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Yo, Blair !’ : Entendu par hasard lors du G8

Publie le vendredi 21 juillet 2006 par Open-Publishing
3 commentaires

publié dans The Independent le 18 juillet 2006 - (disponible entièrement là)

Bush : Yo, Blair. Comment ça va ? (Considère-t-il M. Blair comme un égal ? Alors, pourquoi pas ’Yo, Tony’ ?)

Blair : Je suis juste...

Bush : Vous partez ?

Blair : Non, non, pas encore. Sur ce truc commercial... (inaudible) (M. Blair s’inquiète de ce que l’OMC se désagrège, parce que certaines nations, dont les Etats-Unis, mettent leurs intérêts intérieurs avant un accord mondial de libre échange)

Bush : Ouais, je l’ai dit à cet homme.

Blair : Avez-vous prévu de dire cela ici ou non ?

Bush : Si vous voulez que je le fasse.

Blair : Bien, ce n’est juste que si le sujet est évoqué...

Bush : Je veux juste un peu de mouvement.

Blair : Ouais.

Bush : Hier, nous n’avons pas vu beaucoup de mouvement.

Blair : Non, non, peut-être que ce n’est pas, peut-être que c’est impossible.

Bush : Je suis prêt à le dire.

Blair : Mais c’est juste que je pense que ce que nous devons être est une opposition...

Bush : Qui introduit le commerce ?

Blair : Angela (La Chancelière allemande, Angela Merkel, dirigera la discussion sur le commerce. C’est bon pour M. Blair. Elle est de son côté.)

Bush : Dites-leur de les appeler !

Blair : Oui.

Bush : Dites-lui de le mettre sur le coup, qu’ils le fassent immédiatement. Merci pour le pull, c’était vraiment gentil de votre part.

Blair : Je vous en prie.

Bush : Je sais que c’est vous qui l’avez choisi.

Blair : Oh, absolument, en fait (inaudible)

Bush : Et à propos de Kofi ? (inaudible) Son attitude par rapport à un cessez-le-feu et tout le reste ... arrive. (Changement de sujet. À présent ils parlent du Liban et du Secrétaire Général de l’ONU, Kofi Annan)

Blair : Ouais, non, je pense que le (inaudible) est vraiment difficile. Nous ne pouvons pas arrêter cela à moins que vous obteniez que cette affaire internationale soit acceptée.

Bush : Ouais. (M. Blair essaye de pousser l’idée d’une force de maintien de la paix au Liban. Ce ’ouais’ ne sonne pas comme un accord venant du fond du cœur)

Blair : Je ne sais pas ce dont vous autres avez discuté, mais comme je le dis, je suis parfaitement d’accord pour essayer de voir de quoi il retourne, mais vous avez besoin que cela soit fait rapidement parce que sinon cela va s’embraser. (Ce qui signifie : S’il vous plaît, George, laissez-moi me rendre au Moyen-Orient et être un homme d’Etat mondial’)

Bush : Je pense que Condi va y aller très prochainement. (Ce qui signifie : ’Non’)

Blair : Mais c’est, c’est, c’est tout ce qui compte. Mais si vous... voyez-vous, cela va prendre du temps pour mettre cela sur pied. (Ce qui signifie : ’Eh bien ! Alors, si vous ne voulez pas que j’y aille. Ce n’était qu’une suggestion’)

Bush : Ouais, ouais.

Blair : Mais au moins cela donne aux gens...

Bush : C’est un processus, je suis d’accord. Je lui ai parlé de votre proposition... (Ce qui signifie : ’Laissez tomber ! Vous n’irez pas !’)

Blair : Bon... c’est seulement si je veux dire... vous savez. Si elle a un..., ou si elle a besoin que le terrain soit préparé si c’était le cas... Parce qu’il est évident que si elle s’y rend, elle doit réussir, même si c’était le cas, alors que moi je peux y aller et simplement discuter.

Bush : Voyez-vous, la ... chose est que ce qu’ils doivent faire est d’obtenir de la Syrie que le Hezbollah cesse cette merde et c’est fini. (M. Bush exprime sa croyance que la Syrie tire les ficelles du Hezbollah, alors que M. Blair suggère que les Syriens pourraient eux aussi ne rien pouvoir faire)

Blair : (inaudible)

Bush : (inaudible)

Blair : La Syrie.

Bush : Pourquoi ?

Blair : Parce que je crois que tout cela fait partie de la même chose.

Bush : Ouais.

Blair : Que pense-t-il ? Il pense que si le Liban prend une tournure ok, si nous obtenons une solution en Israël et en Palestine, l’Irak ira dans la bonne direction... (Ici, il se peut qu’ils parlent de Kofi Annan ou ils peuvent parler du président syrien, Bashir el-Assad)

Messages

  • Bonsoir,

    Juste pour dire que ces propos (sont-ils vrais ? Qui a rapporté cela ?...) ne permettent pas d’avoir forcément une compréhension approfondie de la politique mondiale américaine actuelle...Non ?
    C’est pas un reproche, c’est une remarque...Leur dialogue de sourd, c’est pas très intéressant... La conspiration du silence des élites actuelles sur les "projets noirs du nouvel ordre mondial", sur la modification du climat à des fins secrètes, les "chemtrails", les ondes électromagnétiques, le projet "HAARP", la manipulation des masses, les actions de l’OTAN,etc., il faudrait en parler !

    Cordialement

    Olivier ((qui a posté récemment un message sur le commerce équitable)

  • Oais ! comme disait Bush le caid de la planete , il s’agit d’un entretien entre le maitre et son serviteur ; pour ne pas dire entre le maitre et son toutou comme dirait la presse anglaise . le comble est que même le secretaire de l’ONU semble être à sa disposition ; puisque si l’envie le prenait , il pourrait lui demander d’appeler des présidents pour leur faire communiquer ses désirs.

    • Politiquement, Bush n’existe pas. Il ne comprend rien à rien. Il se contente de répéter les consignes que lui dictent les néocons du gouvernement. Jamais pareil crétin ne fut élu à la maison blanche. Le projet du "siècle américain" avait besoin d’une simple marionette, totalement manipulable et pas d’un homme de caractère avec une vision politique. On doit considérer les idéologues du mouvement néocon et leur instrument, le complexe militaro-industriel, comme le péril le plus important pour l’équilibre géopolitique de la planète depuis le nazisme.

      Ces mafieux enivrés de la puissance de leur lobbying doivent être stoppés avant qu’il soit trop tard.

      Flash