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Villiers le Bel, vengeance de l’Etat - concert, débat de solidarité à Paris le 18 juin

Publie le samedi 5 juin 2010 par Open-Publishing
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Vengeance de l’Etat
le 21 juin au tribunal de Pontoise

Le 25 novembre 2007, Lakhamy et Moushin sont tués lors d’une collision entre une voiture de police et leur moto, les flics bénéficient d’un non-lieu. S’ensuivent plusieurs nuits d’émeutes et quatre jeunes de Villiers-le-Bel passent devant le juge à partir du 21 juin prochain. Ils sont accusés de « tentative d’homicide volontaire sur représentant de la force publique », sur la base de témoignages anonymes rémunérés, et risquent plusieurs années de prison.

Pour l’État, un noir à capuche blanche est un barbare, un blanc à capuche noire, un militant politique. Nous sommes tous du gibier à flic, mais on oublie trop souvent que la répression ne nous frappe pas tous avec la même violence.

Dans les quartiers populaires, le maintien de l’ordre au quotidien, l’occupation policière et les contrôles sont d’une toute autre violence que dans les centre-villes. Les inculpés de Villiers payent le prix de ce corps à corps quotidien contre l’État, de cet affrontement à la fois subi et choisi.

L’organisation d’une soirée de soutien aux inculpés de Villiers-le-Bel s’inscrit dans cette réflexion. Elle part de cette distance entre des vécus. Il ne s’agit pas d’opposer « banlieusards » et « militants », mais de bien prendre la mesure de ce qui les sépare, sur le plan de l’attitude de l’État comme des moyens d’organisation, de riposte qui sont choisis.

Soiree de soutien aux inculpes de
Villiers-le-Bel / 18 juin 18h

CIP [14-16 quai de charente / M°Corentin Cariou]

manifestation / 19 juin 15h
Gare de pontoise

pasdugibieraflic@gmail.com

Messages

  • Solidarité sans faille avec les inculpés de villier le bel !!! Nous savons trés bien que le lieu d’habitation et la couleur de peau joue enormément lors des confrontations avec la machine étatique. Mais à partir d’un certain moment tout cela s’estompe du moment qu’on met en danger réelement la domination. Jean marc rouillan en est l’exemple, les prisonniers politiques corses ou basques pourraient de même témoigner. D’ailleurs la situation de la jeune basque Aurore Martin citoyenne française
    (celon la dénomination juridique) est sous la menace d’un mandat d’extradition vers l’état espagnol, une premiere et un pas de plus dans la collaboration entre la france et l’espagne pour écraser la résistance basque.
    (pour plus d’information : http://libertatbearn.wordpress.com/2010/05/31/libertat-per-aurore-martin-rassemblement-au-tribunal-de-pau1er-juin-a-10h/ ). Nous n’oublierons pas Lakamy et Moushin victime du fascisme d’état, de la barbarie et du racisme.

    Je vous met notre texte de soutient que nous avons mis sur notre blog :

    “Pourquoi Libertat-Lengadòc soutient les inculpés de villier le bel :

    En tant qu’organisation mettant au centre de sa lutte la destruction du capitalisme nous nous retrouvons dans chaque révolte populaire. Nous nous retrouvons dans la force dégagée par la jeunesse des banlieues délabrées de l’hexagone autant que dans la révolte du peuple grec. Chaque voiture brulée, chaque entrepôt, supermarché ne sont qu’un pâle écho de la souffrance vécue par des millions d’humains dans la république. Certains veulent nous faire croire que ceux sont des révoltes ethniques alors que la réalité est bien plus dangereuse pour la domination, ces révoltes sont l’expression du prolétariat réduit à la non vie dans des cités dortoires issues des projets urbanistiques totalitaires. De plus les immigrés subissent et ont subit ce que nos grands parents ont vécu, l’interdiction de parler leur langue et de vivre leur culture au nom de l’intégration républicaine. La France mène la même politique de destruction des langues de l’extérieurs qu’elle a faite aux langues de l’intérieur.

    Nous savons très bien que les lois d”exceptions réservées a quelques un , bientôt, s’étendront à tous. L’état de droit est remplacé par le seul droit de l’état. Face à cela nous devons détruire nos préjugés et restés solidaire de tous les expulsés, des démunis, du prolétaire en proie aux foudres de l’état.

    C’est pour tout cela que nous soutenons les inculpés car nous savons que c’est des dizaines d’été à l’ombre qu’ils risquent, simplement parce qu’ils sont pauvres et qu’il l’ont exprimé avec la dernière des armes qui reste à un être humain quand il n’a plus rien : la révolte.”

    http://libertatlengadoc.wordpress.com/