Accueil > Vous voulez pleurer de rire ? Lisez ça !

Vous voulez pleurer de rire ? Lisez ça !

Publie le jeudi 6 novembre 2008 par Open-Publishing
9 commentaires

La chronique d’Alexandre Adler, 1er août 2008, parue dans Le Figaro :

À l’heure où « l’Obamania » bat son plein, pourquoi ne pas dire tout le bien que l’on pense de George W. Bush, sinon des huit années où il eut à batailler contre le terrorisme ? Un certain nombre de fausses évidences courent, en effet, sur le compte de l’actuel président.

La première de toutes est en train de se dissiper sous nos yeux : non seulement la destruction du régime baasiste irakien n’a pas été un échec pour les États-Unis, mais c’est même en train de devenir un franc succès. Tout d’abord, parce que Saddam Hussein avait bel et bien organisé, à partir de ce qui lui restait d’appareil d’État irakien, un soutien sans faille à des opérations terroristes que l’Amérique ne devait pas tolérer davantage. Ensuite, parce que la transformation actuelle de l’Irak a une portée considérable à moyen terme : les Irakiens ont voté librement à trois reprises depuis 2003. Ces élections libres ne sont pas encore pleinement pluralistes, certes. Elles auraient plutôt joué le rôle de recensement en grandeur réelle des trois grandes communautés du pays, mais elles ont ainsi permis qu’émerge la véritable majorité politique qui existe en Irak.

Le précédent aura servi au Liban et en Palestine, avec des résultats certes dangereux, mais assumer ce danger ne vaut-il pas mieux que de continuer indéfiniment la comédie amère des régimes minoritaires au Moyen-Orient ? Et bien, à Bagdad, ce sont des ayatollahs - bien plus dévoués à l’Iran voisin qu’aux baïonnettes américaines qui leur permettent de régner sans trop de problème - qui dominent la vie politique. Ce résultat, d’apparence peu engageante, est en réalité capital en ce qu’il contraint en permanence les ayatollahs moins éclairés au pouvoir à Téhéran et à Qom, d’arbitrer entre leur désir de développer rapidement une arme nucléaire et leurs obligations envers l’ensemble de la communauté chiite, c’est-à-dire à choisir une voie moyenne entre l’alliance franche avec les États-Unis et l’antiaméricanisme militant.

Si George Bush a tardé à comprendre véritablement la portée du bouleversement qu’il créait ainsi dans la région, on doit lui reconnaître aussi, ces deux dernières années, un engagement de plus en plus clair envers Téhéran. La publication, en 2007, d’une évaluation de l’ensemble des services de renseignements américains, laquelle minimisait les réussites techniques de l’Iran en matière de confection d’un engin nucléaire, contestables qu’en soient les données, signifiait au moins que l’Amérique écartait toute solution militaire hâtive au problème, ce qui a tout de suite eu pour effet une neutralisation des énergumènes de Moqtada Sadr en Irak et l’obtention d’un compromis raisonnable au Liban, lequel a ensuite permis à Bachar al-Assad de se débarrasser des aventuristes qui polluaient son gouvernement.

Si l’on considère plusieurs autres terrains de la politique internationale, on s’apercevra que George Bush y a mené constamment une politique modérée et efficace : loin de chercher noise à la Chine, Washington a tout fait pour résoudre le problème de la bombe nord-coréenne sur une base régionale consensuelle, et il y est largement parvenu, d’autant que l’indépendantisme taïwanais a pu être réduit par une solution démocratique.

Enfin, en combinant une approche non violente de la confrontation avec Chavez au Venezuela et un appui financier et militaire sans faille à la Colombie du président Uribe, George Bush laisse à son successeur une situation considérablement améliorée en Amérique latine, surtout si l’on y ajoute la victoire des démocrates-chrétiens de Calderon au Mexique ainsi que l’excellence des relations, notamment économiques et technologiques (la question de l’éthanol) avec le Brésil de Lula.

Pour le reste, c’est-à-dire l’essentiel, on constatera qu’en maintenant une croissance forte, et, en ce moment même, en évitant à l’Amérique la récession que l’explosion de la bulle du subprime aurait évidemment provoqué, George Bush, puissamment aidé par Bernanke et Paulson, son remarquable ministre des Finances, a rendu un service inégalé à l’Europe tout entière.

