’y parvenir, sauf crise économique d’envergure (situation type crise de 1929 et New Deal). Mais qui dit crise économique d’envergure aux USA, dit aussi crise économique mondiale vu l’importance des interconnections de toutes sortes (ex. croissance chinoise accrochée aux exportations, notamment aux USA ; en cas de baisse de la demande de matières premières et donc de leur prix, crises dans nombre de pays du « Sud », risques d’édification de barrières protectionnistes d’urgence accélérant une spirale récessionniste globale, etc.)

IV) Les autres facteurs de crise (US et mondiale)

Par ailleurs, d’autres facteurs de crise économique globale, échappant largement au contrôle du capitalisme occidental, se renforcent. Le premier est celui de la forte probabilité dans les années à venir (avant 10 ans en tout cas) du décrochage offre - demande mondiale pour le pétrole, entraînant une pénurie physique de cette matière première stratégique et un envol incontrôlé de son prix. Une intervention militaire contre l’Iran pourrait accélérer les choses.

Faute d’une gestion internationale, fort improbable, de cette situation, cela peut déboucher sur une situation d’affrontement géopolitique, potentiellement militaire. Par ailleurs, en 2004, le FMI avait chiffré l’impact économique négatif d’un prix à 80 $/baril pour les pays occidentaux à 1 à 2% du PIB. Avec un envol possible du prix à 150/200 $/baril, l’impact pourrait être de 2 à 3 % du PIB et signifier une entrée en récession des dits pays occidentaux.

Par ailleurs, la course de la Chine au rang de première puissance mondiale la met sur une trajectoire d’affrontement à terme avec les USA, comme avec l’UE. Elle a fait le constat que si elle avait les excédents commerciaux, d’autres avaient les profits et paraît bien décidée à corriger cette situation. Par ailleurs, si elle continue actuellement à acheter des $ pour maintenir la parité Yuan - $, la compétitivité de ses produits aux USA et l’accroître en Europe, elle veut se dégager d’une excessive dépendance à l’égard de ses exportations aux USA. Elle a notamment pour cela créé fin septembre un fonds d’investissement d’Etat qui serait doté de 900 milliards de $ dès 2009, chargé d’acquérir des groupes stratégiques dans les pays occidentaux et aussi de générer de nouvelles ressources en devises. On peut compter sur les USA pour bloquer ces tentatives et l’UE s’apprête à faire de même (concertation Merkel - Sarkosy cet été à ce sujet), les deux violant alors allégrement la liberté d’investir qu’ils prônent pour eux mêmes. C’est en tout cas une stratégie potentiellement déstabilisatrice pour les USA, voire pour l’UE, qui risquent de répliquer par des mesures protectionnistes. On a là un autre facteur de crise majeur.

V) Probabilité d’une crise économique mondiale, délais et dangers

La probabilité d’occurrence d’une telle crise nous paraît très forte au cours des 10, 15 ans à venir pour les diverses raisons structurelles citées ci-dessus, mais être plus précis nous paraît très difficile vu la complexité du problème posé qui entremêle à l’échelle planétaire flux économiques, financiers (l’opacité de la sphère financière aggravant les difficultés), données géopolitiques et positionnements stratégiques des Etats, luttes sociales et politiques. Toutefois, mais c’est une opinion assez subjective, je ne crois pas que la crise des crédits immobiliers américains soit, à elle seule, susceptible d’engager les USA dans une récession d’envergure dès 2008, mais elle peut se conjuguer avec d’autres facteurs type prix du pétrole et crise iranienne et des indices inquiétants d’extension possible sont apparus récemment.

Par contre, les 5 à 10 ans à venir, me paraissent être la période de tous les dangers. Il n’est pas en effet réaliste de penser que, dans ce laps de temps, des alternatives nationales, régionales et planétaires de dépassement de la logique capitaliste néolibérale (1) auront pu acquérir un poids politique suffisant auprès des peuples. Toute crise économique mondiale survenant pendant cette période, avec son cortège d’affrontements sociaux, politiques, risque dès lors d’être gérée par le capitalisme occidental selon ses dérives habituelles, déjà connues historiquement : régimes autoritaires, voire dictatures, nouvel essor du couple terrorisme -répression, interventions militaires, barbarie à l’égard des peuples du « Sud ». Dans le cadre de la relance actuelle de la course à des armements toujours plus sophistiqués, on peut s’attendre au pire.

La responsabilité des forces progressistes à tous les échelons, national, européen, planétaire dans la promotion d’alternatives est donc considérable. C’est le visage de l’humanité future, voire même son avenir qui sont en jeu.
Paul Sindic
novembre 2007

(1) Elles devront inclure impérativement les solutions hors logique capitaliste qui s’imposent pour faire face à la crise énergétique, au réchauffement climatique, pour économiser les ressources naturelles, préserver la biodiversité, développer le « Sud », etc.

