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Viols a répétition a l’OMPI

Publie le jeudi 7 décembre 2006 par Open-Publishing
8 commentaires

Depuis le 8 novembre dernier, le Tribunal administratif de l’OMPI a sur son bureau un dossier particulierement explosif. En effet, Mme C. B. accuse deux de ses supérieurs d’abus sexuels et de viols répétés. Pour cette mere de famille, en charge, seule, de ses deux enfants, le cauchemar aura duré de septembre 2001 a mars 2003, jusqu’a ce qu’elle soit transférée dans un autre service.

Alors qu’un rapport interne du Comité d’Appel de l’OMPI a constaté l’extreme gravité des faits (voir le Matin Dimanche du 4.12.06), Kami Idris, le directeur général de l’institution, n’aurait sanctionné les deux coupables que d’une réprimande orale.

Plus grave encore, l’avocat en charge de la défense de Mme C. B., serait en possession de témoignage de plusieurs autres employées de l’OMPI qui auraient fait l’objet d’abus similaire, toujours par les memes violeurs.

Cette nouvelle affaire risque de ternir encore un peu plus l’image de l’OMPI, dont le directeur général, Kamil Idris, est déja mis en cause dans une affaire d’escroquerie (Le Monde du 7.12. 05).

Messages

  • accuse deux de ses supérieurs d’abus sexuels et de viols répétés. Pour cette mere de famille, en charge, seule, de ses deux enfants, le cauchemar aura duré de septembre 2001 a mars 2003, jusqu’a ce qu’elle soit transférée dans un autre service.

    Fallait qu’elle soit douce et gentille pour se laisser abuser pendant un an et demi, parce que moi un coup de pieds dans les c....... et l’affaire était entendue.

    Non, franchement, quand va-t-on rendre obligatoire un sport de défense exclusivement réservé aux filles, enseignée à l’école, et pris en charge par l’Etat bien-sûr ?

    • Avec des enfants à nourrir c’est pas toujours facile de faire Bruce Lee au féminin...

      Seule avec deux enfants à charge et peut-être pas une compétence hyper-recherchée sur le marché de l’emploi (il n’y en a pas beaucoup des compétences de ce type)... elle ne pouvait peut-être pas se permettre de se faire virer !

      Orangerouge

    • elle ne pouvait peut-être pas se permettre de se faire virer !

      C’est justement ce genre d’attitude qu’il faut se sortir de la tête. A ne rien dire on encourage toutes les dérives. Le mot délation devrait être rayé du vocabulaire. Et merde, les tribunaux sont pas faits pour les chiens !

      J’ajouterai dans mes souhaits, que le droit soit enseigné obligatoirement à l’école, ou bien comme nul n’est sensé ignorer la loi, que tout le monde suive les cours de capacité en droit à la fac (en cours du soir), donnant un bonus de quatre trimestres comptant pour la retraite (enfin si on ne démantèle pas, là aussi !).

      Quoiqu’il en soit, je trouve l’affaire singulièrement bizarre, surtout aujourd’hui !

    • La liberté d’esprit que tu affiches avec tellement de fierté, à qui la dois-tu ?
      Tu crois que tu la dois à tes seules qualités.
      Tu oublies les malheureuses qui se sont fait écraser pendant des siècles et qui se sont révoltées en le payant très cher pour que tu vives aujourd’hui libre.
      De ces malheureuses, prisonnières d’elles-même et d’une société douce aux forts dure aux faibles, il en reste encore beaucoup.
      Elles n’ont pas besoin de ton mépris pour les écraser davantage !
      MC

    • sur ce sujet comme sur sur bien d’autres , faudrait peut être reflechir sur cette bizarre façon des derniers temps, de transformer en "victime" les opprimé(e)s que se rebiffent.
      marie-ceza

  • Surtout quand on parle de viol.
    "Elles l’ont bien cherché"
    En sortant le soir, en s’habillant trop court, en se défendant pas assez héroïquement, en étant une femme, tout simplement, c’est ça la faute originelle.
    Porter plainte pour viol, c’est s’exposer à tout ça, on peut comprendre que certaines hésitent...
    MC

  • Prenez-vous en aux violeurs de cette belle institution, l’Organisation Mondiale de la Propriété Intellectuelle, (impressionnant !) c’est trop facile autrement ! De toutes façons, vous savez bien qu’il y a deux catégories de mecs, les intelligents, sensibles, naturellement respectueux de la femme et les bourins, avec rien dans le cassis, violents et qui n’aiment pas les femmes ! Si vous trouvez une recette pour les améliorer, à part leur couper les cacahouettes, ça nous serait bien utile !

    • je complete mon propos :
      les révoltés qui se transforment en revolutionaires ne sont pas considérés par les exploiteurs comme des victimes de leurs actes.
      mais le mouvement qui conduit à traiter de victimes tout ceux qui protestent contre l’ordre existant devrait conduire les porteurs "d’un monde nouveau" à etree un peu plus genereux et lucides.
      marie-ceza