Colin Powell, Condoleezza Rice, le déjà évoqué Hank Paulson, et le général Petraeus, en poste à Bagdad, ainsi que Zalmay Khalilzad, ambassadeur, véritable patron de l’Afghanistan, apparaîtront avec le temps comme de véritables hommes d’État dont les résultats obtenus sont tout simplement impressionnants. Bien sûr, ce bilan en forme de plaidoyer n’évoque pas les nombreux échecs de politique intérieure et, malheureusement, de politique internationale - notamment une politique antirusse à tous égards absurde -, mais nous voulions ici, dans ce premier volet du bilan de l’Amérique, à la veille de la présidentielle, rappeler le vieux principe du droit romain, audiatur et altera pars, en d’autres termes : laissez à l’accusé le droit de présenter sa cause.

http://www.lefigaro.fr/debats/2008/08/02/01005-20080802ARTFIG00182-les-bons-points-de-george-wbush-.php

Messages

  • Si la sécu remboursait la connerie, M.Adler n’aurait aucun souci à se faire pour sa retraite ! :)

    Brunz

  • le fayot a son bush dans toute sa splendeur

    le pauvre adler ne sait plus ou tremper sa plume pour louanger le criminel de guerres Ubush 3 éme du nom, notoirement connu pourtant pour être fils d’un ancien boss de la Cia et petit fils d’un collabo actif du troisiéme reich de hitler alias William prescott Bush

    une chose est sur

    c’est que le figaro est bien un journal versaillais et collabo depuis sa création

  • Essayé de rire, mais peux pas : trop sinistre. Henry Kissinger a bien eu, réellement, le prix Nobel de la paix, juste après avoir trempé dans l’assassinat de Pinochet. Les lauriers que décerne le prophète Alexandre sont trempés dans la même boue malodorante.

  • Dire de telles conneries frise la débilité mentale... Est ce qu’il se relit lorsqu’il écrit !!!

  • Adler ?
    Que ne fait-il pas pour conforter son postulat immuable:tout ce qui est bon pour Israel est bon pour l’Amérique et le monde "libre" !!
    Cette denière d’Adler ne me fait pas rire du tout ;elle me remplit de tristesse...

    • rapellez vous aussi ce que le« prophete » allexandre ecrivait et déblatérait sur une radio Sarkozyste sur Oaxaca et son soulévement la encore c’était pas piquè des vers

      sur la bolivie de morales les « penseurs » du sarkozysme val et adler font alliance

      http://www.acrimed.org/article2367.html

      sur Oaxaca

      http://www.acrimed.org/article2436.html

      le journal jetable métro comme Alexandre Adler découvre Oaxaca une fois la lutte réprimée

      Quel ne fut pas notre surprise aujourd’hui, ce mardi 23 janvier de lire dans le " journal " Metro un article consacré a Oaxaca, une ville mexicaine que l’on croyait que le gotha du " journalisme " français avait oubliée ( ou feint d’oublier )alors qu’elle existe pourtant bien sur les cartes du monde.

      Alors que ses confrères " journalistes " ont tus systématiquement (ou reçus des ordres de se taire, ce qu’ils ont d’ailleurs mis a par quelque rares exception qu’on peut compter sur les doigts d’une seule main, fait avec un zèle inégalé a ce jour ) sur tout les événements sociaux majeurs qui ce sont passés a Oaxaca depuis plus de six mois un " journaliste " de métro découvre enfin ce coin du Mexique lieu des pires horreurs de la répression capitaliste et ultra libérale, depuis le massacre de 1968 a mexico la même année

      Un " journalisme " aux services des sévices du " marché " roi

      Ballade " touristique a Oaxaca vue par le " journalisme actuel " facon Adler et "20 minutes"

      " quelques semaines après le conflit qui a fait 18 mort a Oaxaca la contestation prend d’autres formes "écris notre scribouillard , allons allons c’est du "journalisme " façon métro faut pas affoler le prolo et l’habitantE lambda qui lisent ( ou plutôt qui subissent ce journal puisqu’on le donne aux bouches de métro ) qui vont au boulot Oaxaca c’est comme le disait l’ineffable ( et insupportable ) Alexandre Adler sur ses " chroniques " matinales de France " culture " la haine et l’arrogance du " puissant " aux lèvres qu’une " lutte romantique et archaïque du passé "

      Chez metro comme chez Tf1 ou France 2 cela fait longtemps qu’on fait du " journalisme " light et qu’on pratique le copié collé acheté a Reuters ou a l’AFP c’est plus " rentable " et ça " coûte " moins en personnel , faut surtout bien plaire ( et ne jamais déplaire ) aux actionnaires et aux patrons, dans les bureaux d’en haut , qui sont d’ailleurs souvent les mêmes qui fabriquent et " exportent " le matériel de répression qui a servi a faire le sale travail du gouvernement fasciste mexicain " ami de la France " .

