Votre ordinateur est il protégé contre le virus raffarin.exe

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• 1. > Votre ordinateur est il protégé contre le virus raffarin.exe ? Pas si sûr !, 27 avril 2005, 15:55

  La campagne médiatique pro-oui s’intensifie cette semaine. Libération aujourd’hui se déchaîne :
  page 1 : "le oui social de Chirac et Schröder "
  Page 4/ 5/ 6 pleines pages : "L’Europe redoute une onde de choc". En résumé le "couple franco-allemand" serait brisé par le NON.
  Page 7 : le courrier des lecteurs sur le referendum, soigneusement sélectionné (les partisans du non appellent presque à voter oui !)
  P. 13 /14/ 15 : "Pages referendum" explications pro-oui par Merchet et Wenz-Dumas.
  P. 19. Economie : la faiblesse d’airbus (donc de l’europe, si elle ne se fortifie pas avec le TCE)
  p. 20 Economie. Un article "subliminal" : "l’échalotte française fait pleurer sa rivale" (hollandaise), sur l’interdiction par la Cour européenne de justice (la CEH de Luxembourg - rien à voir avec la Cour européenne des droits de l’homme à Strabourg) - la cour européenne du business connstitutionnel, réglementaires et marchands de la zone libre-échange "europe" - de l’appellation - dénomination commerciale "échalotte" pour les bulbes diffusés par le groupe "De Groot & Slot", semencier hollandais.
  P. 32 /33 : "rebonds" , deux pleines pages de propagande affirmative et péremptoire (Duhamel etc., avec le menteur professionnel John Monks, des "Yes men", faux secrétaire d’une fausse CES (Non "contrat emploi solidarité" - destin de dizaines de millions de salariés européens, mais "confédération étatiques syndicales") dont l’article se termine par la phrase : Si la france vote non, les Britanniques crieront inévitablement victoire." [ Grand victoire de l’internationalisme prolétarien ! Que les travailleurs surexploités et les chomeurs britanniques crient victoire et remercient leurs frères et soeurs de galère et de France.]
  Et jusqu’à la 36ème et dernière page, "Portrait", où le journaliste Luc le Vailland prête insidieusement, au détour d’une phrase, au vote oui en prêtant cette intention à Maître Michel Tubiana, avocat du barreau de Paris, militant historique de la Ligue des Droits de l’Homme et son actuel président, au demeurant un homme infiniment respectable, et l’un des trop rares défenseurs des droits réels de l’homme, autrement dit des "Droits de l’Homme" comme charte juridique contraignate s’imposant aux Etats.

  Le journal Le Figaro est maintenant plus dubitatif, et s’intéresse désormais plus à l’après-scrutin. Ce matin dans sa chronique, Alexandre Adler se noie tout d’abord dans de "pénétrantes" considérations géopolitiques, survolant tous les théâtres d’opérations européens et eurasiatiques, avec des hypothèses neuves et les conjectures les plus subtiles. Ensuite il avance une idée "stratégique" inattendue , que l’on peut résumer comme suit : Adoptons ce traité mollusque invertébré qui étendra sa juridiction (et sa "discipline") jusqu’au Liban, Azerbaïdjan, Iles Feröé/Islande/Groenland, incluant les Balkans, l’Ukraine, la Moldavie, la Biélorussie, les plaines du Caucase, et pourquoi pas le Grand Duché de Moscou et de Novgorod, [pour une sorte de "Conseil de l’Europe bis pilotés par les Lawyers et les Money’s Makers des Grandes places européennes], et alors, ensuite, parallèlement, presque en "loucedé", nous pourrons créer la "Gemeinschaft" cher au grand sociologue Weimarien F. Tönnies et aux Pères de l’Europe, le Grand-Projet social, démocrate et libéral entre la RFA, le Benelux, la france, L’Italie, ["et à présent" dit-il], l’Espagne (peut-être aussi avec la Suisse et les Suisses Autrichiens, si le "club med" est enfin un peu plus sage, et un peu moins crotté) : pour accomplir cet idéal fantasmatique : l’"Europe puissance", "rayonnement spirituel dans le monde", forte mais charitable (ONG, "filets de protection sociale", "urgences humanitaires" : bref des systèmes de réallocation sobre en Ressources et efficaces en Emplois, bonne gouvernance...). En laissant de côté (mais au sein du grand conseil commercial de l’europe. Une sorte de grandes Chambres de commerce et d’industrie européennes, mais avec le pouvoir d’édicter les Lois et Règlements) les "membres souverainistes de l’Unioné [soient pour Adler : ]
  "emmenés par l’Angleterre la Scandinavie et la Pologne" (tous les pays qui s’apprêtent à rejeter la Constitution en l’occurence). Car, écrit très enigmatiquement A. Adler :
  " Jamais (ils) n’accepteront de monter dans un wagon de seconde classe lorsqu’ils paient un billet de première classe. Or cette constitution giscardienne est le passage obligé à la transformation de l’Union" (?!?) Autrement dit, Adler semble soutenir, que le projet Giscard de TCE est une tentative d’arnaque à l’encontre des dirigeants des pays anglais, scandinaves et polonais. Où ceux-ci seraient contraints "de payer" un prix à quelque chose supérieur aux avantages qu’ils en retireraient ? Et que par suite leurs dirigeants serient contraints de faire subir à leurs peuples le résultat de ce mauvais contrat. En gros l’Europe puissance franco-allemande se ferait aux détriments des autres nations européennes, pour la "Puissance" du couple franco-allemand ? Il est possible qu’à certains niveaux de négociations européennes, faites entre ruffians et avocats marrons, les enjeux soient ainsi perçu !?
  Cependant Alexandre Adler, s’il n’est inquièt, apreçoit des difficultés de profiler à l’horizon :
  "Loin de se limiter à une magnification sans critique de l’échange marchand, le nouveau continent ainsi unifié, tout en demeurant ouvert à ses voisins immédiats, présente les possibilités adéquates de l’invention de ce véritable modèle social-libéral auquel tous les grands esprits européens depuis Keynes ont voulu aboutir. Mais voilà. Avant les promesses de la réunification continentale, il y a le danger de perdre l’esprit de cohésion et de décision qui présidait à l’ancienne Union européenne. Nos compatriotes ont raison de pointer du doigt, le caractère à peu près totalement irrésolu de cet immense problème. (.../...)
  Bref, l’Europe que nous connaissions et qui avait fini par recueillir le consensus de trois quarts des Français a bel et bien vécu, et le projet actuel de Constitution entérine aussi, bien que ce ne soit pas sa finalité première, cette transfiguration du projet des pères fondateurs."
  En clair les sondages sont mauvais, et cela risque fort de perdurer.