Messages

  • un debut de reponse :

    REVENU GARANTI INCONDITIONNEL !!

    Les Américains ne se rendent pas compte de ce qui est en train d’arriver à leur dollar

    Date de publication : 15/11/2007 -

    http://www.dedefensa.org/article.php?art_id=4630

  • Depuis quelque mois je visite Bellaciao en étant effaré par le peu de discussion sur la situation économique mondiale et l’ignorance des événements internationaux en général , la Palestine semble être la frontière du regard des gens de gauche et l’action internationale se résume aux problèmes des pauvres gens sans papiers qui arrivent dans notre pays , mais pas un mot sur le grand jeux stratégique des nations qui nous entraîne dans un cyclone dévastateur engendré par la surconsommation de la source d’énergie qui est la base de notre civilisation industrielle , le pétrole , don la source va se tarir au cours de ce nouveau siècle . La catastrophe était pourtant annoncée depuis plus de 40 ans par les géologues les plus avertis et les USA ont pu tester la théorie du pic de Hubbert depuis les années 1970 quand leur production pétrolière s’est écroulé entraînant une crise économique énorme .Depuis la grande majorité des pays producteurs de pétrole sont en déplétion confirmant la réalité de la théorie .

    Alors puisqu’enfin quelqu’un parle de la crise mondiale qui est en chemin et qui arrive au grand galop dans l’indifférence générale semble-t-il je me décide à m’exprimer sur le sujet .
    La crise systémique financière actuelle qui n’est qu’à son début a pour toile de fond la crise de l’énergie avec la déplétion du pétrole , déja la demande et supérieure à la production . Les médias s’emploient à occuper le bon peuple avec des théories rassurantes reprenant les déclarations officielles des menteurs pétroliers mondiaux " les réserves sont immenses " déclarait il n’y a pas si longtemps les responsables de l’Institut Français du Pétrole à la télévision . Aujourd’hui ils restent discrets , la preuve que le pic pétrolier existe est admise par les pétroliers eux même et lorsque l’on fréquente les sites spécialisés dans l’information sur ce sujet on se rend compte qu’en fait il y a de grande chances pour que ce pic soit déja dépassé et que le plateau de production mondiale est en cours , la chute de production qui va suivre dans les quelques années à venir promet une crise économique irréversible pour tous les pays de la planète , en fait tout simplement l’extinction accéléré de la civilisation industrielle basée sur le pétrole et l’énergie .
    Cet avenir n’est pas pour le siècle prochain , les calculs approchés de diminution de production toute énergies confondus (pétrole charbon électricité nucléaire , les énergies dites renouvelables représentant un pourcentage infime du total ) font estimer l’énergie disponible en 2030 ou 2040 équivalente à celle de 1930 avec 6 à 7 milliards d’individus en plus à nourrir . Pour les plus jeunes d’entre nous ce sera leur réalité avec certainement un cahot qui annihilera leurs projets d’avenir basé sur la société actuelle . De 2007 à 2037 il n’y a que 30 ans et d’ici là la pente va être rude , tout le monde peut calculer son âge pour cette période et devenir conscient qu’il est urgent de s’attaquer au problème .

    Afin de réduire un peu la consommation d’énergie coûteuse et de prendre quelques dispositions ne nuisant pas aux profits tirés du gaspillage des ressources naturelles non renouvelables le pouvoir capitaliste sensibilise la population sur une donné écologique à long terme, le changement climatique , et la production de CO2 , cela lui permet d’avoir l’air de se préoccuper des problèmes d’avenir tout en masquant l’énormité de la crise pétrolière et les décisions qu’il aurait déjà du prendre depuis 20 ans sur les infrastructures des pays et le passage à une économie dirigée soucieuse de limiter les gaspillages inutiles , mais profit oblige et après nous le déluge . Les marchands d’économie d’énergie se multiplient dans ce contexte avec comme objectif des profits juteux , les carburants de substitution à l’essence tels que les agrocarburants se développent sous le contrôle des sociétés pétrolières qui investissent massivement dans ce domaine pour assurer leurs futurs profits , les surfaces agricoles utilisées et les utilisations du blé et du maïs viennent dès maintenant empiéter sur la nourriture des populations .
    Mais qui prend ces décisions , les hommes politique ou les conseils d’administration des grandes sociétés , qui parle de démocratie alors que tout se passe dans le secret des salons cossus .

    Nous sommes bien loin des programmes électoraux et des combinaisons politicardes actuelles , les hommes politiques sérieux ne peuvent ignorer ce que je viens d’écrire , Chirac n’a t il pas déclaré que nous entrions dans ’l’après pétrole ’ , l’avertissement aurai du au moins déclencher la curiosité de beaucoup , il suffit d’aller sur internet visiter des sites comme "Terre de brut" et bien d’autres pour satisfaire sa curiosité , mais bien sur cela fait peur et le choc psychologique risque d’être rude , la vision politique des événements peut aussi changer et il est beaucoup plus rassurant de rejeter ces informations en les classant comme "hypothèses" , terme utilisé par les médias lorsqu’ils on l’ordre de donner la priorité au doute et à l’incrédulité sur un problème sensible .