      On apprends donc en deux ligne la mort de notre ami brad will d’indy new york (l’auteur de l’article de métro ne dis d’ailleurs même pas son nom) que durant six mois le gouvernement mexicain n’a rien fait pour " pour ramener le calme " (a par envoyer la pfp qui s’était déjà illustrée a Atenco ) et qu’a la dernière manifestation de la semaine dernière a Oaxaca il n’y avait qu’une centaine de personnes.

      Mis a part ça la même semaine dernière sur le site de l’appo, sur le site vientos, et sur celui de la jornada ( un quotidien équivalent du monde pour le Mexique ) on pouvait lire que c’est 10 000 personnes qui ont défilées ( et défiées la police locale de cet état peut être plus violente encore que la Pfp de mexico ndr ) a Oaxaca , notre " journaliste " de Métro probablement trop habitué au " décomptes " des manifestations par la préfecture parisienne a du sûrement demander un " décompte " des manifestantEs a la préfecture de Oaxaca , faut pas perdre ses mauvaise habitudes.

      " Journalisme " chez métro non mais vous rigolez pourquoi dire la vérité ne faut pas affoler le publicitaire et ses " parts de marché " qui font vivre grassement cette feuille de chou jetable

      On a évidemment droit a quelques lignes sur " ce qui a provoqué de véritables scènes de guerre civile au plus fort du conflit " mais bien sur rien sur les exactions des sicaires et des tueurs a la solde du pan et du pris local, rien sur les viols , et les pillages commis par la Pfp depuis son arrivé a Oaxaca le 30 octobre , n’oubliez pas que notre " journaliste " de métro clamait quelques lignes plutôt que le gouvernement mexicain " n’avait rien fait pendant six mois préoccupé par la campagne présidentielle qui battait son plein "

      on a aussi le droit a une ligne sur un patron d’un grand hôtel de Oaxaca qui déclare a notre " journaliste " de métro " au plus fort du conflit , on ne pouvait même plus sortir on devait rester cloîtrés chez nous " suit une grande tirade évidemment sur la saison tourististique qui ne pourra pas avoir lieue normalement, et sur les dégâts dans la ville qu’on " verra pendant au moins cinq ans , on dirait du " libération " ou du figaro quand ils sont en " formes "

      Le sort des victimes du peuple de Oaxaca Minimisé-es jusqu’au dégoût

      sur le sort des victimes de la répression et la violence, des tortures, des disparitions qu’ont subies le peuple et en particulier les femmes de Oaxaca , notre " journaliste " de Metro reste très laconique c’est le moins qu’on puisse dire " au moins 18 morts "pour dire une ligne plus tard qu’il n’y aurait eus que " une " douzaine de disparitions, pourtant sur le sites de l’appo , de la Cimedh, de la Cciodh c’est des centaines et plus de disparitions qui sont signalées, on est la encore en droit de ce poser des question sur le travail d’investigation de ce " journaliste " - une sait t’il se servir d’internet - deux a-t-il seulement interrogé ses " collègues " de l’ignoble tv azteca ( le tf 1 mexicain en pire dont l’un des présentateurs ignobles de voyeurisme quelques mois plus tôt commentait l’entrée de la Pfp a Atenco comme on commente un vulgaires match de foot ou tout autre " sport " aliénant au service du marché ).

      Pour finir sur le Mexique vu par Métro c’est circulez il n’y a rien a voir, et surtout dormez " braves " gens il ne s’est rien passé a Oaxaca

      A bas le " journalisme " de marché

      Solidarité avec le peuple et la commune libre de Oaxaca

      Comité des pas dupes

  • Ne pas oublier qu’Adler adore prendre le contrepied de l’opinion commune par pure coquetterie intellectuelle.

    Cela l’amène parfois à des positions tellement absurdes qu’on peut se demander s’il n’est pas un agent double infiltré au Figaro.

  • Je me suis arrêté à la moitié. Je n’ai pas pu terminer. Ça m’a donné envie de gerber.

    Propagande néo-cons-sioniste de l’axe us-british-israel...