  Le dernier paragraphe de l’article est édifiant :
  "Ici, contrairement au bon sens courant, il nous faut commencer à construire la maison par le toit ! Ce n’est, en effet, que lorsque l’ensemble des adhérents anciens et nouveaux de notre Union européenne auront été pleinement rassurés sur le fonctionnement organisé de cette Union – un pouvoir réglementaire unique exercé par la Commission et le Conseil des ministres, une unité de législation garantie par un Parlement européen qui ne soit plus un Barnum polyglotte et des fonctions unificatrices réelles telles que le ministre des Affaires étrangères européen - qu’il sera alors seulement possible de procéder au resserrement des liens autour des quatre grands continentaux que sont l’Allemagne, la France, l’Italie et à présent l’Espagne. Cela, c’est de la politique, pas de l’explication de texte juridique, et nos compatriotes devraient pouvoir entendre sans peine ce discours de vérité."
  Le lecteur n’aura sans doute pas très clairement saisi ce "discours de vérité" que "nos compatriotes devraient pouvoir entendre sans peine", tel qu’exposé ici par Alexandre Adler. Mais enfin s’il faut commencer à construire sa maison par le toit, on comprend mieux que M. Bolkenstein ait des difficultés à trouver des plombiers en France qui ne commencent pas par poser les radiateurs, et les baignoires avant que les planchers ne soient posés ! On marche sur la tête, attention à l’afflux sanguin au cerveau !
  Mais la palme de l’engagement franc et massif, de la parole claire et concise du Caton et du Démosthène contemporain revient sans nulle doute à Alain Madelin, dans une courte interview parue lundi dernier dans l’hebdomadaire Marianne, en sa conclusion :
  Q. "A vous entendre, les libéraux n’ont aucune raison de voter oui... allez-vous quand même le faire ?"
  R. (a.madelin) : "Qui a dit que les libéraux allaient voter oui ? Beaucoup sont sensibles à l’argumentaire de Jacques Chirac, François Hollande et Michel Barnier... Même s’il présente des défauts, le traité de Nice n’est pas une abomination. Mais beaucoup de libéraux hésiteront sûrement à mettre leur non dans l’urne en compagnie des autres non. De toute façon, la victoire des partisans du non ne serait que d’apparence une victoire antilibérale. Car l’Europe, débarassée de l’arrogance française, poursuivrait la mise en oeuvre des politiques libérales, et serait plus réformatrice."
  Q. "Vous ne pouvez pas mieux servir le camp du oui qu’en tenant de tels propos.."
  R. " J’en ai bien conscience ! J’ai lu dans le courrier des lecteurs de Marianne que certains électeurs attendaient que je prenne position pour faire le contraire..."
  Quand les politiciens et les médiatiques commencent à vouloir jouer des coups de billard électoraux à quatre bande et plus, on n’est pas loin de voir leur défaite cinglante !

• 2. > Votre ordinateur est il protégé contre le virus raffarin.exe, 27 avril 2005, 19:06

  texte tres bien reflechit il va me servir pour mon usine

  • 1. > Votre ordinateur est il protégé contre le virus raffarin.exe, 27 avril 2005, 19:28

    A relayer partout sur vos e mails a raconter partout dans les cafés faites en un tract faites le circuler partout ou coller le

    usines , panneaux syndicaux dans les entreprise , lycées, facultés ;cafés et lieux public

    PAS D’U.M.P DANS NOS QUARTIERS

    PAS DE QUARTIER POUR L’U.M.P

• 3. > Votre ordinateur est il protégé contre le virus raffarin.exe, 27 avril 2005, 21:24

  Menteurs !

  Les morts de la canicule, c’est pas Chiraffarin, c’est la faute aux 35 h (dixit le ministre Mattei, depuis recyclé en président de la croix rouge