    En attendant que la réalité nous rattrape tout le monde s’éparpille en discutions sur les prochaines élections et sur des variantes idéologiques à gauche sans poser les vrais problèmes de l’avenir qui devraient réunir tout le monde façe à une droite très pressée de s’assurer un pouvoir absolu connaissant justement cet avenir puisque tous les dirigeants de l’économie s’y rassemblent .
    J’ai aimé cette réflexion d’un Anglais qui disait "les hommes politique ne parlent pas de ce problème du pétrole parce qu’il n’ont pas de solutions à proposer et un homme politique se doit d’avoir ces solutions s’il veut être réélu ". Cette phrase est valable pour tout le monde politique et ses élus, toutes orientations confondues .
    Il est largement temps que les état-majors politiques et syndicaux ouvrent les yeux et sortent leurs têtes du sable sur cette crise irréversible pour faire les propositions d’orientation économique qui lui corresponde et que la vérité soit dites à l’ensemble de la population afin que la démocratie puisse jouer son rôle .

    Loupo

    • Salutations !
      Je lis régulièrement votre site et je tiens à vous féliciter pour votre travail. ;)

      Cet article est très intéressant, je pense aussi que nous tendons vers une crise économique mondiale étant donné l’ampleur qu’à pris la mondialisation. Plus il y a de mondialisation et plus nous sommes dépendants les uns des autres. De plus, si le "leader" de cette mondialisation (les USA) entre en crise, alors les "ouvriers" chutent avec lui.
      Le monde n’est plus qu’une grande entreprise.

      Récemment, j’ai créé un blog qui traite des différents problèmes que notre monde rencontre aujourd’hui et qui pose des perspectives d’avenir inquiétantes si nous continuons à faire fonctionner le monde comme nous le faisons actuellement.

      Adresse de mon site :
      http://mondeendanger.unblog.fr/
      Ce sera un honneur de vous y trouver.

  • Cette crise est inévitable de nature, l’histoire nous l’a déjà démontré plus d’une fois. Les scénarios varient, en l’état actuel les capacités militaires et policières laissent préjager des avenirs plutot sombres. Comment pourraient ils etre autrement ? Skapad

  • Quelle reponse apporter à la crise economique qui prend son ampleur ?
    Je pense au philosophe et grand penseur mort aujourd’hui Krishnamurti, je pense à tous ses grands maitres de pensée qui ne cessent de venir nous secouer tous humains, à reagir agir differemment pour la suite de l’humanité.
    Aujourd’hui nous sommes à l’aube d’une crise sans précédent.
    Quelle reponse peuvent donc apporter les peuples de plus en plus opprimés ?
    Comment conserver cette liberté de penser d’agir au sein de toutes ces murailles d’indifférence et de violence subie au sein de l’individu lui même.
    je souhaite souligner l’existence d’êtres qui tentent d’apporter sincèrement une reponse certe atipique illogique, mais à quoi nous ramène la logique actuelle ?
    A tout ce desastre.
    Il est essentiel que chacun de nous , nous puissions en notre âme et conscience faire la différence et discerner le vrai du faux.
    Les religions s’affrontent, les economies s’affrontent, tout cela n’est que le reflet de nos combats pour l’amelioration de nos sorts à des echelles differentes.
    La democratie à largement reculée. Dans quel lieu existe t elle ?
    Sous le joug de politique qui sont liés par les industriels nombreux qui desirent gouverner le monde. Allons nous vers une puissance unique ?
    Au prix de quelles guerres ? Combien de morts ? Devons nous aller puiser dans les textes religions de la tour de babel et du veau d’or ?
    La machine est en route nous sommes tous acteurs.
    Je crois qu’elle ne sera pas stoppée.
    Je crois qu’il appartient à chacun de nous de s’organiser differemment en vue d’une attitude individuelle differente.
    Veuillez lire les texte de Monsieur Jose trigueirinho.
    Et encore d’autres. Toutes ces theories, pour certaines fumeuses ne méritent pas d’être citées, mais certaines on le mérite d’eclairer et de montrer la problematique sous un autre regard. Mais toute idée qui n’enferme pas l’humanité dans sa logique de décadence, qui conserve l’esprit d’independance et de discernement, dans la paix le respect est essentielle voir primordiale même si elle peu paraitre demesurée et irrationnelle.
    Ainsi s’avance le char de notre precieuse humanité , puisse une force plus forte preserver ce qui mérite de l’être.
    Bien à vous.
    Un internaute.